Chapitre 17 (fin)

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Je sentais une présence. Je ne voyais pas qui c’était. J’avais froid, je n’arrivais pas à bouger. « Où est ce que je me trouve ? » Pensais-je. J’ouvris les yeux et vis que j’étais enfermé dans la glace. Je me souvins du combat que nous avions eu plus tôt. J’essayais de me libérer de cette cage de glace. Une main vint se poser contre la paroi, je fis de même. Je reconnus tout de suite ces longs doigts, ca main. La glace au contact de nos deux mains enfin réunis commença à fondre. Une fois que la glace ne soutenait plus mon corps, je n’arrivais plus à tenir debout. Wiflried en larme me pris dans ces bras.

« - Je savais que tu vivais encore. Dit-il en larme, presque la morve au nez.

-          Tu m’as attendu tout ce temps ?

-          Il n’y a pas que moi qui t’ai attendu. »

Il me désigna un groupe de personne. Ma mère adoptive me tendit le bras et me serra fort contre elle. Tristan accompagné d’un homme s’approchèrent de moi.

« - Ma petite-sœur. Je te présente Kévin, c’était mon instructeur lorsque j’étais enfant. Voilà enfin le mystère du fameux « Kévin » qui est résolu.

-          Est-ce que je suis là depuis longtemps ?

-          Ca fera bientôt plus de trois mois. Wilfried ne voulait pas te quitter, quitte à rester à tes cotés toute la nuit.

-          Tu n’étais pas obligé de lui dire. » Répondit Wilfried rougissant.

J’esquissais un sourire et son regard s’illumina. Il approcha hésitant ces lèvres des miennes. Je lui pris la nuque et l’approcha de ma bouche. Puis il me porta telle une princesse. Nous nous retrouvions dans le château de mon père. Il était magnifique, fleurit et ensoleillé. Nous étions en été, les oiseaux chantaient. Une petite fille sauta dans les bras de Kevin en criant « papa », elle était dotée d’une queue et une paire d’oreilles de loup. Mon arrière grand-père s’approcha de nous et m’embrassa sur le front. Accompagnée de mon arrière grand-mère qui fit de même. De l’eau se mit à couler de la fontaine située au centre de la cour. Des roses poussèrent d’un coup et une brise d’air chaud caressa mes cheveux. Mes pouvoirs étaient revenus et je ne les craignais pas. Je me sentais bien, a part le fait que j’avais froid.

« - Qu’est ce qui est arrivé au roi Louis ?

-          En fait nous avions tous été surpris que tu t’enferme dans ce morceaux de glace. J’en ai profité pour lui donner le coup de grâce. Il est mort sur le coup. Et j’avais beau faire tout ce que je pouvais je n’arrivais pas à te sortir de cette prison. »

Un frisson me parcouru tout le long de mon corps. Wilfried m’emmena dans une grande pièce. Des draps en soi, de la fourrure et des couettes en coton étaient disposés sur un lit en bois de chêne. Il m’y déposa doucement pour ne pas me brusquer. Il se dirigea ensuite vers la porte mais je le retins par le bras, je ne voulais pas qu’il parte.

« - Tu dois te reposer Iluna.

-          Je ne veux pas, j’ai encore trop froid pour penser à dormir. En plus si je dors j’ai peur d’être encore enfermé dans la glace. »

Il se rapprocha alors de moi, me serra dans ces bras et je m’enfoui au creux de son torse. Ce n’était pas la chaleur qui émanait de son corps qui me réchauffais, mais plutôt le désir d’être enlacé. Je passais une de mes jambes sur la sienne et je m’entourais autour de lui pour finir à califourchon. Wilfried ne savait plus ou se mettre, il était gêné de la situation. Mais je voyais dans son regard le désir s’enflammé. Je l’embrassais fougueusement, je ne voulais qu’on ne fasse plus qu’un, j’avais bien trop attendu. Il caressa mon corps tout entier, je sentais son membre enflé. Nous nous sommes déshabillés petit à petit. Nos corps nu s’entrelaçaient, nos langues se caressaient. Pour qu’enfin nos âmes et nos corps ne fassent plus qu’un et même être. Nous étions en rythme, chacun suivait celui de l’autre. Je ne ressentais plus que le plaisir d’être aimé et d’aime, le plaisir de la chair de notre âme sœur. Je m’endormis d’épuisement contre lui, contre ce corps qui m’avait enlacé plus tôt. Je m’étais réveillé le lendemain matin, Wilfried m’observait amoureusement. Je ne devais pas être très belle au réveil, mais lui il ne voyait pas ces défauts.

« - Bonjour. Dit-il tout en me touchant une mèche de cheveux.

-          Bonjour. Répondis à man tour d’une petite voix.

-          C’est l’heure ma reine.

-          Ma reine ? Qu’est ce que tu veux dire par là ?

-          Et bien après la mort des deux précédents rois, Tristan est monté sur le trône comme tu n’étais plus vraiment disponible. Mais ce trône te revient et il va te laisser en disposer. Les loups-garous se sont ensuite manifester, et ce sont ralliés à ta cause. Ils veulent aussi pouvoir vivre tranquillement en harmonie. Nous avons été très surpris qu’il y est bien plus de couples composés des deux races. Maintenant à toi de mener ces deux royaumes en bonne voie.

-          Je ne veux pas le faire toute seule. Je ne serais jamais capable de le faire toute seule. J’aurais besoin de Tristan pour le royaume des vampires. Et de toi pour gouverner à mes côté en tant que Roi. »

Après tant d’aventure je pouvais enfin retrouver ma famille, en former une nouvelle et m’accepter. Je vivais dans le monde que mes parents avaient toujours essayé de mettre en place. Je pense qu’ils étaient très fiers de moi et content que finalement leur rêve commencé à se mettre en place petit à petit. Les vampires et les loups-garous s’entendaient bien, il avait tout de même quelque conflit mais je sais que je pouvais conter sur des personnes pour m’épauler. Les humains commencèrent aussi à se tourner vers ma cause. Bien sur je pourrais vous dire que nous vécurent tous heureux et que nous eurent beaucoup d’enfants. Mais ca c’est à vous de le deviner.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant