L'hymne de la terreur

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Faustine venait, d'après les "chiens" qui l'avait ramené, de sortir d'un coma de deux jours. La première chose qu'elle vit dans la chambre fut le lit de Nathan ensanglanté, puis les traces de pas qui allaient jusque dans la salle de bain. Elle fut d'abord pétrifiée par la peur. Elle se ressaisit comme elle le put, pour ensuite penser que tout ce sang devait appartenir à quelqu'un.
"Bravo Sherlock, pensa-t-elle, blasée".
Puis, terrorisée, elle entra doucement dans la salle de bain et vit la baignoire remplie de sang. Elle articula :
"Nathan", d'une voix fragile et cassée.
L'adolescente plongea ses mains dans cette eau gelée et rouge, et senti un corps mou. Son courage alla plus vite que sa pensée. Elle sortit Nathan du bain et le traîna jusqu'à son propre lit. Celui de Nathan était trop sale et... Glauque. Elle enleva la couette et l'allongea sur le dos. Elle avait évidemment pris soin de le sécher avant. Elle mit sur la table basse tout ce qu'il y avait dans son sac à dos et arracha un vieux foulard pour bander les plaies de Nathan. Puis elle le recouvrit de sa couette.

Ensuite, elle passa au lit de Nathan. Elle enleva les draps et découvrit sa peluche. Elle rougit légèrement car elle se sentait ridicule d'avoir encore son doudou à son âge.

En enlevant le dernier draps, elle vit que même le matelas était tâché de sang. Elle le retourna, et partit dans la salle de bain avec les draps et la couette. Elle frémit à la vision du bain rempli de cette eau rouge. Elle le vida. Le nettoya avec une éponge trouvée dans le placard de l'évier. Elle fit ensuite tremper les draps dans de l'eau froide, pour faire partir le sang.

Elle retourna dans la chambre et remit ses affaires dans son sac, et le cacha sous son lit, dans lequel Nathan semblait dormir paisiblement. Même si cette impression était fausse. Elle mit sa peluche dans les bras de Nathan et la porte s'ouvrit dans un grand fracas.

Il y avait trois hommes autour d'un. Le loup. Il ne prêta pas attention au lit dénudé. Il fit signe aux hommes d'empoigner Faustine et ils partirent, traînant l'adolescente, jusque dans une salle. La jeune fille était complètement déboussolée. On l'assit sur une chaise- elle ne se souvenait même pas combien de fois depuis cette... expérience on l'avait assise sur une chaise- et on l'attacha pas le bas-ventre. Elle se laissait faire.
"Alors, ton petit séjour dans le coma t'as plût ?
- Je ne m'en souviens pas, alors c'est un peu dur de vous répondre. D'ailleurs, nous n'avions pas dit que nous ne nous tutoyons pas ?
- Toujours autant d'insolence à ce que je vois.
- Je ne vois pas où se trouve l'insolence dans ma phrase mais bon. Et puis, faites vous frappez avec une barre en métal, vous verrez si cela rend aimable.
- Mais continuez très chère, dans l'insolence ou l'amabilité, comme vous le préférez. Vous êtes toujours autant désagréable, voire plus.
- Que voulez-vous ? On ne change pas en quelques jours.
- De chambre, oui, sourit-il
- Qu... Quoi ?
- Vous m'avez bien compris. Hors de question que vous restez avec ce garçon. Vous vous entendez beaucoup trop. Cela nuit à mon expérience.
- Je ne vois pas en quoi c'est néfaste pour votre connerie ! J'ai été parfaite ! Exactement comme vous me l'aviez demandé !
- Mais bien sûr. Je vois tout ici alors cessez de dire des mensonges. Vous paraissez encore plus idiote que vous ne l'êtes déjà. Arrêtez de crier où bien je renouvelle cette douce torture dont vous avez pu avoir goût.
- Je vous hais."
Cette dernière phrase avait été dite avec tellement de force mais aussi avec tellement de calme qu'elle en était terrifiante. Le loup-même en fut secoué. Mais il ne laissa évidemment rien paraître et se contenta de sourire de toutes ses dents.
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Hello :)
Merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre, j'espère évidemment que ça vous a plût, et que je n'ai pas fait trop de fautes ^^.

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Et aussi, je voulais vous remercier parce que vous êtes 100 à lire mon histoire et c'est ÉNORME! 'fin, peut-être que pour certain c'est rien mais voilà :')
Donc merci merci beaucoup 💖

Bonne soirée ~