Vous pouvez pas savoir à quel point j'adore écrire cet fanfic. Je me tape de ces barres par moment... Et surtout, j'adore la relation de nos deux protagonistes. :')
•○•○•
JungKook dormait paisiblement et je m'étais assoupie à ses côtés. Je relevais lentement la tête, admirant les traits fins de son visage. Il avait l'air serein. C'était pour moi un véritable soulagement.
Endormi, comme ça, si calme et si paisible, il semblait enfin être heureux. Les bleus sur sa petite bouille étaient pourtant la preuve que tout cela n'était qu'illusion. Et cette vérité était bien trop difficile à accepter.
⎯ Eh Kookie... Ouvre-moi ces petits yeux que j'aime tant.
Comme un enfant, il gesticula d'abord dans tous les sens puis se frotta les yeux et enfin, il les ouvrit, plongeant son regard dans le mien. Je me sentis parcouru par de nouveaux frissons. Ses yeux sombres reflétaient sa douleur intérieure, la douleur que j'étais prêt à éradiquer par tous les moyens. Et pourtant, au fin fond de ses yeux noirs et uniquement noirs, j'y voyais aussi de l'amour.
⎯ Et là on a niqué toute la nuit.
⎯ Hein ?!
⎯ Ah tu m'écoutes enfin ! J'te parle et toi tu réponds pas ! J'croyais que tu faisais encore la gueule !
⎯ Ah ! Non, non Kook, pas du tout ! J'étais encore perdu dans mes pensées, pardon.
⎯ J'espère au moins que j'y figurais, dans ces pensées.
⎯ Mes pensées se résument à toi.
⎯ Fais gaffe Namour. Je vais encore te croquer.
Il s'apprêtait à s'emparer de mes lèvres au moment où je me leva en riant.
⎯ Tu me croqueras plus tard. Aujourd'hui, on a du travail.
Il me regardait, complètement perdu une fois de plus. Je me mis à lui sourire avant de me pencher pour lui susurrer à l'oreille :
⎯ On doit faire nos valises. Nous partons aujourd'hui.
Un immense sourire se dessina sur son visage et il me sauta au cou, ignorant ses plaies et ses blessures.
⎯ Doucement idiot, tu vas te blesser !*
La soirée débutait à peine et Kook n'avait toujours pas terminé de rassembler ses affaires à l'inverse de moi, qui avais fini depuis un bon bout de temps maintenant.
⎯ Bon Kookie, ça y est, on peut y aller ?
⎯ Non ! Monsieur Nours ne rentre pas dans ma valise !
J'entra dans la chambre et me mis à rire en voyant la mine boudeuse qu'affichait bébé Kookie.
⎯ C'est quoi ça, Monsieur Nours ?
⎯ Notre enfant !
Je faillis m'étouffer en entendant les dires de mon dongsaeng qui tenait entre ses petites mains un ours en peluche bleu ciel.
⎯ T'as oublié que tu me l'avait offert pour mes 15 ans ? C'est mon premier cadeau de toi.
⎯ Tu l'as gardé depuis tout ce temps ?
⎯ Oui ! Parce qu'au départ il y avait ton odeur. Mais elle a vite disparue, malheureusement...
⎯ T'étais un vrai psychopathe en fait. J'te jure, tu m'fais flipper.
⎯ Mais n'importe quoi ! Je t'ai juste toujours aimé imbécile !
C'est fou comme une simple phrase pouvait me faire sourire. Je le trouvais tout bonnement adorable. Impossible de faire plus mignon.
⎯ C'est bien c'que j'dis. T'as toujours était un psychopathe.
Il fit semblant de se mettre en colère et me donna de légers coups sur le torse. S'en suivit son fameux "Patate" avant qu'il ne rigole.
⎯ Bon, si Monsieur Nours ne peut pas rentrer, mettons-le dans ma valise.
Kook me regarda avec des yeux pétillants de joie. J'avais l'impression de lui avoir fait la plus merveilleuse des propositions.
Finalement, une fois prêts, nous prîmes le taxi en direction de l'aéroport. J'avais, bien évidemment, déjà acheté les billets. Il ne nous restait plus qu'à les réceptionner et monter dans l'avion.
Je savais que la destination de rêve de JungKook était l'Espagne et, bien que nous ne connaissions que très peu cette langue, j'avais l'espoir que cela se ferait naturellement.
Nous arrivâmes directement dans la capitale, perdu au milieu des touristes, mais je réussi à nous guider dans la ville grâce à mon anglais qui, sans vouloir me vanter, était particulièrement bon.
Nous finîmes par trouver un hôtel le temps de s'installer et toutes les démarches administratives se firent par la suite dans le calme malgré les nombreuses difficultés rencontrées.Il nous fallut bien un certain temps pour nous installer convenablement et ce fut parfois très dur.
Nous avions aussi rencontré deux coréens très sympathiques qui nous avaient permis de nous familiariser avec le pays et ses habitants.
Tout était rentré dans l'ordre et j'avais vraiment l'impression que Jungkook était heureux. Il était loin de ses problèmes, dans un pays dans lequel il a toujours voulu vivre, avec la personne qu'il aime et qui l'aime, et surtout, sans avoir à se soucier des moindres frais.*
Un soir, alors que nous étions rentrer d'une soirée encore bien arrosée, Kook m'avait assis sur une chaise qu'il avait tiré au milieu du salon et avait démarré la musique. Il avait commencé à se déhancher de manière sensuelle au même rythme que la chanson tout en se rapprochant de moi jusqu'à atteindre le lobe de mon oreille et le mordiller.
⎯ Namour... J'aimerais qu'il y est plus de tensions entre nous.
Il insista suffisamment sur le mot "tensions" pour que je puisse comprendre son sous-entendu. D'autant plus que nous n'avions rien fait depuis notre arrivée en Espagne.
⎯ Tu veux me faire languir ?
⎯ Exactement.
Ni une, ni deux, il se recula et retira, très lentement et avec toujours cette incroyable sensualité, sa chemise, bouton par bouton, la faisant ensuite glisser le long de ses épaules. Une fois nues, je me fis un plaisir de les embrasser, mon souffle brûlant s'écrasant contre la peau si frêle de mon cadet qui soupira de bien être. Il me fit coller mon dos correctement contre la chaise et attacha les manches de sa chemise autour de ma tête de façon à me bander les yeux. Je fus légèrement déçu de ne plus pouvoir admirer un si magnifique spectacle mais les sensations que me procuraient JungKook alors que je ne pouvais rien voir étaient exquises.
⎯ J'ai toujours rêvé de faire ça, hyung.
JungKook allait me tuer.•○•○•
Ça part sur un dernier p'tit limon ou pas ? (:
(Vous avez vu ? J'suis gentille, j'vous laisse choisir itout.)
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P'tite Bíte.
Fanfic⎯ Nam. Ça va bientôt faire cinq ans qu'on s'connaît et je ne t'ai trouvé aucun défaut. Bon sang, tu dois bien en avoir un ! ⎯ J'en ai un, c'est vrai. Mais c'est un petit défaut. Jeon JungKook, jeune homme que l'on croyait innocent, se prostitue depu...