One-Shots - Love story

Rencontre

- Pardonne-moi, dis-je?

- Oui, dit-elle se retournant vers moi, faisant ses beaux yeux bruns rencontrés les miens?

- Je peux te poser une question?

- Bien sûr, réponds-t-elle en me souriant, m'incitant à poser ma question?

- Par pur hasard, t'appellerais-tu Inès?

Son sourire s'agrandit et ses yeux deviennent espiègle?

- Oui, dit-elle un peu incertaine...

Elle me regarde de haut en bas, s'attardant surtout sur mon visage avant que ses yeux ne s'agrandissent d'un coup.

- Nolan, s'exclame-t-elle en se levant de sa chaise pour me prendre dans ses bras! Comme ça fait longtemps! Excuse-moi, je ne t'avais pas reconnu tout de suite!

- Ravi de te revoir Inès, dis-je en la serrant contre moi.

On se sépare et on se détail de nouveau.

- Tu es devenu...

- Oui, je sais, je me suis un peu laisser aller, dis-je en me grattant le derrière de la tête...

- Extrêmement beau et charmeur, termine-t-elle!

Wow, ça fait bizarre de recevoir un compliment de la beauté qu'il y devant moi.

- Ah, merci, dis-je un peu gêné. Toi, t'es encore plus belle qu'au lycée.

- Oh, ne dit pas n'importe quoi, j'étais celle qu'on évitait de parler à l'école!

- C'était peut-être ce que tout le monde disait, mais pas ce que tout le monde pensait.

C'est vrai, Inès n'était pas la plus belle des filles au lycée, mais dieu que sa personnalité était magnifique! Elle te faisait oublier en quelque secondes tes problèmes et était toujours prête à servi les autres en sachant qu'elle n'aurait rien en retour. Elle répandait la joie dans son entourage proche, mais puisqu'elle avait une longue cicatrice sur sa joue droite, personne ne voulait lui parler. Malgré ça, elle avait toujours un sourire sur le visage

- Comment tu vas depuis le secondaire, me demande-t-elle en se rassoyant après m'avoir offert de prendre place?

- Bien, je suis toujours dans mes études pour devenir technicien informatique.

- Ah, oui, je me rappelle comment tu étais le hacker de l'année, rigole-t-elle!

- Ouais, dis-je en riant à mon tour! Et toi?

- Eh bien, j'ai envoyé deux de mes livres dans une maison d'édition et je suis en processus de publication... Sinon, j'enseigne l'histoire à notre ancien secondaire.

- Wow, dis-je impressionné qu'elle ai réussi ses rêves! Tu pourrais me faire lire tes livres en avant première?

- Bien sûr, dit-elle avec sourire!

- Tu sais, au secondaire, je t'observais toujours, avouais-je.

- Ah oui, demande-t-elle, étonnée? Vraiment?

- Ouais. Tu m'intriguais. Ta cicatrice surtout. Personne ne savait de où tu avais eu cette cicatrice et ça à toujours piquée ma curiosité.

- Ah et bien, si tu veux, je peux te dire de où elle vient.

- Oui, j'aimerais bien savoir, dis-je en m'installant plus confortablement sur ma chaise.

- Eh bien, à l'époque, quand j'avais environ huit ans, on habitait dans un autre pays, moi et ma famille, et mon père était le garde du corps du président de la nation. Mais ce président n'était pas apprécié par tout le monde, pas même par mon père, mais tu comprends, c'était son travail. Un jour un groupe de rebels c'est mis en tête qu'ils devaient tuer le président et mon père avec toute sa famille. Ils ont réussit à tuer le président, mais moi et ma famille avons pu se rendre aux états-Unis à temps. On a passer un mois là-bas avant que les rebels nous retrouvent. Ils y a eu cet "affrontement", si on peut dire ça comme ça, entre quatre rebels et mon père et moi.  Ils avaient des fusils et ont tiré. Une balle à frôler mon visage et c'est de là que vient ma cicatrice.

- Et les rebels, demandais-je? Qéu'est-ce qui c'est passé? Ton père est toujours vivant?

- Les rebels ont été abattus aux tats-Unis alors que ma famille étions en fuite à Vancouver. Après avoir eu la confirmation qu'on pouvait bougé sans trop de risque, on est venu habiter ici.

- Mais, tu n'as pas peur ta sécurité encore aujourd'hui, demandais-je?

- Oui, c'est sûr, mais j'ai pris des cours d'auto-défense et je sais comment manier une arme. De toute manière, je suis en constante surveillance. Il y a toujours un agent de sécurité personnel qui m'observe.

- Ça ne te dérange pas?

- J'ai grandi avec, j'ai appris à vivre avec, avoue-t-elle.

Wow. Jamais je n'aurai douté qu'elle avait eu une enfance aussi mouvementé. Moi, j'ai toujours trouvé que sa cicatrice lui donnait un air de guerrière, contrairement aux autres.

- Wow, dis-je finalement.  Moi qui me plein d'avoir une vie difficile...

- Ne t'inquiète pas, rigole-t-elle! Tout le monde à sa version de vie difficile.

Elle me fait un chaleureux sourire qui réveille toute les sensations qu'elle me faisait ressentir à notre passage au secondaire.

- Tu sais, dis-je, au secondaire, l'année où nous nous sommes retrouver dans la même classe, je suis tombé amoureux de toi.

- Vraiment, demande-t-elle, visiblement surprise?

- Ouais, dis-je un peu gêné.

- Tu me surprends, avoue-t-elle. Moi aussi je suis tombé amoureuse de toi, mais c'était bien avant qu'on se retrouve dans la même classe. Et pour être honnête, qui oublie son premier amour...

Je lui sourit, ravi de savoir que nos sentiments étaient partager à l'époque, mais déçu que rien ne se soit passé cette année là.

- Moi non plus je ne t'avais pas oublié, avouais-je. Ça te dis d'aller prendre un café un de ses jours?

- Pourquoi pas maintenant?

Ouais, pourquoi pas maintenant, me dis-je... Et ensuite rattraper le temps perdu...