Loving at last (NIAN)

2 Second meeting

Après avoir réussi à m'extirper des bras de mon petit ami j'enfilai une veste par dessus mon t-shirt de pyjama et descendis prendre mon déjeuné à la cuisine. J'attrapai mon mug dans l'évier et fis couler du café. J'attrapai également un paquet de biscuit entamé qui traînait, ayant vraiment la flemme de me faire des tartines puisqu'en plus après je devrais tout nettoyer. J'allai par la suite m'installer sur le canapé, devant la télé.
Il était seulement huit heures et demi mais j'avais assez dormi pour une fois. Je trempai mes lèvres dans le café presque brûlant ce qui me donna des frissons puisque la température ne semblait pas très élevée ce matin.
Je pris mon téléphone afin de répondre à mes SMS, je me levai ensuite pour ouvrir les volets, il faisait plutôt beau et l'on entendait presque aucun bruit dehors. Il faisait tout de même frais alors je rentrai rapidement et attrapai la télécommande avant de me remettre sur le canapé.
Je restai là durant une bonne demi heure et j'entendis Paul descendre les escaliers. Je pouvais entendre à sa façon de marcher qu'il n'était pas bien réveillé.
Il se fit son café au lait et prit un morceau de brioche avant de venir s'asseoir à mes côté.

-Bonjour. Me dit-il.

-J'en connais un qui est mal réveillé. Lui dis-je en calant mes jambes sur les siennes.

-J'en connais une qui a bougé toute la nuit et qui m'a arraché toute la couette, qui en plus de ça est impossible à réveiller quand elle dort.

-J'me contrôle pas la nuit, désolée de t'avoir embêté. Dis-je en passant ma main dans ses cheveux.

-Tu as passé une bonne soirée hier?

-C'était super. Ton meilleur ami...Je ne l'imaginai pas comme ça.

-Ian? Tu t'attendais à quoi?

-J'sais pas, il est bizarre.

-Ah bon? Première fois que quelqu'un le trouve bizarre.

-Pourquoi tu ne lui as pas parlé de moi avant?

-Parce que je n'avais pas jugé que c'était le bon moment. J'voulais pas te brusquer en te présentant à mes amis et tout ça...

-Hier il a trouvé ça étrange qu'en trois ans il ne m'ait jamais rencontré. C'est ton meilleur ami, je pensais que tu lui aurais dis.

-Je me suis dis que tu préfèrerais que je ne le fasse pas.

-Et tu as bien fais. Ce n'est pas un reproche que je te fais.

Je lui dis ensuite que j'allais aller courir, j'avais besoin de me ressourcer, de me défouler et seul le footing m'aidait à évacuer les tensions accumulées, et dieu sait qu'il y en avait.
Nous finîmes de déjeuner ensemble, j'allais me lever pour aller m'habiller mais il m'enlaça, ne voulant pas me laisser partir. Je lui fis alors un câlin rapide, n'ayant pas vraiment envie d'être dans ses bras et tentai de m'extirper de ceux-ci sans grand succès.

-Aller, laisse moi y aller. Tu sais que ça m'agace quand tu es collant comme ça... Lui dis-je gentiment.

-Nina?

-Non, vraiment Paul, laisse moi.

Aussitôt il me laissa, il n'appréciait pas spécialement quand je lui faisais remarquer qu'il me collait trop. Il avait toujours été extrêmement protecteur envers moi, c'est adorable, et c'était bien pour cela que je l'aimais mais il en faisait parfois trop. Je suis quelqu'un d'assez indépendant, qui n'aime pas forcément, voire pas du tout, les câlins et les bisous toute la journée.
Je montai dans la chambre pour enfiler un jogging et un débardeur ainsi qu'une petite veste. J'attrapais mon téléphone et mes écouteur que je plaçai dans ma poche et mis mes chaussures de sport.
Je redescendis, saluai mon petit ami qui débarrassait, lui souhaitai une bonne journée et sortis de chez nous. N'ayant pas envie de courir en ville je décidai de prendre le bus afin de me rendre dans un parc.
Mon bus arriva quelques secondes après que je sois arrivée à l'arrêt, j'entrai donc et m'assis vers le fond, écouteurs dans les oreilles.
Après un peu plus de dix minutes j'arrivais enfin, il me fallait plus que cinq minutes pour arriver à destination.
Je reçu un message de Paul qui voulait savoir si je serais rentrée pour midi et si l'on pouvait manger ensemble. J'entrepris de lui répondre quand je percutai quelqu'un. Je fus aspergée d'un liquide brûlant et je poussai un petit cris au moment de la collision.
Je levai le regard, énervée, tombant sur une fille blonde qui se mit à s'excuser.