Colin.

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Colin, 17ans, pauvre, amoureux de Juliette.

Je crois que cette scène ne m'a pas beaucoup choqué comme les autres peuvent le dire. Je ne m'y attendais pas, mais c'était prévisible. Juliette était tellement réticente quand je lui parlait, elle savait que je l'aimais bien. Je lui avais dit l'année dernière, et elle m'avait mit un râteau, bien humiliant, bien violant un "Non Colin, je ne veux pas." Devant mes amis, et son amie. Mais c'est pas pour autant que j'ai arrêté de la trouver jolie. Alors, souvent, mon regard s'attardait sur elle, je ne faisais que de la regardait. Et un jour, je sortait du gymnase avec le reste des garçons de ma classe : Roméo et toute sa bande de cons. Et Juliette était devant son casier, et immédiatement ces deux ce sont regardé, puis finalement Roméo a rigolé, se moquant d'elle. Mais j'avais vu un léger clin d'œil adresse à la jolie brune avant qu'il ne parte. Au début, je pensais qu'il jouait avec elle, voulant la faire tomber sous son charme, rien du bien mauvais. Mais, je n'avais jamais envisagé qu'ils entretenaient une véritable relation amoureuse. Et je l'ai su au même moment que les autres lycéens.

J'étais entrain de regarder Juliette écouter Elina, son amie. Elle semblait dans sa bulle, comme toujours, c'est ce que j'aimais chez elle.

Le tueur à fait son apparition à ce moment là, je me suis de suite réfugié sous le banc de la table du SELF. Mes yeux étaient posés sur Juliette, elle venait de se prendre une balle. Tout le monde paniquait, moi aussi, mais je ne pouvais rien faire ! Je risquais de mourir moi aussi, si j'allais l'aider ! Et puis, elle avait des amis pour ça. Mais, celui qui est arrivé en premier et ce foutu Roméo. Il voulait jouer le héros la prenant dans ses bras mais c'était raté, elle était entrain de mourir. Pourtant, ils se sont embrassé, j'étais vraiment dégoûté et énervé. Alors elle l'avait préféré à moi ? Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? L'argent ?! Ouais, elle devait bien cacher son côté de peste, seulement attiré par le fric de cet abrutit. Il n'avait rien d'autre à donner en même temps.

Et puis, toute cette mascarade c'est fini avec les pleurs de ce Roméo trop faible, c'est qu'un petit garçon en réalité. Du coup, c'est Monsieur Stevens qui nous a sauvé, il a plaquer le tueur au sol. Et les flics sont arrivés quelques minutes après.

Tant pis pour Juliette, elle avait qu'à se rendre compte que Roméo n'était pas fait pour elle. Moi, je l'aurais sauvé, je lui aurais appuyé sur sa blessure, lui évitant l'hémorragie. Je n'aurais pas pleurer comme un lâche moi.

- Colin.

Roméo et Juliette.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant