Un sacrifice nécessaire

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Un matin, un homme arrive à Kameloot complètement paniqué. Il parle au roi.

-"Je suis un berger des prairies du Nord, Sire. Il y a trois nuits, nous campions près des murs d’Idirsholas…"
-" Jamais je n’aurais choisi un endroit pareil !"
-" Les bons pâturages sont rares à cette époque de l’année."
-"Qu’avez-vous à me dire exactement ?"
-"Alors que nous étions là, nous avons vu de la fumée s’élever de la citadelle."
-" Avez-vous vu autre chose ?"
-"Non."
'"Y êtes vous entrés ?"
-"Non ! Personne n’en a franchi le seuil depuis trois-cent ans ! Vous devez connaitre la légende."

Gayus intervient alors.

-" Lorsque les feux d’Idirsholas bruleront, les chevaliers de Medhir reprendront vie…"
-"Offrez à cet homme gite et couvert pour la nuit !"

Le berger sort et Uther se tourne vers Arthur.

-"Allez à Idirsholas !"
-"Pourquoi ?"
-"Pour que le peuple puisse être rassuré."
-"Mais nous savons qu’il s’agit de superstitions idiotes !"
-"Rassemble la garde et fais ce que je te dis !"

Nous partons ensuite et j'accompagne Merlin préparer ses affaires. Je suis morte d'inquiétude.

-"Pourquoi Uther a-t-il l’air aussi inquiet ?"
-" Parce que les chevaliers de Medhir sont une menace à prendre au sérieux."
-"Alors vous croyez aussi à ce conte ?"
-"C’est bien plus qu’un conte Merlin ! Il ya 300 ans sept chevaliers de Camelot ont été séduit par l’appel d’une sorcière. Les uns après les autres, ils ont succombé à son pouvoir. A son commandement, ils se sont transformés en une force terrifiante semant la mort et la destruction sur leur passage."
-"Que s’est-il passé ?"
-"Ce n’est que lorsque la sorcière a été tuée que les chevaliers de Medhir ont cessé leur cruelle besogne. Merlin, si ce que nous a dit ce berger est vrai, c’est qu’une force occulte les a bel et bien réveillés… et je crains pour chacun d’entre nous sans exception."
-"Merlin....Vous ne devriez pas y aller ..."
-"Marion, as tu déjà réussi à convaincre Arthur? Ne t'inquiète pas je veillerai sur lui !"
-"Je m'inquiète pour toi !"

Il me sourit avant de partir. Je vais au marché et je me fais interpellé par une dame âgée.

-"Avez vous de l'argent ? "
-"Euh....Je n'ai que ça. .Mais tenez ! "
-"Merci !  Tenez cette fleur pour vous remercier !"

Elle me donne une rose magnifique. Plus tard, je remarque un nombre important de personne malade, puis Gayus, Noémie , ainsi que tout le royaume, tombent dans un sommeil profond . Je me cache, effrayée par tout ça. Soudain, j'entend un bruit . Quelqu'un m'attrape, je crie .

-"Marion, c'est moi !"
-"Merlin ! J'ai eu si peur !"
-"Que s'est il passé ? "
-" Les gens ont commencé à se peindre. Ils disaient qu’ils se sentaient mal."
-"Et après ?"
-" Ils ont commencé à s’endormir. Les uns après les autres. Où que j’aille…"
-"Vous avez vu quelqu’un d’étranger ?"
-"Non Arthur !"
-"Alors pourquoi te cache tu ?"
-" Je vous l’ai dit, j'ai eu peur ! "
-"Où est mon père ?"
-" Je n’en sais rien !"
-"Arthur… Elle est en détresse…"
'"Elle est restée éveillée, elle a dû voir quelque chose !"
-"Je n’ai rien vu du tout !"
-"Tu as vu les gens tombés malades ! Qu’a tu fais?"
-"Que devais-je faire exactement ?"
'" Je voudrais comprendre ! Pourquoi est tu la seule personne éveillée ?

Je n'ai pas eu le temps de répondre,  nous sommes partis chercher le roi. Merlin s'approche de moi.

-"Ne lui en veux pas ! Il est terrifié,  comme nous."
Arthur : -"Je l’ai trouvé !"

Nous arrivons dans la chambre du roi et Merlin s'adresse au prince.

-" Vous voyez il va bien !"
-"Il est loin d’aller bien !"
-"Il est juste endormi ! Ce qui nous reste à faire, c’est trouver le remède qui réveillera tous ces gens !"
-"Qui a pu faire cela ? Marion ?"
-" Je ne sais pas…"
-"C’est tout ce que tu répète à longueur de journée ! "
-"Non ! Ils se sont endormis les uns après les autres "
-"C’est évident ! Quand elle a commencé à se sentir mal, Gaius lui a donné une potion…"
-"Elle était malade ? Elle n’a pas dit ça !"
-" Elle a commencé à se sentir mal… après les autres… La potion a fait effet… miraculeusement !"
-"Et pourquoi sur elle seulement ?"
-"Gaius devait être trop souffrant ! Il n’a pu soigner personne d’autre !"
-"Toi, tu vas voir si tu trouves cette potion ! Moi, je vais dans la ville basse en quête d’un signe de vie. Marion, Tu reste la et tu protège mon père ! "

les cinq reines d'AlbionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant