Chapitre 16

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Après quelques minute de randonné sur le dos des loups qui nous accompagné, nous arrivâmes enfin devant la grande porte du château. Tout les villageois des alentours, ce qui veut dire des vampires restaient cloitrés chez eux car il pouvait brûler au contact du soleil. Comparé aux nobles qui avaient trouvé le moyen d’échapper à cette éventualité. Il y avait bien moins de garde que la nuit dernière. Il ne fallu pas plus de deux trois coups d’épée de la part à Wilfried pour que le passage soit libre. Nous entrâmes dans le domaine, il n’y avait plus personne dans les alentours. Un grand silence régnait dans la cours, j’avais un mauvais pressentiment. Il se confirma lorsqu’une flèche en feu effleura ma joue, laissant derrière elle une fine ligne rouge sur mon visage. Les archers étaient dans les terrasses à l’étage. Ils pointèrent tous leurs arcs dans notre direction.

« - Qui ose s’aventurer dans le château du roi Edouard Strauss ?

-          Je suis Iluna ! Fille de Katia Wolfriand et William Strauss.

-          Laissez la moi. Je veux entendre ce qu’elle a à me dire. Un homme s’approcha de nous. Il était plutôt grand, une barbe de trois jours grisâtre, les cheveux couleur poivre et sel. Ses yeux étaient d’un rouge sombre, des cernes se dessinaient au dessus de ses pommettes.

-          Approche-toi. Le roi ne va pas se lever de son trône pour toi. S’écria un garde perché à l’étage.

-          Et qui va m’obliger de m’approcher ? Lui adressais-je.

-          Tu le fais. Sinon nous plantons des flèches dans les cœurs de tes amis. M’avais t’il menacé.

-          Grand-père. Arrête. Pourquoi continuer cette guerre. Entreprit Tristan.

-          Tu n’as rien à faire là Tristan. Retourne avec ta mère, elle te cherche depuis hier. Lui avais ordonné le roi Edouard.

-          Non je ne veux pas. Je ne veux plus de cette vie. Je ne vois pas en quoi les loups-garous sont mauvais.

-          Ils nous tuent, ils nous volent nos provisions, nous pillent. Et ils m’ont pris mon fils.

-          Non ! C’est vous qui avez tué mon père. Ne le niez pas. Je vous ai vu ! J’étais là ! De plus vous tuez des innocents, vous buvez le sang des humains et vous manipulez leurs esprits. N’accusez pas les autres alors que vous avez votre part de responsabilité.

-          Tu n’as pas le droit de parler. Ne me coupe pas la parole avorton.

-          Non. Je suis une princesse et je suis en première position pour la succession du trône. Vous me devez du respect car normalement vous ne devriez pas être sur le trône. J’ai la majorité, normalement c’est à moi que revient ce rôle. D’où le fait que Tristan n’a jamais pu y aller.

-          Assez. Tu ne monteras jamais sur ce trône. Tu es le rejeton d’un loup-garou.

-          Il n’y à rien qui stipule que parce que ma mère est un loup-garou que je ne peux monter sur le trône.

-          J’en ai assez. »

Il se leva et brandit son épée. Je ne voulais pas me battre avec lui. Mais je n’avais pas le choix s’il voulait m’écouter. Je pris la mienne et la pointa dans la direction du roi Edouard. Ce fut un dur et long combat. J’étais à bout de force et lui aussi. Tristan et Wilfried voyaient que je ne voulais pas qu’ils interviennent. Il laissa son arme de coté et sortit les crocs. Il se jeta sur moi, il s’arrêta in extrémiste de mon cou. Ma lame l’avait transpercé en plein cœur. Ses vaisseaux sanguins se vidèrent. Il devint de plus en plus pâle. Puis il se décomposa pour ne devenir que poussière. Ma lame tomba à terre en même temps que les restes de ce corps. Une femme arriva en panique, voyant les restes du roi elle émit un cri de frayeur. Lorsqu’elle vit Tristan à coté de moi elle devint blême.

« - Tue la mon fils. Tue cette chose. Ainsi tu pourras être roi.

-          Non je ne le ferais pas. Je ne t’obéis plus mère.

-          Tu vas le faire ! »

Elle tomba dans une rage folle, une aura noire s’émanait d’elle. Elle s’approcha dangereusement de nous. Les gardes ne bougeaient plus depuis ce qui venait d’arriver au roi, ils avaient bien trop peur. Arrivé à notre hauteur, elle tendit la main vers moi, elle me serra la gorge. J’étais entrain d’étouffer, de suffoquer, je n’arrivais pas  à me défaire de sa main. Tristan et Wilfried tentaient de retirer sa main de ma nuque, mais sans résultat. Mes forces commencèrent à partir petit à petit. Tristan se retira et alla chercher l’épée du roi Edouard.

« - Je ne voulais pas en arriver là mère. Mais tu ne m’en laisse pas le choix.

-          Tristan. Non. Tout ca je l’ai fait pour toi. Arrête.

-          Pardonne-moi. »

Il planta l’épée dans le cœur de sa mère. Des larmes de sang coulaient des yeux de cette dernière. Sa main se relâcha, ne laissant plus qu’une marque rouge sur mon coup. Elle devint de plus en plus blanche, pour ensuite que son corps rattrape toutes les années qu’elle n’avait pas prises. Elle ne devint qu’un cadavre en court de décomposition. Tristan détourna le regard ne pouvant pas regarder ce qu’il restait de sa mère. Une nouvelle armée se dirigea vers nous. Mais ce n’étais pas des vampires. C’était la troupe de la garde royal du roi Louis Wolfriand. Je vis mon grand-père loup arriver au loin, nous loups nous rejoignirent. Lorsqu’il m’aperçu il se dirigeait vers moi et tenta avec son armée de ma capturer pour pouvoir ainsi gouverner sur les deux royaumes. Wilfried tentant de me protéger libéra sa nature et il donna un énorme coup de griffe au roi. Ce dernier tomba à terre, Wilfried voulu finir le travaille mais je l’en empêcha. Mais lorsque mon amour tourna le dos pour vérifier que je n’ai rien, mon grand-père transperça l’abdomen de Wilfried. Ma tristesse éclata et tout mes sens se mirent à tourbillonner. Je m’enfermais dans ma bulle, me coupa du monde extérieur, priant que Wilfried vive. Je ne percevais plus rien du monde extérieur, les battements de mon cœur battaient de plus en plus longtemps pour terminer à ne plus battre.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant