Chapitre 7

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Nous nous étions arrêtés dans un petit village d’humain. Tous les villageois étaient en train de ranger leurs stands et leurs affaires. Le marché était vraiment vivants, les enfants chantaient et dansaient sur de comptines joyeusement. Je les avais regardées tout en souriant et en riant avec eux. Tout le monde nous avait salués avec de grands sourires et des signes de mains. Mais pourquoi étaient-ils tous gentils, je ne leur faisais pas horreur avec ces tatouages qui montraient à tout le monde ma nature ? Nous avions traversé le reste du marché pour ensuite arriver vers des ruelles un peu plus calme, nous avions cherché une auberge où nous pourrions dormir. Malheureusement toutes les chambres que nous aurions pus louer étaient soit trop chère ou il n’y en avait plus tout simplement. Nous avons alors continué nos recherches lorsque j’avais entendus un cri d’enfant. On aurait cru qu’il avait demandé de l’aide, alors je m’étais précipitée vers la direction des cris d’alerte. Lorsque je m’étais rapprochée de la victime j’avais remarqué qu’en bruit de fond de ces appelles il y avait un bruit de courant d’eau. J’avais continué de galoper vers ce que je pensais être une rivière. Lorsque j’étais arrivée à ma destination, j’étais descendue de ma monture et je m’étais dirigée vers le bord de la rivière. Il y avait un petit garçon qui était accroché à une branche au beau milieu de la rivière.

« - Au secours ! Avait crié le petit garçon.

-          Je suis là petit ! Accroche-toi bien ! Je vais venir te sauver ! Lui avais-je dit essayant de le rassurer.

-          Iluna ! Pourquoi es tu partie aussi vite ? M’avait demandé Wilfried qui venait tout juste d’arriver, toujours sur sa monture.

-          Il y a un enfant en danger, je vais aller le sauver ! Passe-moi une corde s’il te plait.

-          Oui tiens. Elle est très solide, je pense qu’elle tiendra à la force de l’eau. Me répondit-il tout en me lançant une longue corde.

-          Petit, tient cette corde fortement et dès que tu es bien accrocher tu tir deux coups sur la corde. Prêt ? Un ! Deux ! … Et trois ! »

J’avais tiré le plus fort que je le pouvais sur la corde pour pouvoir sortir le jeune garçon du danger. Après que l’enfant est atteint le bord, je lui avais tendus la main et je l’avais remonté sur la terre ferme avec l’aide de Wilfried. Le garçon avait commencé à pleuré tellement il nous était redevable de l’avoir sauvé. Il nous avait demandé ce qu’il pouvait faire pour nous remercier, nous lui avons demandé s’il y avait un moyen d’avoir des chambres à louer pas cher mais comme nous nous y attendions il nous dit qu’il n’y en avait pas, qu’il fallait y mettre le prix. Il nous avait annoncé ensuite qu’il serait honorer que nous venions dormir chez lui pour la nuit et que la nourriture serait fournit aussi. Nous nous étions regardés Wilfried et moi, nous nous étions demandé si ses parents seraient d’accord. Mais nous avions accepté, au moins nous aurions une chance de manger et de dormir au chaud. Nous l’avions suivis à travers le petit bois, je lui avais passé une de nos couvertures autour de lui pour qu’il n’attrape pas froid comme il était trempé. Nous étions arrivés à une petite maisonnette, elle était faite en bois et en pierre. Une femme attendait devant la porte impatiemment, c’était sûrement la mère du jeune garçon.

« - Peter ! Où étais-tu ? Que t’es t’il arrivé ? Avait-elle demandé.

-          Maman ! Avait crié le petit garçon, il s’était jeté dans les bras tendu de sa mère.

-          Qui êtes-vous ? Avait demandé la mère du jeune garçon en nous désignant.

-          Maman arrête ! Ils m’ont sauvé la vie, j’étais tombé dans la rivière et la demoiselle est venue me sauver. Ils cherchent un abri et un repas pour la nuit, je leur ai proposé de venir chez nous en guise de remerciement. Tu es d’accord maman ? Avait demandé le petit garçon à sa mère en faisant une tête de chien battu.

-          Mon chéri tu sais …

-          Madame nous comprenions très bien que vous ne voudrez pas d’étranger sous votre toit. Nous n’allons pas vous importuner plus longtemps. Bonne soirée. Avait dit Wilfried en commençant à s’éloigner.

-          Attendez ! C’est d’accord pour cette nuit. Vous pouvez mettre vos montures dans l’étable et … au mon dieu ! Des loups !

-          Non, n’ayez pas peur madame. Ils ne vous feront aucun mal, ils ne feront d’ailleurs même pas mal à une mouche. Je vous assure. Ils sont apprivoisés depuis leurs naissances. Avais-je dit essayant de la rassurer.

-          Je … Je … Pardonné moi mais je préfère qu’ils dorment plutôt dehors, voir même dans la forêt d’à coté.

-          Bien sur nous comprenons très bien. » Lui avais-je dis.

J’avais sortis la deuxième couverture du sac et je l’avais mis sur le dos du loup blanc. Ils étaient partis dans la forêt tout doucement. La femme avait commencé à reprendre son calme, alors que les loups s’étaient éloignés. Après avoir décelé nos montures, de leurs avoir donner de la nourriture et d’avoir fermé la porte de l’écurie, la dame nous avait indiqué l’entrée de la maisonnette. Nous étions entrés calmement mais sûrement dans une grande pièce qui était occupé par une grande table, quatre chaises et une magnifique cheminée. Je m’étais approché du feu où régnait une délicieuse odeur de soupe apparemment. J’avais proposé mon aide à la cuisine, la femme nous avait demandé ce qui nous avait emmenés ici. Nous lui avions raconté que nous allions nous diriger vers notre famille. Elle avait demandé la raison si cela n’était pas personnel, Wilfried lui avait répondu avant que je ne puisse lui dire quoi que ce soit, qu’il voulait demander ma main à mon père. Je l’avais regardé méchamment, mais la mère du jeune garçon suite à cette nouvelle avait été agréablement heureuse. Nous ne pouvions dire notre réelle destination et nos réelles attentions car les humains ne se doutaient pas de notre existence, certes nous vivions ensembles mais ils ne savaient pas qui nous étions réellement. Enfin je crois. La propriétaire de la demeure nous avait dit qu’elle était veuve suite à une guerre et qu’elle n’avait pas l’habitude de visiteurs. Elle nous avait indiqué une chambre avec un grand lit. Je ne pouvais pas dormir une nouvelle fois avec Wilfried, mais nous avions dit, enfin Wilfried avait dit à la propriétaire que nous allions nous marier, je ne pouvais pas lui dire que je ne voulais pas dormir avec lui. Wilfried s’était dirigé vers un énorme fauteuil en paille et en bois recouvert de tissu vert turquoise.

« - Ne t’inquiète pas je sais que tu ne veux pas que l’on dorme ensembles. M’avait-il dit avec un petit sourire aux coins des lèvres, mais il avait l’air triste.

-          Je … Je suis désolé.

-          Ne t’inquiète pas. Maintenant il faut dormir pour être en forme demain. On à encore beaucoup de route à faire. »

Sur ces mots je m’étais endormis, j’avais utilisé presque toutes mes dernières forces lorsque je suis venu en aide à Peter.

Entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant