Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.
- NOOOOOOON !!!
Il pouvait pas me faire ça, bordel c'est pas humain de faire ça, devenir ami, comme ça, et mourir. C'est mort, il peut pas mourir. Il a pas le droit de ma laisser vivre dans ce monde de merde toute seule là...
J'aurais plus la même force sans lui, le même sourire, la même joie...Il avait pas le droit, j'ai foncé fans la chambre, sans prendre en compte les infirmières qui voulaient me retenir.
- Je suis là, Jo, me laisse pas !
En entendant ce prénom, Jo, diminutif de Jour, il aurait dû réagir, il aurait dû sourire, me prendre dans ses bras, et pas giser, des bandages sur la tête.
Je hurlais, un infirmier, grand black bonjour le cliché, a essayé de me virer je lui ai foutu un coup de tête en plein cœur, peut être que comme ça il devinerait combien je souffrais à ce moment-là.
Mais je voulais le voir vivant, alors je me suis reculée. Une petite docteur faisait un massage cardiaque.
Défibrillateur.On dégage.
Boum.Chargez.
On dégage.
Boum.Chargez !
On dégage !
Boum !CHARGEZ !
ON DÉGAGE !
BOUM !Ce manège a duré presque une heure, pendant laquelle je pleurais, je criais... Je mourrais avec lui, mon esprit s'applanissait en même temps que le bip.
Heure de la mort, 22h22.PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!
C'est pas possible c'était pas réel. Je voulais mourir. Les médecins me font un sourire désolé, genre "on peut plus rien faire...". C'est mort il peut pas mourir.
- C'est mort il peut pas mourir, alors vous allez bouger votre cul là, vous faites ce que vous voulez, appelez la petite souris, le père Noël votre maman, mais ramenez-le !!!!
La petite femme avait les larmes aux yeux.
- Il est mort, nous avons fait tout ce que nous avons pu pour ton ami... Côme.
- Nan ! Il est pas mort !! C'est mort il peut pas mourir !
Le black rit au jeux de mot.
- Et toi, ta gueule !
Je me jette sur mon Jo, mon jour, ma lumière, mon frère...
Et putain à quoi tu pensais en le protégeant, ton père ? T'es pas une lumière, Jo...Mais je t'aime et merde, reviens !!!!!
Je lui ai foutu un énorme coup de poing, juste sur son cœur qui ne battait plus.
❄❄❄
Oui, je suis cruelle, dégueu etc... Et je ne résiste pas à l'envie de le poster maintenant.
Donc voilà, j'ai mis mes lecteurs en PLS, au moins une 😏😏, maintenant, plus qu'un chapitre !
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Charlotte et Jo
PoetryJo, t'étais comme une bête sauvage à apprivoiser, ça me plaisait. On s'est juste croisé dans cette forêt, mais j'ai tout de suite su que t'étais différent. #18 dans poésie : 25.07.17 #15 : 27.06.17 # 21: 28.07.17 #16 : 02.07.17 #28 : 03.07.17