CHAPITRE 9 : Caught in a landslide

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« Nouvelles infos. RDV au QG. (J'adore dire ça.)
PS : Le QG c'est le labo.
Emilie. »

Je me suis habillée rapidement, mais n'ai pas mis mes chaussures de suite, m'attendant a faire trop de bruit dans les escaliers avec.

Étonnement, personne ne se trouve en bas, et les bruits du plancher à l'étage ne se font même pas entendre.

Je suis seule ?

C'est l'occasion où jamais de voler une tomate cerise dans le frigo. Ils les mangent à chaque fois tous seuls !
Par gourmandise, j'en ai pris trois, et je me suis mise en route pour aller à la cité des sciences.

Une fois arrivée, je me suis haïe pour avoir mit une jupe, ayant oublié que l'escalier était en verre et que les gens d'en bas devaient apprécier de voir les gens défiler tous les jours. Quoique.

Par le bureau d'Aaron, dont les murs transparents me laissent le loisir d'y regarder en leurs sein, j'aperçois Emilie et Thomas, visiblement en pleine discussion, tant dis qu'Aaron semble pianoter sur son clavier d'ordinateur comme d'habitude.

Je ne peux m'empêcher de sourire, ce qui me fait aussitôt arrêter. Je me sens beaucoup trop mal pour me permettre ce luxe.

En poussant la porte, je n'ai même pas le temps de m'annoncer qu'Emilie me saute dessus afin de me prendre dans ses bras.

- Je suis tellement heureuse de te voir ! Tu as l'air en forme !

Je lui feint un sourire et Thomas me prends dans ses bras à son tour, à ma grande surprise.

- Content que tu aille bien.
- Ouais. Moi aussi. Répondis-je.

On se pointe tous derrière la chaise de bureau d'Aaron, attendant ses instructions.

- Salut Aiden. Commence-t-il en me jetant un grand sourire. Alors, ça va être assez dur à entendre pour toi je pense, vu que ça concerne la situation de Samedi.
- Non, non. Vas-y, t'occupes pas de moi. Le rassurais-je.
- Bien. Alors, (Il se lève pour faire les cent pas dans la pièce.) nous avons été voir Amy à l'hôpital hier, et j'ai pu discuter avec les médecins sur ses symptômes. Hallucinations, incapacité a communiquer, le fait qu'elle soit sourdre n'aide pas, effectivement, mais elle connaît pourtant le langage des signes, et le personnel aussi. De mon côté, du coup, j'ai cherché quelles étaient les raisons de cette réaction due au contact direct avec le champ magnétique.

Il s'arrête un peu et reprends son souffle.

- La raison est simple et se trouve dans la question ; elle a été en contact direct avec le champ magnétique. En fait, elle l'a même bu.

Nous nous regardons tous, en quête de soutien moral probablement.

- Un liquide inexistant s'est propagé dans son corps, reprends-t-il, c'est comme si son sang était devenu imaginaire. Tout son organisme est donc contaminé par ce sang, et son corps entier devient factice. En particulier son cerveau. Elle perds ses moyens petit à petit.

- Toute chose consommée s'évacue de l'organisme non ? Est-ce qu'elle peut réussir à l'évacuer ? Demande Thomas.
- C'est justement le mystère duquel je n'ai pas encore pu retirer le voile. Son corps, du moins ce qu'il en reste, est en perpétuel combat contre un champ magnétique qui lui est maintenant propre et interne.

Sa réponse me glace le sang. Mais je n'ai pas le temps dem'épouvanter plus que ça, vu que tout le monde regarde derrière moi, me faisant deviner qu'il faut que je me retourne.

Jamie se dresse devant la porte.

- Je viens de découvrir quelque chose d'affreux. Commence-t-elle, essoufflée. A l'orphelinat... ils... je suis partie en courant, c'est horrible...

OPACITY - Entre deux mondes [Green]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant