Après quelques minutes de marche nous tombâmes nez à nez avec mon arrière grand-mère vampire. Je la serra dans mes bras puis elle fit de même pour Wilfried. Ce dernier ne savait plus où se mettre devant un membre de la famille royale, ma famille. Tristan se rapprochait de nous et mon arrière grand-mère versa quelques larmes en l'apercevant.
« - Oh mon garçon, mon petit. Je suis heureuse que tu es ouvert les yeux.
- Oui, c'est grâce à Iluna. C'est elle qui m'a fait changer d'avis. Je ne peu toujours pas pardonner à mon père ce qu'il a fait à ma mère.
- Puis-je te dire quelque chose ?
- Oui bien sur.
- Ton père à toujours pensé à toi. Il a voulu te récupérer mais ta mère l'a menacé et il n'a pas pu. Il t'envoyait toujours des jouets en bois rare, celui qui ne pouvait blesser les vampires.
- Oui, j'en recevais chaque années jusqu'à ce que ...
- Oui, il pensait à toi et la mère d'Iluna l'aidait toujours à choisir les plus beaux.
- Pourriez-vous aller avec elle à la maisonnette ? J'ai besoin d'être seul.
- Bien sur. Reviens quand tu seras serein.
- Merci Iluna.
- A tout à l'heure. Dit Wilfried.
- Oui. »
Mon arrière grand-mère, Wilfried et moi nous nous dirigions vers le chalet. Nous nous chargeâmes du diner et de préparer assez de lit pour que tous puissent avoir un endroit où dormir. Malheureusement il n'y avait pas assez de lit, il en manquait un. La vieille femme dit qu'elle pouvait très bien ne pas dormir. Mais j'étais persuadé qu'elle était à bout de force. Je lui dis gentiment qu'elle devait de reposer, que nous trouverons une solution entre nous. Tristan nous rejoins quelques minutes plus tard, nous l'attendions pour pouvoir commencer à manger. Il s'assit à côté de notre matriarche et nous commencèrent à savourer le buffet. Du lapin, du canard, des fruits et des légumes de son potager. De quoi casser les stéréotypes de l'image que les humains ce font des vampires. Après avoir finit le repas, mon arrière grand-mère alla se coucher dans son lit. Tristan et Wilfried se mirent d'accord pour que moi je prenne un matelas. Tristan dit à Wilfried qu'il pouvait prendre le lit mais celui-ci refusa. Ils commencèrent à se disputer. J'étais à moitié consciente. J'attrapais l'un des deux par le bras et l'attira à moi. Je ne savais pas qui avait été pris dans mes filets. Je me réveillais dans les bras d'un homme. Je ne me souvenais plus très bien, ni du pourquoi, ni du comment on était arrivé dans cette situation. Je me demandais qui pouvait être celui qui partageait ma couette. Le corps de l'individu émanait de la chaleur. Des cheveux blancs me tombèrent devant le nez. Je n'eu pas à réfléchir longtemps pour savoir qui était face à moi. Le souffle chaud de Wilfried me caressa doucement la joue. Je le contemplais longuement, il commença à rougir et ouvrit les yeux.
« - Est-ce que tu vas continuer à m'observer longtemps comme ca ? J'ai quelque chose sur le visage ?
- Ah ! Euh... non. Ce n'est pas.... »
Il rit et il approcha dangereusement ses lèvres de ma bouche. Je ne bougeai pas, j'attendais ce moment depuis un moment. Je pouvais enfin l'aimer, je n'avais plus peur de le blesser. Il les posa et un feu d'artifice éclata dans ma tête. C'était magique, il caressa mes bras, puis ma taille et pour finir mes cuisses. Nous n'étions plus dans la petite maisonnette. Nous étions dans notre propre monde, là où rien ne peut nous atteindre. Mais quelqu'un nous ramena à la réalité, Tristan.
« - Bah alors les amoureux, s'il vous plait aller faire ca ailleurs.
- Désolé. »
Je me levai et alla prendre l'air. Wilfried me suivit comme s'il savait que je voulais qu'il vienne. Nous allions nous mettre un peu plus loin de l'habitation. Nous nous regardâmes, il me plaqua d'un coup contre le tronc d'un arbre. Il m'embrassa plus fougueusement, ces oreilles et ca queue commencèrent à faire leur apparition. Il était en rut. C'est vrai que nous étions au printemps. Je le repoussais pour ne pas finir en bouillit. Je cherchais un point d'eau et l'éclaboussa pour qu'il reprenne un tant soit peu ses esprits. Il me regarda l'air surpris, il regarda attentivement mon cou. Je voulu m'avancer vers lui mais il se cacha derrière un buisson comme un louveteau apeuré. Je posais ma main sur son épaule, il frissonna.
« - Pourquoi as-tu peur tout d'un coup comme ca ?
- Je ne veux plus te sauter dessus. En plus je t'ai laissé une marque sur le coup. Je regardais mon reflet dans le lac et je vue une petite tâche rouge. Un suçon.
- Mais voyons ce n'est rien, ca disparaitra dans quelques jours. Et puis je suis contente que nous ayons les mêmes sentiments alors ne gâche pas tout pour une si petite chose. Si tu veux je peux t'en faire un aussi. »
Je le pris dans mes bras, il essaya de s'en défaire. Je posais mes lèvres sur sa nuque, lorsque je les retirai, une petite tache rouge commença à apparaitre. Il rougit à cette action aussi provocante. Moi-même après avoir réfléchi à mon acte, je me suis mise à devenir toute rouge pivoine. D'un coup je vis des gardes arriver au loin dans notre direction. Nous nous cachâmes derrière de grandes haies. Ils étaient sûrement à la recherche de Wilfried et de moi. Je devais prévenir Tristan et mon arrière grand-mère de leur venu. Mais je ne trouvais pas une seule issue, de plus Wilfried me retenait si fort que je ne pouvais bouger malgré toute ma volonté. L'armée repassa par le même chemin mais en sens inverse. Ils n'y avaient personnes en plus par rapport à leur précédent passage. Ce fut un énorme soulagement pour moi. Nous retournâmes au chalet où Tristan nous attendaient de pieds ferme. Il resta bouche bée à la vue du suçon sur mon cou. Il lança un regard à Wilfried, ou pouvait presque croire qu'ils se lancèrent des éclairs. Je retournais à l'intérieur, mon arrière grand-mère était debout, elle me sourit et expira un petit rire presque inaudible. Elle se doutait sûrement ce qui venait de se passer, elle avait vécu assez longtemps pour voir tellement de chose que plus rien ne l'étonnait.
« - Vous devriez commencer à préparer vos affaires si vous voulez aller à la cour du château. Le roi y sera aujourd'hui. Si tu veux lui parler ca sera aujourd'hui. Mais faites attention à vous.
- Oui, tu as surement raison. Je vais prévenir les garçons que nous partons. »
Après avoir salué une nouvelle fois mon arrière grand-mère, nous partîmes, Tristan, Wilfried et moi en direction du château. J'étais prête à me battre pour me conviction et j'espérais secrètement que mon grand-père voudrait bien coopérer.

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Entre deux mondes
FantasiNotre histoire se situe dans une époque et dans un lieu ou l’homme, l’être humain banale n’a pas sa place. Mais où des êtres surnaturel, vivent en harmonies ou presque. Comme l’avidité est dans le cœur de tout être vivant, elle amène parfois à la f...