Chapitre 5

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Les chants des oiseaux m’avait sortit de mon profond sommeil, on aurait cru une douce mélodie, une sorte de berceuse mais en beaucoup plus joyeuse. Lorsque j’avais tourné la tête vers le coté droit, je m’étais retrouvée face à face au visage de Wilfried. Il avait l’air paisible, on aurait dit le visage d’un jeune enfant innocent et apaisé. Il faisait sûrement un très beau rêve. Ses cheveux laissés tomber quelques mèches devant ses yeux, sa bouche était entrouverte donnant à ses lèvres l’envie de les toucher, de les embrasser. Ses longs cils lui donnaient un air tellement innocent qu’il n’avait pas lorsqu’il était éveillé. Soudain j’avais senti son souffle contre ma nuque. Je m’étais mis de nouveau à rougir, j’étais sortie d’un seul coup du lit et je m’étais dirigée vers la cuisine. J’avais aperçu mon arrière grand-père assis près de la table dévorant les restes de sanglier que Wilfried et moi nous étions allés chasser la veille.

« - Bonjour, ma chérie tu as bien dormis ? M’avait-il demandé.

-          Hey, oui bien sur. Mais tu manges déjà de la viande dès le matin ? Avais-je demandé à mon tour.

-          N’oublie pas que je reste quand même un loup-garou malgré mon âge, je mange souvent pour ne pas dire tout le temps de la viande. M’avait-il dit avec un petit sourire au coin des lèvres.

-          C’est vrai, j’avais presque oublié, en même temps tu ne montre pas souvent ta véritable nature.

-          Il n’y à pas de véritable nature dans ce monde mon enfant. Comme tout être vivant n’a pas forcément d’intentions noires ou blanches, ça peut être gris aussi. Pour résumé personne n’est réellement ce qu’elle veut bien faire croire. Qu’est ce que ça veut dire pour toi « véritable nature » ?

-          Hé bien pour moi ça voudrait dire que la personne révélerait ses véritables sentiments ou sa véritable personnalité. Lui avais-je répondu.

-          Alors pour toi, je ne serais qu’une grosse bête sauvage ? Avait-il demandé d’un ton interrogateur.

-          Non, pas du tout, ce n’est pas ce que je voulais dire. Je ne voulais pas te vexer, ce n’était pas mes intentions.

-          Ne t’inquiète pas, je sais très bien que ce n’était pas ton intention. »

M’avait-il répondu avec un grand sourire tout en tendant les bras en ma direction. Je m’étais dirigée vers lui et je l’avais serré très fort. Wilfried était sorti de la chambre où nous dormions tout deux il y a peu de temps, il s’était dirigé vers nous.

« - Moi aussi j’a le droit à un câlin ? Dit-il avec un sourire séducteur au coin des lèvres qui lui donnait un charme ravageur.

-          Bien sur que…non. C’est un câlin familial, rien de plus. Lui avais-je répondu à mon tour avec un grand sourire, mais au fond de moi je voulais lui faire plus qu’un simple câlin, mais je ne pouvais rien lui dire.

-           D’accord, d’accord, je n’insiste pas plus longtemps. Avait-il dit d’un visage déçu.

-          Bon maintenant remplissez vous le ventre, car il est presque midi passé. Vous devez avoir très faim, et puis vous aviez l’air d’être énormément épuisé hier.

-          Effectivement maître, votre arrière petite fille à dormit comme une souche et elle à l’air beaucoup plus inoffensive que quand elle est consciente. Avait-il dit avec un petit ricanement.

-          Arrête ne te moque pas de moi, c’est plutôt toi qui a dormis comme un bébé. Tu as l’air beaucoup plus gentil qu’a ton habitude quand tu dors. Lui avais je lancé à la figure.

-          Mais c’est qu’elle pourrait mordre la petite fille.

-          Arrêter tout les deux, vous avez une longue route à faire à partir d’aujourd’hui. Vous devrez aller au temple de Luna. C’est à elle que tu dois demander conseil, en ce qui concerne toi et tes tatouages, et ce que tu veux accomplir.

-          Tu nous accompagnes. Avais je demandé comme si j’avais peur de faire cette longue route avec seulement Wilfried.

-          Non ma chérie, mais vos loups oui.

-          Nos loups ? Mais je n’en ai pas. Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie.

-          Ta mère me les avait confié, d’abord celui de Wilfried lorsqu’il venait de naître, je n’ai jamais sut pourquoi elle s’intéresser déjà à lui mais j’ai gardé son loup avec moi. Pui lorsque tu es née ma chérie elle m’en a confié un autre. Elle m’a fait promettre de vous les donner lorsque vous vous aventureriez sur un chemin où vous changeriez le monde. Et c’est ce que je fais, maintenant ils sont entièrement à vous. »

Les deux loups que j’avais vus la veille lorsque j’étais rentrée pour la première fois dans cette demeure. L’un était d’un noir pur et l’autre d’un blanc immaculé. Le loup à la robe noire avait des yeux rouge sang, alors que le loup à la parure blanche avait les yeux d’un bleu topaze exactement  comme ceux de Wilfried. Je ne savais pas lequel était le mien, mon arrière grand-père nous à alors annoncé que ce sera eux qui choisiront le moment où nous le sauront. Ils sont nées en même temps que nous, ils sont comme notre deuxième moitié à peu près, et que lorsqu’ils nous choisiront nous pourrons à ce moment là leur donner leurs prénoms. J’avais commencé à préparer un sac avec de quoi nous nourrirent tout les quatre, deux couvertures, de quoi allumer un feu et une trousse de soin avec cette fois ci des bandages, on ne sait jamais ce que nous réserve le destin. J’étais prête à partir à l’aventure, je ne voulais pas passer devant le miroir, je ne m’habituer toujours pas à mes tatouages, surtout ceux dans le visage. J’avais l’impression d’être une personne difforme, même si Wilfried et mon arrière grand-père, enfin surtout Wilfried qui disaient le contraire. Des fois j’ai l’impression qu’il essaye de m’amadouer ou de me flatter. Wilfried avait emmené des montures devant la petite maison, il y avait un bel étalon et une magnifique jument. Le mâle était d’un noir luisant comme l’un des loups que mon patriarche nous avait donné, et la femelle était d’un blanc éclatant pareil à celui de l’autre loup. Je m’étais demandée même si le loup blanc serait une femelle et le loup noir un mâle, mais on verra ça plus tard. Wilfried avait voulu m’aider à monter sur le dos de ma jument car sois disant je ne serais pas assez grande en taille pour y arriver toute seule, mais je lui avais fait très bien comprendre que je n’avais besoin d’aide de personne. J’étais montée sur ma jument sans difficulté et j’avais commencé à la mettre en marche. Wilfried m’avait suivit et les loups firent pareil, c’est ainsi que notre voyage vers le temple de Luna déesse du pouvoir et de la fécondité.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant