Chapitre 15:

7 1 0
                                    


       Quelqu'un frappe à la porte de la maison. Ma mère et mon père sont au travail et on est mercredi après-midi, alors je me demande bien qui cela pourrait être. Je me lève de mon lit alors que la personne insiste en frappant de nouveau sur le porte. Je me dépêche de descendre les escaliers et déverrouille la porte puis l'ouvre. Face à moi se trouve deux contrôleurs et trois policiers.



       « Elliott Lightwood ?

- Oui ?

- Vous êtes en état d'arrestation. »


       Je mets une dizaine de secondes à comprendre ce qui m'arrive. Je savais que ce jour était sur le point d'arriver, c'est pourquoi je pense que je n'affiche aucune surprise sur mon visage. J'ignore la raison pour laquelle ils sont aussi nombreux face à moi mais s'ils pensaient que j'allais tenter de fuir, ils se trompent. Un des policiers attrape mes mains et les menotte derrière mon dos. Cela est-il vraiment nécessaire ?


       Nous arrivons au poste de police où quelqu'un m'amène dans une cellule puis détache mes mains.


       « Vous allez rester vingt-quatre heures en garde à vue le temps que vous soyez transféré dans la prison la plus proche.

- Il n'y a pas de jugement ?

- Non.

- Tiens donc, dis-je totalement surpris. C'est étrange, il doit bien y avoir un jugement.

- Dans trois mois Lightwood. En attendant, vous resterez en prison.

- Et mes parents, quand est-ce qu'ils vont être prévenus ?

- Demain matin.

- Mais ils vont être inquiets de ne pas me voir !

- Ce n'est pas notre problème. »



        J'hallucine. Premièrement ils ne préviennent personne que je suis ici et de plus il n'y a pas de jugement ! Je ne suis pas contre le fait d'aller en prison, mais pas sans jugement. Une détention provisoire de trois mois, c'est vraiment louche. Je pense seulement qu'ils m'enferment le temps que les Français abandonnent l'idée de se révolter, ce qu'ils, j'espère, ne feront pas.

L'École pour tousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant