Et j'avais raison. Depuis, chaque jour, je me rendais dans cette forêt, après les cours, et je le retrouvais. Aujourd'hui, c'est moi qui prends la parole. J'avais passé une journée longue, mais lui demeurait, sans jamais faire autre chose qu'apparaître et disparaître.
Tu es libre Jo.
Comme un oiseau.
Je t'envie un peu.
C'est mal.
Je sais mais...
Pas d'envier. Envier n'est pas quelque chose de mal fondamentalement. Ce qui est mal, c'est d'envier une personne avec un vécu qui ne t'es pas familier.
... Qu'est-ce qui t'es arrivé, Jo.
Je sais pas.
Tu peux pas ne pas savoir.
Alors je ne veux pas savoir.
Quel genre de secret un poète astronaute peut-il cacher, et de si terrible qu'il ne veuille pas en parler ?
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Réécriture : 01.07.2017
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Charlotte et Jo
PoetryJo, t'étais comme une bête sauvage à apprivoiser, ça me plaisait. On s'est juste croisé dans cette forêt, mais j'ai tout de suite su que t'étais différent. #18 dans poésie : 25.07.17 #15 : 27.06.17 # 21: 28.07.17 #16 : 02.07.17 #28 : 03.07.17