Chapitre 6

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Après un long moment de marche la nuit avait commencé à tomber, je m’étais sentis libre, tellement libre que mon apparence de louve avait fait surface. Avant de m’en rendre compte moi-même. Wilfried me l’avait fait remarquer.

« - Mademoiselle vous avez repris votre forme de louve, même si elle est très jolie, nous devrions mieux de ne pas nous faire remarquer.

-          Mais nous sommes en pleine forêt, qui veux tu que je choque sous cette forme. Et puis de toute façon je choquerais quelqu’un rien qu’avec mes tatouages sur tout le corps.

-          Il y a personne certes dans la forêt, mais ça serait plus sur. On ne sait jamais, il peut très bien y avoir des rôdeurs dans le coin. M’avait il dit d’un ton protecteur. Et j’aime beaucoup tes tatouages moi. Avait-il dit ensuite en chuchotant mais je ne suis pas sur d’avoir réellement compris ce qu’il avait dit.

-          D’accord, c’est bon je reprends forme humaine. » Lui avais-je dis d’un air agacé.

Nous nous étions arrêtés près d’un petit ruisseau pour que nos montures et nos loups puissent s’abreuver. J’avais sortis des allumettes de l’un des sacs pour pouvoir faire un petit feu, pour nous réchauffer et par la même occasion pour pouvoir au moins faire une cuisine correcte. Wilfried pendant ce temps était allé chercher plus de petit bois pour pouvoir nourrir le feu. Il avait déposé les branches et les brindilles sur le sol et j’avais allumé l’allumette tant bien que mal car je ne voulais pas user de mes pouvoirs. J’avais commencé à cuisiner les aliments que j’avais pris la veille de chez mon arrière grand-père. Après avoir finit de manger et d’avoir lavé les bols et les fourchettes en bois, j’avais décidé qu’il serait temps pour moi d’aller au moins me laver, car je me sentais sale et je ne voulais pas que Wilfried est une mauvaise image de moi. Je m’étais dirigé vers le point d’eau et j’avais commencé à me déshabiller. Wilfried avait été prit de panique et c’étais retourné vers les chevaux pour les desceller le temps que je finisse de me laver. L’endroit était magique, il y avait un magnifique ruisseau, des fleurs poussaient de partout et tous les arbres qui poussaient dans les alentours étaient majestueux. J’avais une certaine gêne malgré tout d’être nue devant Wilfried et pourtant j’avais l’habitude de prendre des bains communs avec les autres habitant de mon village, que ce soit des hommes ou des femmes. Peut être que Wilfried était quelqu’un de spécial pour moi, mais je ne savais pas ce qu’étais ce sentiment, je ne l’avais jamais ressentis auparavant. Avant de sortir de l’eau le loup noir m’avait tendit une serviette, tendit que le loup blanc m’avait tendu des vêtements. Le temps avait commencé à se refroidir, j’avais décidé alors de sortir des couvertures de mon sac. J’avais remarqué que les loups commencés aussi à avoir froid, je leurs avais donné alors une de mes couvertures et l’autre je l’avais donné à Wilfried, mais celui-ci avait refusé et m’avait mit la couverture autour de mes épaules. Il était si proche que j’avais repensé à ce matin lorsque je l’avais vu avec une expression juvénile mais tellement sexy, que je m’étais mise à rougir.

« - Je te fais de l’effet on dirait. M’avait il dit avec un sourire au coin des lèvres qu’il savait très bien faire et qui lui donnait un charme fou.

-          Non pas du tout. Lui avais dis tout en détournant le regard, mais toujours en rougissant.

-          Je vois quand tu mens, ça te donne un air vraiment très mignon. »

Après avoir finit sa phrase, il avait commencé à me caresser la joue, il passait ses doigts sur mes tatouages et ils avaient suivit leurs trajectoires. Tout les endroits où Wilfried me touchait me brûlaient, j’en voulais plus, je le veux pensais-je. Mais la réalité m’avait rattrapé et je ne voulais pas que Wilfried subisse le même sort que mes parents, je ne voulais plus perdre personnes.

« - Qu’est ce que tu croit faire ? Lui avais-je demandé.

-          Rien, enfin je croyais que je te plaisais, enfin tu me plais beaucoup aussi, enfin je veux …

-          Ne dit rien de plus. L’avais je interrompus. Ca ne pourra pas marcher entre nous.

-          Mais pourquoi ? M’avait-il demandé d’un ton triste.

-          Ce n’est pas ta faute mais la mienne, maintenant prend cette couverture.

-          Je préfère te la laisser, je n’ai pas envie que tu attrape froid. M’avait-il dit gentiment. »

Je m’étais adossé aux loups qui m’avaient servit de coussins, je m’étais sentis en sécurité avec eux à mes cotés. Tout à coups la déesse Luna m’était apparue en rêve. Elle était vêtue d’une longue robe blanche à dos nu, elle était vraiment magnifique.

« - Mon enfant, pourquoi refuse tu tes propres sentiments ? Tu es amoureuse de lui, non ?

-          Oui je l’aime, mais je ne veux pas qu’il soit en danger par ma faute, je ne sais même pas de quoi je serais capable.

-          Alors essaye de regarder au fond de ton cœur, maintenant et dit moi ce que tu vois, concentre toi.

-          D’accord je vais essayer. »

J’avais fait ce qu’elle m’avait dit de faire, je m’étais concentrée. J’avais vu un loup-garou et un vampire ce battre entre eux. Je voulais leur demander pourquoi est ce qu’ils faisaient cela mais aucuns sons n’étaient sortis de ma bouche. Ils s’étaient retournés vers ma direction et j’avais vus que les deux individus étaient en réalité moi.

« - Que vois-tu mon enfant ? M’avait demandé la déesse Luna.

-          Je me vois moi, mes deux natures qui n’arrêtent pas de se battre, mais je ne peux pas leur dire d’arrêter.

-          Car tu ne le veux pas réellement et tu dois être dans mon temple pour pouvoir avoir assez de pouvoir pour leur parler. Alors je te dis à bientôt mon enfant, rendez-vous dans mon temple. Et d’ici là approfondi ta relation avec ce jeune homme, je suis sûr que vous arriverez à faire de grandes choses ensembles, je suis même certaine que vous pourrez changer le monde.

-          Que voulez vous dire. Ne partez pas ! »

Trop tard, la déesse Luna était déjà partit. J’avais entendu une voix qui m’avait appelé, je crois « Ilu… Iluna ». Mais qui est-ce qui pouvait bien m’appeler. Je m’étais réveillé, Wilfried avait son visage devant le mien. Il avait l’air d’être vraiment très inquiet.

« - Qu’est ce qu’il y a ? Lui avais-je demandé encore mal réveillé.

-          Mais tout à coup tu as crié «  ne partez pas ! », alors j’ai crus que tu faisais un cauchemar. Alors j’ai voulus te réveiller gentiment mais tu ne réagissais pas alors j’ai crié plusieurs fois et puis voilà où on en est.

-          Je … je suis désolé de t’avoir réveillé. Lorsque j’avais finit ma phrase, j’avais repensé à ce que la déesse Luna m’avait dit dans mon rêve à propos de Wilfried.

-          Ce n’est rien de t’inquiète pas. M’avait-il dit avec un grand sourire. Bon maintenant il faut tout ranger car l’aube va se lever et nous devons partir. Surtout il ne en aucun cas laisser des traces de notre passage. »

Nous avions commencé à tout ranger et à mettre les selles à nos montures. J’avais rangé toutes les couvertures utilisées. Nous nous étions mis en route, j’avais dit à Wilfried qu’il fallait que nous nous dirigions vers le temple de Luna pour que je puisse régler quelque chose de très important et nous avions commencé à marcher dans la direction que j’avais souhaitée.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant