P'tite Bíte.

Chapitre IX.

Pourrais-je avoir vos avis concernant cette fanfic et notamment concernant le lemon s'il vous plaît ?

•○•○•

   Nous étions aller nous laver à tour de rôle et en revenant de la salle de bain, je m'installa sur le lit aux côtés du brun, prêt à le taquiner.
   ⎯ Aller, avoue-le. T'as gémis mon prénom !
   ⎯ Rha t'es chiant Nam, laisse-moi tranquille avec ça ! Et puis c'est pas ton prénom que j'ai gémis, c'est celui de Gisèle !
   Il faisait encore la moue mais qu'est-ce qu'il était mignon bordel.
   ⎯ Et Gisèle, elle te procure autant de bien que moi avec mon petit "attribut masculin ridicule et presque inoffensif" ?
   ⎯ J'en étais sûr, ça t'a vexé.
   ⎯ Pas du tout.
   ⎯ Menteur.
   ⎯ J'ai le droit à ma punition ?
   ⎯ Ouais mais on va encore changer les règles, on reprend les anciennes et c'est pas un bisou que je vais t'offrir mais mon poing dans ta-
   Il fut coupé par la sonnerie de son téléphone qui provenait de la poche de son jean.
   ⎯ Putain. Ronchonna-t-il en me poussant, me faisant rouler plus loin sur le lit.
   ⎯ C'est qui ?
   Il ne répondit rien et décrocha. Je ne pouvais pas entendre la conversation mais je crus reconnaître un soupire puis la voix plutôt virile d'un homme. Je fronçais les sourcils. Le soupire ne me semblait pas très catholique. Ça n'était tout de même pas un de ses plans culs ? Pourquoi il appelait lui ? Il voulait quoi ? S'arranger un coup pour un soir ? Ça n'allait certainement pas se passer comme ça. Kookie était à moi à présent et personne n'avait le droit de le toucher. Je pensais lui avoir bien fait comprendre.
   Curieux, je tendais l'oreille pour écouter ce qui se tramait à l'autre bout du fil.
   ⎯ Ce soir vers 23h ?
   Je regardais JungKook avec dégoût et incompréhension. Il jouait à quoi exactement là ?
   ⎯ Je suis désolé mais ça ne va pas être possible.
   J'écoutais alors l'autre porc se braquer contre mon petit ami qui, lui, restait de marbre. Quant à moi, j'adressais à Kook un grand sourire, fier de sa réponse qui me prouvait que j'étais bel et bien plus important que ses ex clients et qu'il avait arrêté avec toutes ces conneries.
   ⎯ Ne vous énervez pas. Oui, je suis occupé ce soir. On se voit plutôt demain soir ?
   Se voir demain soir ? Pardon ? Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Il était toujours intéressé finalement ? Je ne pouvais pas y croire.
   Rien qu'à l'idée que JungKook puisse retourner voir ailleurs, je me leva, me rhabilla en vitesse et sortit de la chambre, furax, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit.
Non mais il me prenait pour quoi ? Un simple coup d'un soir ? Il pensait qu'avec de belles paroles il pouvait m'amadouer, jouer avec moi puis me jeter ? J'étais juste une de ses envies passagères ? Un plan cul parmi ses plans cul ? Maintenant qu'on avait couché ensemble, tout était terminé ? Il avait eu ce qu'il voulait ?
Non vraiment, je ne pouvais pas y croire.
   ⎯ Nam ! Tu vas où ?! Eh, oh ! J'te cause abruti !
   J'aurais pu me retourner et lui répondre mais j'étais bien trop remonté après lui. Il fallait que je me calme. Et surtout, il ne fallait plus que je vois sa sale gueule.
   ⎯ Qu'il aille se faire foutre !

*

   "Demain soir" arriva finalement. Et moi, je me retrouvais comme un con, le cul sur la chaise d'un bar, une bière à la main et déjà une partie de son contenu bien au chaud dans mon ventre.
   J'avais passé le reste de la veille à me morfondre, ignorant les appels de Kookie, et le reste de la journée à tenter de prendre sur moi. Au final, je me retrouvais là, à glander et tenter de ne pas imaginer ce que pouvait bien faire mon "amant" à cet instant précis.
   Il m'avait aussi envoyé je ne sais combien de messages que je n'avais même pas prit la peine de lire. J'avais éteint mon téléphone.
   Vingt-trois heures. J'avais fini par me bourrer la gueule afin d'oublier, parce qu'on noie toujours son chagrin dans l'alcool, parce que l'amour ça rend con. J'étais juste tombé amoureux d'un beau parleur. Après tout, mon histoire n'était pas plus triste qu'une autre. J'étais simplement devenu misérable et ridicule.
   ⎯ Nam putain de ta race ! Regarde-moi !
   Sa voix résonnait dans ma tête. Tout était floue, tout était sourd et tout tournait autour de moi. J'avais des hallucinations et j'étais persuadé que mon petit Kookie se trouvait en face de moi. Comme quoi y'a pas qu'l'amour qui rend con, y'a l'alcool aussi.
   ⎯ Nam ? Ouvre les yeux ! C'est plus marrant maintenant, tu m'as déjà fait l'coup trois fois connard !
   Je me sentais soulevé et quelqu'un criait des choses inaudibles. Je crus atterrir dans un taxi puis dans un lit. Mais mes yeux se fermaient tout seuls.
   ⎯ Dodo...
   Je ne me réveillais que le lendemain avec une bonne grosse migraine. Nous étions destinés à nous rencontrer elle et moi.
   ⎯ Ah ! Tu te réveilles enfin ! Bois ça Namou...
Il aurait pu me donner n'importe quoi, je pense que je l'aurais pris. J'étais encore complètement assommé.
   ⎯ Putain mais pourquoi t'as fait ça ?! Pourquoi tu répondais ni à mes messages, ni à mes appels ?!
   ⎯ Rhaaaa ! Cris pas ! Ma tête bourdonne, elle va exploser !
   Il soupira brusquement et son expression s'adoucit. Il caressa l'une de mes mains et chercha une réponse dans mes yeux avant de calmement reprendre :
   ⎯ Écoute Nam, je vais rencontrer ces trois hommes et on s'explique après, d'accord ?
   Trois hommes ? Non attendez, ne me dîtes pas que... ?
   Ok. Kook n'était pas une pute, je m'étais trompé. C'était une Masterpute.