Chapitre 25

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J'avais du mal à trouver le sommeil. Impossible de penser à autre chose qu'à Ambre. Son joli visage, son corps magnifique. Je n'arrêtais pas de penser à la dernière fois que l'on avait couché ensemble. J'avais envie d'elle, mais pour une raison que j'ignorais, quelque chose en moi était contre cette idée. Oh et puis zut ! Je me levai et me dirigeai vers sa chambre.

Arrivé devant la porte, je frappai. J'entendis du bruit à l'intérieur puis la porte s'ouvrit sur une Ambre parfaitement réveillée. Elle parut légèrement étonnée de me voir mais la surprise sur son visage fit rapidement place à un sourire. Je l'enlaçai et l'embrassai. Elle me rendit mon baiser avant de m'attirer vers le lit.

Je me réveillai lorsque je la sentis bouger contre moi. Le jour s'était déjà levé. Je me rendis compte qu'elle était déjà réveillée et qu'elle me regardait, le sourire aux lèvres.

- T'émerges enfin ? s'enquit-elle.

- Plus ou moins... marmonnai-je.

Elle se rapprocha de moi et me chuchota :

- J'ai envie de toi.

Les derniers signes d'ensommeillement s'évanouirent aussitôt et mon désir pour elle s'embrasa. Les trois jours qui suivirent furent une alternance entre sexe, repas et dodo. Le temps fila à toute vitesse sans que nous nous en rendions compte.

- On est quel jour ? s'inquiéta soudainement Ambre.

- Aucune idée, pourquoi ?

Elle sortit du lit à la hâte pour aller chercher son portable.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? m'inquiétai-je. Pourquoi es-tu aussi pressée ?

- J'étais censée rentrer au plus tard deux jours après mon départ et ça en fait déjà trois. Ils vont s'inquiéter.

- Ils ne vont pas mourir s'ils attendent un jour de plus, lui fis-je remarquer.

- Le problème n'est pas là. Quand quelqu'un quitte notre village, s'il n'est pas revenu dans les quarante-huit heures, ils plient bagage au cas où il aurait été capturé par les soulbreakers. Ça évite les mauvaises surprises.

- Vous ne rigolez pas avec votre sécurité...

- Mieux vaut être un peu parano que mort.

Là elle marquait un point...

- Comment tu vas faire du coup ? m'enquis-je.

- En général ils laissent quelqu'un en arrière pendant quelques jours pour s'assurer que la personne qui est partie n'est pas juste en retard. Quand il me verra, il n'aura qu'à m'emmener au nouveau village.

- C'est déjà ça... Du coup tu acceptes de nous rejoindre ?

- Je t'ai déjà dit que oui. Quand je serai rentrée, j'en parlerai à tout le monde. Peut-être que d'autres voudront vous rejoindre. Passer mon temps à me cacher et à fuir est devenu insupportable. Je ne veux plus continuer comme ça.

Elle se mit à chercher quelque chose autour d'elle.

- Tu n'aurais pas vu mes vêtements ? me demanda-t-elle.

- Pas depuis les derniers jours, lui répondis-je en riant.

- Très drôle ! Maintenant aide-moi au lieu de raconter n'importe quoi !

La dernière fois que je l'ai vu habillé, il me semblait me souvenir que c'était dans le salon. Peut-être que ses vêtements étaient toujours là-bas.

Histoire d'un élémentariste 2 - AvènementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant