Ce livre me manque déjà 😂, Cilou23, voilà cette fin alternative que tu voulais tant, je te dédicace ce chapitre. Déjà parce que tu m'as donné l'idée, et ensuite parce que tu es une des, pour ne pas dire la, plus active sur les chapitres 😉, et que tu as sûrement contribué à ce que ce putain de roman soit dix-huitième kzbfdofnd😍😍😍😍
Encore merci à toi, Cilou23, à Something_somewhere, Asunashoco, tous ceux que je n'ai pas nommé, et ceux qui ne se sont pas manifestés 😘.❄❄❄
Charlotte arrive à l'hôpital et fonce vers la chambre de son ami.
L'ascenseur étant pris, j'ai grimpé les escaliers mille par mille, toujours trop lente.
Juste assez rapide pour l'entendre.
Le son.Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.
Ce son me rend folle, parce que je sais exactement ce que cela signifie. Plus de nuit. Plus de Hérisson sur mon téléphone. Ça voulait dire que et je devrais poursuivre ma vie seule, sans amis, à peine une famille.
- NOOOOOOOOOOON !!!!!
Je tombe à genoux, ne demande même pas aux infirmiers de le soigner. J'aurais dû hurler, exiger, supplier... Mais rien. Mes yeux se perdent dans le vague.
C'est mort.
Il va mourir.Le reste de la scène me parvient de loin, je suis en transe. J'entends que les docteurs n'ont pas perdus espoirs, ils sortent le défibrillateur, ça fait un bruit de tonnerre j'ai peur, si peur. Je veux pas voir sa tête de momie.
Je veux pas voir quand ils abandonneront.
Je veux pas voir quand ils le mettront dans une housse.
Je veux pas voir quand il sera mort.
Je veux plus rien voir.Je me concentre sur les souvenirs, chaque parole échangée, cette façon qu'il avait de prononcer "Charlotte Dann".
Il était cette deuxième partie de moi, sans elle je suis incomplète.Un choix s'impose à moi dans toute sa noire lumière.
Je ne peux pas vivre sans Côme.
Il va mourir.
Je vais mourir.Un infirmier -grand et black, vive les clichés- me porte hors de la salle. Je suis anesthésiée. Morte dans mon siège, je décroche lentement de la réalité.
Les heures passent, les jours passent...
Le mec revient, cinq minutes plus tard. Le visage grave la tête lourde.Ça y est.
Il est mort.Merde. Merde, merde, merde.
Je pleure a n'en plus finir. Mon monde s'écroule, chaque morceau de ciel m'assome violemment, tous les moments de bonheurs s'envolent. Je meurs.- Il va s'en sortir.
C'est mort il est mort Jo.
C'est mort il est mort Côme.C'est mort ils sont morts nos bons souvenirs.
Attends. Il va s'en sortir.
Il. Va. S'en. Sortir.Sale con, comment on peut donner une telle nouvelle sans être envahi par le bonheur, chanter et sourire en même temps ?
Nous allons vivre.
Nous allons tous vivre.On va retourner dans cette putain de forêt et profiter de chaque instant. Chaque étoile au-dessus de nos têtes, chaque levé de soleil.
Chaque parole.
On m'a vaguement expliqué que Côme allait être placé en famille d'accueil, c'est bien pour lui. Les familles d'accueil, c'est pas horrible comme on dit.
On continuera de se voir.
On continuera de vivre.
Tout ira bien pour nous.❄❄❄
Voilà !!!!
Au fait, je vais lancer une FAQ, posez toutes vos questions, que ce soi sur moi ou sur mon livre !
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Charlotte et Jo
PoetryJo, t'étais comme une bête sauvage à apprivoiser, ça me plaisait. On s'est juste croisé dans cette forêt, mais j'ai tout de suite su que t'étais différent. #18 dans poésie : 25.07.17 #15 : 27.06.17 # 21: 28.07.17 #16 : 02.07.17 #28 : 03.07.17