Chapitre 14

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Je descendis les longs escaliers qui descendirent jusqu'à arrivé à une porte au bois épais. Sûrement pour éviter les fuites. Des soldats de la garde arrivaient dans ma direction. Je décidais de me cacher pour qui ne me voit pas. Arrivé à ma hauteur je leur sautais dessus et ne leur laissa pas le temps de dire un seul mot que je leur coupais la tête avec mon épée. Ils ne formaient plus qu’un tat de poussière. J’enfilais alors une armure de l’un des gardes et cacha l’autre ou j’étais la veille. J’ouvris la porte et je tombais nez à nez avec un autre homme qui gardait la porte. Il ne se doutait de rien grâce à la visière du casque qui me cachait presque tout le visage.

« - Pourquoi caches-tu ton visage jeune femme ? Je réfléchis un instant avant de répondre.

-          Je le cache car j’en ai honte. Un humain m’a attaqué avec de l’eau bénite. Depuis mon visage n’est même plus reconnaissable. Dis-je en modifiant ma voie pour la faire plus adulte.

-          J’en suis désolé pour toi. Que veux-tu ? Ne doit-il pas y avoir quelqu’un d’autre avec toi ?

-          Non, je suis bien assez forte pour être seule. Je n’ai nullement besoin de quelqu’un d’autres. Je dois venir chercher le chien qu’un groupe d’humain à ramener.

-          Le loup est au fond de ce couloir. Méfie-toi. Même si c’est un animal il est tout de même rusé.

-          Je m’en souviendrais merci. »

Je me dirigeais vers l’endroit qu’il venait de m’indiquer. Des détenus me regardaient avec haine. Certains me jetais même le pain rassit qu’on leur avait donné à manger. Les insultes volaient de partout et elles m’étaient toutes destinées. J’arrivais enfin au bout de ce cauchemar. Wilfried était couché au fond de sa cellule. Je repris ma voix rauque et je dis :

« Le prisonnier est attendu dans la cours. »

Il se laissa faire, je le menottais et je me dirigeais vers la sale où j’avais vu la déesse Spectra la veille. Wilfried décida au moment où nous arrivions dans la pièce de se débattre pour s’échapper. Il me donna un grand coup de pied ce qui m’expulsa à quelques mètres de lui.

« - Wilfried, c’est moi. Dis-je d’une petite voix faible.

-          Iluna. Mon dieu mais que fais tu ici ?

-          Je suis venu te sauver bien sur. Et ca a été plus rapide que prévu d’ailleurs.

-          Merci. »

Il voulu me prendre dans ces bras mais il se résigna à la dernière minute. Je le fis à sa place, je me jetais sur lui et passa mon bras autour de sa taille tout en me collant à lui. Ses vêtements étaient déchirés de partout, ce n’était plus que des allions. Il avait quelques cicatrices au niveau des bras et du torse. Il me rendit son étreinte et nous restons comme ca sans bouger et sans dire un seul mot. Mais quelque chose, non, plutôt quelqu’un vint déranger notre petit moment de bonheur. C’était Tristan.

« Comme c’est mignon ces retrouvailles. Mais pas pour longtemps. Je vais m’assurer que vous ne vous retrouviez plus »

Il se jeta sur Wilfried. Ce dernier me poussa pour que je ne sois pas pris dans le conflit. Tristan brandit son épée et la fit danser dans les airs. Wilfried l’évitait comme il put. Je lui jetais mon épée pour qu’il puisse se défendre. Les lames s’entrechoquaient, firent des étincelles. Ils libérèrent tout deux leurs nature et combattirent comme de vrai animaux. Je ne pouvais plus en supporte d’avantage. J’attachais Tristan contre un arbre avec des lianes et j’encerclais Wilfried d’un rond de feu grâce à mes pouvoirs.  Je me sentais forte et sûr de moi. Je pouvais enfin maitriser mes natures.

« - Pourquoi fais tu ca Iluna ? M’avais demandé Wilfried.

-          Tristan dis moi pourquoi est-ce que tu veux à ce point me faire du mal. Je ne t’ai rien fais.

-          Tu as fais souffrir ma mère. Je voulais te rendre la pareille.

-          Je ne sais même pas qui est ta mère.

-          La reine de ce royaume.

-          Mais pourquoi ?

-          Ton père, mon près à rencontrer ta mère.

-          Ton p… père. Tu veux dire que …

-          Et oui. Bonjour demi-sœur « chérie ».

-          Mais comment ca ce fait ?

-          Je suis né quelques années avant toi. D’un mariage arrangé certes, mais je suis tout de même venu au monde pour monter sur le trône. Mon père n’en a jamais rien eu à faire de moi. Et lorsqu’il à rencontrer ta mère, la mienne est tombée dans la folie. Elle les a dénoncés lorsqu’elle a appris que tu étais né.

-          Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ?

-          Car notre père n’allait plus sur le trône, c’était donc à moi que revenais le titre de roi. Mais tu es né et ca a fait toute la différence car tu pouvais monter à ma place.

-          Tu me haïs alors.

-          Je t’ai haï lorsque tu as mis ma mère dans cet état. Mais après t’avoir rencontré j’ai tout de suite changé d’avis. Tu vivais tout de même heureuse malgré la mort de tes deux parents. Tu aidais même ceux qui avaient causé leur mort. Et tu étais forte. J’ai voulu te protéger car tu n’étais plus une étrangère à mes yeux. Mais ma petite sœur. Je ne veux plus de cette guerre, je veux t’aider dans ton projet. Je le libérais, je voyais dans ces yeux qu’il était sincère.

-          Et moi on m’oubli ? Di Wilfried. Au fait merci Tristan pour la nourriture.

-          Comment ca ? Demandais-je.

-          Et bien, Tristan m’avais déjà tout raconté et il m’a apporté de la meilleurs nourriture que celle qu’on nous servait. D’abord je me méfiais puis je lui ai fait confiance.

-          Nous devions partir avant que quelqu’un nous voit ici.

-          Prenons cette sortie. »

Je me dirigeais vers le passage de la grotte que j’avais pris pour venir dans le château. Les chauve souris me suivirent et m’encouragèrent dans mon futur projet. La petite qui m’avait guidé me félicita de mon « combat » entre Spectra et moi. Je les remerciai et j’arrivais enfin au bout du tunnel, suivit de Wilfried et de Tristan. Le loup blanc nous attendait à l’entrée. Il remua la queue, heureux que je sois de retour avec Wilfried. Mais dès qu’il vue Tristan il se mit en position d’attaque. Je le rassurais et monta sur son dos. Nous descendîmes la montagne. Arrivé en bas. Fatigué par tous ces périples. Nous décidâmes d’aller trouver un endroit éloignés du château pour pouvoir nous reposer.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant