Entre deux mondes

Chapitre 9

J’étais dans un endroit complètement noir, on ne pouvait rien discerner. On aurait dit que l’endroit où je m’étais trouvée n’avait aucunes profondeurs. Mais je pouvais percevoir un son, tout mes sens étaient en éveil, une délicieuse odeur avait traversé mes narines. J’avais décidé alors de suivre cette odeur, elle m’était familière, mais je ne pouvais pas dire ce que c’était. J’étais arrivé à des marches, la source de ce délice provenant du haut de ces marches. Je les avais gravis, je m’étais retrouvée face à un énorme trône. Deux torches étaient dressées de chaque côté de celui-ci. De magnifiques gravures ornaient le trône. D’un coup une présence avait bougé sur le trône. C’était … un verre à la main, cette odeur délicieuse venait de ce verre, un liquide rouge écarlate.

« - Mon enfant, que regarde tu avec cette insistance ?

-          Votre verre, qu’est ce qu’il y a dedans ? Quel est ce liquide ?

-          Tu le sais très bien non ? Enfin, le vampire en toi le sait sûrement.

-          Du sang …

-          Tu as tout juste mon enfant. Et ca fait bien trop longtemps que tu n’en as pas bu, tu ne pourras plus continuer comme ca. Vas-y boit. »

M’avait-elle ordonné tout en me tendant son verre d’un geste calme. Je ne pouvais pas le nier, j’avais faim, j’avais soif. J’avais sentie ma gorge s’assécher à la vue du liquide et à l’idée que j’allais boire ce liquide, il fallait que j’étanche ma soif. J’avais pris le verre de la main de Spectra et je m’étais délecté de ce liquide de jouvence. J’avais l’impression de revivre, rien que le fait d’avoir trempé mes lèvres ca m’avait alors donné un plaisir fou, qu’est ce que ca donnerai avec un humain ? De prendre le sang directement à la source. Soudain je m’étais rendu compte de ce que je venais de penser, ce fut comme une claque, je ne veux plus faire de mal à personne, il ne faut pas que je pense que les humains sont de la nourriture. J’avais jeté le verre au loin, de dégout de ce qui venait de ce passer … m’avait regardé d’un ton interrogateur.

« - Que ce passe t’il mon enfant ? Pourquoi avoir jeté ce verre ?

-          Je ne veux pas devenir un monstre qui ce pense supérieur en traitant les autres comme des êtres qui n’en valaient pas la peine.

-          Tout le monde n’est pas comme ca et puis c’était du sang d’animaux. Rien à voir avec celui d’un humain. Mais comme tu ne l’as jamais bu comme tel tu ne l’as sûrement pas reconnu.

-          Si c’est vous qui le dite alors je vous crois. Mais ce n’est pas réel. Je ne l’ai pas réellement bu, ce n’est qu’un rêve.

-          A toi de croire ce qui est réel ou non. Je ne vais pas t’obliger à croire quelque chose que tu ne veux pas. Tu vas bientôt ta réveiller alors je vais te dire pourquoi je suis venu dans tes songes. Après que tu seras allée au temple de Luna. Viens donc dans le mien, mais fait attention comme c’est dans le territoire des vampires. Et surtout fait attention à … »

Je m’étais réveillée dans un bain de soleil, l’eau du ruisseau s’écoulait toujours aussi calmement que la veille. Une odeur alléchante m’avait caressé les narines. J’avais ouvert les yeux un peu à contre cœur, le soleil m’avait aveuglé, j’avais alors poussé un petit cri de rage. Un arrière gout de cuivre m’avait fait me souvenir du rêve avec Spectra. Et de ce qu’elle m’avait dit sur le fait de croire ou non. J’avais cherché un animal avec une marque de morsure. J’avais alors aperçu que le loup noir avait une marque de deux crocs au niveau de sa patte. J’avais léché la blessure pour qu’elle puisse ce refermer et pouvoir guérir. J’avais aperçu au loin un petit feu avec Wilfried et les autres humain tout autour. La délicieuse odeur provenant de là-bas, je m’étais alors dirigée dans leur direction, plus je m’approchais de ma destination et plus l’odeur devenait de plus en plus forte. Six poissons grillés tranquillement sur le feu crépitant. Des pommes bien mûres étaient disposées dans un récipient à côté des humains. J’étais arrivée à leur hauteur, l’humain prénommé Maxime qui à la veille avait dit qu’il avait vu un loup-garou manger un humain, m’avait alors tendu une gourde. Je l’avais pris en main et je m’étais alors passée la question si il avait un piège et à peine j’avais pensé cela, que Maxime alors avait repris la gourde bu quelques gorgées et il m’avait alors retendit la gourde pour me rassurer. J’avais bu alors plusieurs gorgées. Wilfried m’avait alors regardé et m’avait demandé.