Roméo, 17ans, riche, amant de Juliette.
Juliette est morte. Et moi, je suis là à vous raconter notre histoire. Oui, car nous avons une histoire. Sûrement la plus jolie, la plus insensé, mais c'est une histoire d'amour. Et elle mérite d'être écrite pour Juliette. Pour nous. Car Roméo et Juliette ça a vraiment existé, et ça existe encore. Juliette, je l'aimais et je l'aime encore. Qu'elle soit partie ou non, je lui avais promis que jamais je ne me séparerais d'elle, et pourtant, elle est partie.
Je suis un méchant garçon, je parle mal aux autres, j'ignore ceux que je n'aime pas, je me moque des pauvres à la moindre occasion. Je frappe n'importe qui, seulement si ils me tombent dessus alors que je suis énervé. Souvent à cause de mes parents, m'affligeant une pression trop lourde.
Quand Loïc est sorti avec Johanna je l'ai frappé, tabassé même, et jamais je ne me suis excusé. J'ai toujours pensé que c'était normal. Les pauvres et les riches ne pouvaient pas se mélanger. Les pauvres sont tellement nuls, des vaut rien. Ils ne servent qu'à faire baisser les statistiques de la richesse d'un pays. Rien que cela.
Et puis, j'ai rencontré Juliette. Enfin, je la connaissait déjà, des fois, je passais devant elle et je lui faisait tomber ses affaires parterre et je repartais en riant. Quel con.
Notre vraie rencontre a été très spéciale. J'ai tout de suite su que j'allais être amoureux de cette fille. Juliette.
Je rentrais du lycée et mon père était entrain d'engueuler ma mère car elle n'avait pas ramener assez d'argent le mois dernier. Je me suis alors énervé quand il avait levé la main sur elle. On s'est énervé tout le deux, on a crié, je lui ai envoyé mon poing dans sa tête de con et il m'a rendu le coup. Et j'ai seulement répondu un "Même pas mal" alors il s'est énervé et m'en a balancé un autre, et je disais toujours la même chose. Ça c'est terminé ou ma mère à dû réagir, hurlant à mon père d'arrêter.
Ma mère avait insisté pour que je la laisse me nettoyer mes blessures, je m'en souviens que j'avais seulement claqué la porte comme réponse.
J'avais marché pendant une heure et finalement arrivé dans un champ sous le soleil, j'avais croisé des lycéens, ils avaient cru que je m'étais battu avec un mec, encore. Mais non, c'était mon propre père.
Être seul dans ce grand espace seulement occupé par la nature me faisait du bien, alors j'ai hurlé ma colère, créant un écho. Et puis, Juliette est arrivé à ce moment là, elle m'avait dit que c'était mon cri qui l'avait alerté, elle avait cru que quelqu'un c'était fait mal. Oh oui j'avais mal, mais pas plus que quand elle est morte.
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Roméo et Juliette.
Hayran KurguQuand deux personnes de deux classes sociales opposées, destinées à ce haïr, s'aiment, les gens en parlent.