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À ce moment retentie la sonnerie qui signifiait le rassemblement dans la salle de combat (qui servait aussi de salle à manger).

Faustine partit avant qu'on ne lui priât. Elle fit mine d'aller dans cette horrible salle, mais elle profita du fait que le couloir dans lequel elle se trouvait était bondé de monde pour se coller au mur se trouvant à sa droite et se glisser dans une trappe dissimulée dans le mur qu'elle avait remarqué au retour de son coma, quand on l'avait reconduit dans sa chambre, qui ne l'était plus. D'ailleurs, cette nouvelle l'avait fortement attristée et elle était complètement perdue émotionnellement.

L'endroit où elle se trouvait était assez grand pour qu'elle se tienne accroupie.

L'adolescente fut déçue quand elle vit que ce n'était qu'un petit placard caché dans un mur.

Elle s'assit, le dos contre une paroi qui, à sa grande surprise, se déroba dès qu'elle s'appuya dessus. Elle tomba dans le vide. Elle voulait hurler mais aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, tant sa surprise et la peur qui montait en elle étaient grandes.

Elle atterrit lourdement et après une courte chute sur un sol en béton. Elle voulu se relever, mais une douleur vive au niveau de la cheville l'en empêcha. Elle rampât donc jusqu'à se cogner la tête sur ce qui lui semblait être un mur. Elle réussit à se lever difficilement en s'appuyant dessus.
Elle cligna plusieurs fois des yeux pour s'habituer à la faible luminosité de l'endroit où elle se trouvait. Elle vit pas très loin d'elle une table avec accrochées dessus des chaînes qui pendaient. Étonnement, Faustine gardait son sang froid, comme si la chute l'avait vidé des émotions qu'elle ressentait quelques minutes auparavant.

Elle s'approcha de la table en boitillant, grimaçant sous l'effort que lui demandait chaque pas qu'elle faisait sur sa cheville blessée.

Une fois arrivée à la table, la jeune fille la caressa du bout des doigts, un frisson d'horreur vint la secouer en pensant à tout ce qu'y pouvait avoir été fait sur cette table de torture.

Elle leva les yeux au plafond : il était très haut et sut à son architecture qu'elle se trouvait dans un entrepôt.

Derrière la table, il y avait une armoire. Elle boitilla, toujours en grimaçant, jusqu'à celle-ci et l'ouvrit. Il n'y avait même pas de verrou.

À l'intérieur, il y avait des centaines de fioles. Faustine eut une bouffée d'espoir et, n'hésita plus une seconde. Elle poussa l'armoire de toutes ses forces. Elle s'écroula dans toute sa splendeur, ce qui produisit un fracas assourdissant.

En voyant l'étendue de la flaque d'une couleur floue qui coulait par terre, l'adolescente fut presque sûre d'avoir pulvérisé une grande partie des fioles. Elle était pour une fois très fière d'elle-même.

Elle partie en courant malgré la douleur que lui infligeait sa cheville, et se cacha derrière la première chose qu'elle vit. Un tas immense de papier toilette. C'était sûr que c'était utile, vu le nombre d'enfant vivant à présent ici. Mais c'était tout de même assez... Insolite.

Très vite, une porte s'ouvrit et elle perçut des voix. La terreur qu'elle se mit rapidement à ressentir l'empêchait de respirer convenablement. Ces voix étaient lointaines mais la jeune fille comprit qu'elle étaient énervées. Elle se fit la plus petite qu'elle put. Le fait qu'elle était derrière un tas de papier toilette ne la faisait même plus sourire. Elle avait trop peur pour cela.

Au fil des heures, le rythme de l'adolescente devenait de plus en plus saccadé. Des voix se rajoutaient.
Faustine n'arrivait presque plus à respirer.

À chaque fois qu'une personne arrivait dans l'entrepôt, en claquant une porte, elle criait sur toutes les autres, ce qui faisait toujours sursauter la jeune fille.

Faustine avait mal de partout et rêvait de marcher un peu pour désengourdir ses muscles. Mais elle n'osait pas bouger ne serait-ce qu'un orteil. Il lui semblai qu'on parlait de sa disparition et que le combat ne commencerait pas sans elle. Le bonheur qu'elle ressenti à ce moment-là calma un peu le rythme fou de sa respiration. Elle avait au moins pu stopper un massacre.

Elle finit enfin par s'appuyer sur le mur derrière elle. Elle soupira de soulagement. Elle ferma les yeux quelques secondes et quand elle les rouvrît, elle vit un homme lui planter une seringue dans la nuque.

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Bonjour !
Tout d'abord, est ce que ce chapitre vous a plût ?
J'espère que je n'ai pas fait trop de fautes :)
Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire par rapport au chapitre, mais j'ai encore quelque chose d'autre à dire/écrire :
Merci.Pour.Les.200.Vues !!!
Je suis vraiment très très heureuse ! Dans le dernier chapitre je vous remerciait pour les 100 et là y en a cent et quelque de plus !
Je n'aurais jamais pensé qu'il y aurait autant de vues pour mon histoire !
Vraiment merci beaucoup !
Bonne soirée !

L'hymne de la terreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant