Chapitre 2

658 31 0
                                    

Nous avions loué des chevaux pour la route, car les chemins que nous prenions n’étaient point accessibles pour les charrettes. La nuit avait commencé à tomber, je ne connaissais pas les environs et je commençais à avoir des frissons. « Kevin » l’avait sûrement  remarqué car il me dit su un ton doux.

« -Nous allons trouver un endroit calme et assez éclairé par la lueur de la lune  pour pouvoir se reposer et pour pouvoir se nourrir.

-          D’accord, je te suis. »

Nous nous arrêtions dans une petite clairière où passée une rivière et qui étaient tout deux entourées et protégées par des arbres et des sapins énormes. J’avais froid, peur et inquiète d’être partis sans avoir dit à Alice où j’allais. Je voulais lui dire merci pour tout ce qu’elle avait fait pour moi  et que j’allais revenir dès que j’aurais finit. « Kévin » était entrain de déceler les chevaux et de s’occuper à les amener s’abreuver. J’avais la tache de faire la cuisine, j’allumais le feu avec mon pouvoir lorsque « Kevin » avait le dos tourné pour qu’il ne le voit pas. J’avais peur que des personnes ne connaissent le secret sur mon pouvoir, j’avais peur de moi-même, peur de ce que j’avais hérité de mes parents. Deux natures qui se battent entre elles, un combat acharné entre eux à l’intérieur d’un seul corps. Quand j’eus finit de faire le repas avec les provisions que « Kevin » avait ramené comme s’il était sur que je serai venu avec lui. Celui-ci me rejoignit. Nous nous sommes assis l’un en face de l’autre, et nous avons mangé en silence. J’avais commencé à avoir sommeil, lorsque j’entendis des loups hurlaient.

« - N’est pas peur. Me dit « Kevin ». A pardon, maintenant que j’y pense je ne me suis toujours pas présenté, je m’appelle Tristan et le reste je vous l’ai déjà dis.

-          Moi, vous savez qui je suis. Et je n’ai pas peur des loups. Au contraire, ils me fascinent plutôt.

-          Oh ! Vraiment ? Alors qu’ils sont responsables de la mort de votre père ?

-          Les vampires ne sont pas innocents non plus dans l’histoire ! C’est eux qui ont tué ma mère. Les deux clans sont fautifs. Je n’arrive pas comprendre cette guerre. Moi-même j’en vis une chaque jours depuis ma naissance et elle est plus forte depuis la mort de mes parents.

-          Que voulez vous dire ? Et ces loups-garous, enfin tous les loups garous sont des sauvages. Ce sont eux qui ont commencé.

-          Je ne peux vous dire des choses qui me concerne, je ne vous fait pas assez confiance pour cela. Mais c’est vous les vampires qui buvaient le sang de pauvres animaux sans défense pour vous nourrir. Et puis à l’époque j’étais trop jeune pour juger le fautif ou un clan en priorité.

-          Et bien vous devriez… »

Le loup que nous avions certainement entendu avant s’était avancé vers nous en haletant, et en boitant. J’avais accourus vers lui, Tristan voulait m’en empêcher mais je fus plus rapide que lui. Une balle avait transpercé la cuisse du pauvre animal, et elle était profondément loger.

« - Avez-vous une trousse de secours ?

-          Oui toujours en cas où j’aurais une petite soif… euh je veux dire une personne ou un animal à soigné.

-          Passez la moi, et dépêchez vous s’il vous plait. Lui avais-je demandé pressé.

-          Oui, ne t’énerve pas. Avit-il dit d’un ton calme.

-          Je ne m’énerve pas ! » Avais-je dis en ayant un œil bleu saphir et l’autre rouge sang. Avant que mes yeux ne changent de couleur il s’était précipité vers son sac et avait sortis une petite sacoche en cuir brune. Il accouru vers-moi, juste le temps que je puisse me calmer et que me yeux revinrent a la normal. J’ouvris la petite sacoche et j’en sortis une pince, de l’alcool pour désinfecter la plaie mais il n’y avait plus de bandages dans la sacoche.

« - Tiens-le ! Avais-je dit à Tristan.

-          Je ne touche pas à ca moi. Et je suis sur qu’il va me mordre.

-          Il ne le fera pas, et tiens le sinon je te mets un pieu là où je pense !

-          C’est bon, j’ai rien dit.

-          Alors fait ton boulot. »

Il ne dit rien pendant toute l’opération et tenu le loup pour qu’il ne puisse pas bouger pour ne pas par la suite aggraver sa blessure. J’avais réussis à retirer la balle incrustée dans la chair de l’animal. Je lui mis un peu d’alcool sur la blessure pour désinfecter et je déchirai un bout de mon haut qui servira par la suite de bandage pour que la blessure ne se réinfecte pas. J’eu un bref mais puissant frisson qui m’avait traversé tout le dos. Quelqu’un nous observait, le loup s’était remit debout tant bien que mal et il commençait à grogner en direction d’un buisson. Celui-ci commençait à bouger et à gigoter pour ensuite rendre visible une silhouette sortie de nulle part. C’était le jeune homme que j’avais vu la dernière fois juste après ma brève rencontre avec Tristan, c’était le loup-garou.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant