La réalité n'est qu'illusion

Chapitre 16

Après m'être excusé au près de toute l'équipe, nous partions direction Bruxelles et plus précisément le couleur café. Nous enchaînions les festivals jour après jour, nous n'avions pas le temps de nous attarder sur mes problèmes sans importances.

Nous n'avons pas encore de tourbus mais j'y crois et j'espère finir par en avoir un, pour le moment nous nous déplaçons donc en train ou en avion.
-Direction la Belgique ! Cria Oli.
-J'espère qu'on arrivera à l'avance pour avoir le temps de tout installer.
Oui encore une chose, nous sommes toulousains, ça vous le savez déjà, et vous avez peut-être déjà entendu l'expression "Le quart d'heure toulousain" ? C'est parce qu'il faut savoir qu'à Toulouse nous sommes connus pour être toujours en retard et mon frère et moi c'est un peu notre spécialité, ce n'est même pas volontaire, je crois que c'est dans nos gènes.
-T'inquiète frérot, on sera à l'heure, je devrais t'appeler stressé de la vie.
Tout le monde se mit alors à rigoler moi y compris puis je m'endormis...

Dans le rêve de Florian :
Pin Pon Pin Pon Pin Pon
-Il y a quatre personnes coincées dans la voiture cria une femme.
-L'ambulance est arrivée, ils vont les sortir de là cria quelqu'un d'autre.
-Pardon, excusez-nous, que tout le monde s'éloigne ! Amenez un brancard ! On a besoin de renfort.
L'ambulancier arriva sur le lieu de l'accident.
-Chef, on a réussi à sortir les passagers arrières, une fille et un garçon, des adolescents, ils vont être emmenés à l'hôpital, ce ne sont pas des blessés graves par contre le conducteur et le passager avant sont encore coincés dans le véhicule, il va falloir les sortir de là.
-Sont ils conscients ? Vous ont-ils dit quelque chose ?
-Non, ils sont tout les deux inconscients et je n'arrive pas à voir si ils respirent encore.
-Bien, venez, aidez moi à sortir le passager.
Une ambulancière arriva à son tour.
-Est-ce qu'il respire encore ? Prenez son pou.
-Je ne sens plus de pou. Bon chargez vous de lui, emmenez le au plus vite à l'hôpital ! Nous devons encore nous occuper du conducteur.
-Bien chef.
-Et Marion, posez des questions aux deux autres passagers. Qui sont-ils ? Connaissent-ils la cause de l'accident ?
-Ok, je m'en charge !
-Chef, chef, nous avons le conducteur appela un ambulancier.
-Avez vous pris son pou ?
-Oui, son cœur bat encore mais il est quand même inconscient, il ne répond à rien.

Fin du rêve... et si ça ne s'était jamais fini... je n'en dis pas plus.

-Oli, Oli, Oli.
Je me réveilla, un frisson me parcouru le dos, ce rêve paraissait tellement réaliste.
-Flo qu'est ce qu'il se passe ?
-Putain Oli, tu es là, vivant !
-Oui, qu'est ce qu'il y ? Tu voulais que je sois où ?
-Rien, j'ai fais un sale cauchemar c'est tout mais ça paraissait tellement vrai.
-D'accord Bro, calme toi maintenant.

Nous arrivions dans Bruxelles vers midi, passions à l'hôtel pour y déposer nos valises puis direction l'endroit où nous allions jouer ce soir. Comme d'hab, notre matériel nous attendait sur place, restait plus qu'à tout disposer. Puis comme chaque fois, nous répétions une dernière fois pour voir si tout était bien au point. Ensuite, nous allions nous promener dans la ville, nous rencontrions des fans et puis nous montions sur scène. Et le lendemain, nous étions reparti pour une nouvelle ville, pour de nouveaux visages, pour de nouvelles rencontres, pour une autre scène à dompter...
Ce fut notre routine jusqu'au 29 août où notre tournée d'été prit fin.