Roméo et Juliette.

Roméo. [ Fin ]

Et puis, au lycée je l'ai même pas regardé une seule fois. Je savais que ce que je lui avais dis lui avait fait beaucoup de mal. J'avais honte de lui faire ça.

Quand, quand c'est arrivé j'étais entrain de parler avec Loïc au SELF, je lui disais que j'avais marre des interros d'espagnol, alors qu'en réalité je m'en foutais royalement. Je pensais à Juliette, ma Juliette.

J'ai d'abord entendu les tirs résonné dans la cantine, et puis les cris des élèves. Alors, avec Loïc on s'est vite réfugié sous la table. Le premier réflexe que j'ai eu à été de regarder où était Juliette, et je l'ai vu en pleins milieu des élèves. N'ayant plus de place à côté d'Elina, car Marc, une riche, avait prit sa place. Je m'apprêtais à me lever pour aller la chercher et lui donner ma place mais Loïc m'a retenu, jusqu'à ce que le tir du criminel résonne encore. Mais là, la balle a touché Juliette. Et elle m'appelait, me cherchant du regard. Je me suis levé si rapidement et brutalement que j'ai pu enlever la prise de Loïc qui me retenait. Je l'ai attrapé dans mes bras avant qu'elle ne tombe et, pour la première fois, je sentais que je perdais quelques chose. Je pleurais, je lui disait que tout allait bien. Je la serrait fort contre mon torse pour ne pas la perdre, mais son regard devenait de plus en plus fatigué. Et là, j'ai su que je la perdait. Qu'elle mourrait. Juliette mourrait. Alors, je l'ai embrassé comme jamais on ne s'était embrassé. Je lui transmettais tout. Tout. Et puis, s'est fini. Elle ne respirait plus. Son coeur ne battait plus pour moi. J'ai pleuré pour la première fois.

Je ne voulais pas me séparer d'elle, elle avait beau ne plus respirer, elle était toujours Juliette là. Et je voulais qu'elle revienne. C'est qu'au moment où les policiers m'ont demandé de m'écarter que j'ai arrêté de pleurer et que j'ai crié ma colère. Contre mes parents. Contre le tueur. Contre eux. Contre moi. Alors, ils m'ont prit de force, me séparant de mon amante.

Oh Juliette, reviens moi.

-Roméo.