Les hommes autour d'eux les obligèrent à se présenter physiquement, à dire leur prénom et leur âge. Ils leur était interdit de se présenter mentalement.
"Je m'appelle Clara, j'ai treize ans et je suis rousse aux yeux bleus, comme vous avez pu le constater.
- Moi c'est Mélanie, j'ai seize ans, je suis blonde comme les blés et j'ai les yeux marrons clairs.
- Je suis Sylvain (vous avez vu ce superbe prénom) j'ai quinze ans et je suis brun, j'ai les yeux marrons.
- Alex. Quinze aussi. J'suis blond, les yeux verts.
- Je m'appelle Sasha, j'ai treize ans, j'ai les yeux verts et je suis brune, déclara-t-elle en souriant."
Faustine connaissait déjà Clara, mais elle n'avait jamais vu les autres avant. Tous se tournaient vers elle à présent.
"Eh bien, moi c'est Faustine, j'ai quatorze ans je suis antipathique sur les bords, timide avec certains mais pas avec d'autres, j'ai un grand frère et des parents qui ne possèdent pas de réelle affection pour moi, mais je le vie assez bien. En ce qui concerne mon apparence physique, aucun de vous n'est aveugle donc je pense que me voir suffit amplement."
Un deuxième "chien", fout de rage, lui envoya une baffe qui la fit chanceler et lui hurla dessus.
"QU'EST-CE QUE NOUS AVONS DIT ?! PAS DE DESCRIPTION MORALE !!! TU ES L'ADOLESCENTE LA PLUS IMMATURE DE CET ENDROIT !!!
- Je vous retourne le compliment.
- AH OUI ?! TU VEUX JOUER À ÇA ?! TRÈS BIEN ! VIENS ICI !"
Il l'empoigna et la traîna en dehors de la salle. Elle se mit à rire comme une folle, un rire nerveux presque incontrôlable. Elle n'avait aucunes idées de l'endroit où on l'emmenait.Elle finit par arriver, toujours traînée par l'homme, dans une salle blanche, mais qui avait bizarrement très peu de luminosité. Il y avait une chaise au milieu, mais cette pièce ne ressemblait pas à une salle de laboratoire. Il y avait quelques tâches de sang au sol, et l'isolation semblait mauvaise, car le plafond avait de nombreuses traces d'humidité. L'adolescente eut du mal à cacher un frisson de peur, ce qui fit sourire l'homme qui la tenait fermement. D'autres vinrent, et il la firent assoir sur la chaise, puis on lui lia les mains et les pieds à l'aide d'une corde assez fine.
Faustine avait l'air perdue, mais elle ferma les yeux quelques secondes, et quand elle les rouvrit, son expression avait totalement changée.
Son regard était tellement froid et confiant qu'il en était déstabilisant. Quelques hommes sortirent de la pièce, dont celui qui l'avait amené ici. Il n'en restait que trois. Faustine écarta ses jambes, se pencha en avant et fit un sourire digne d'un grand psychopathe. Le plus grand des trois hommes lui dit d'un ton sec et cassant :
"Continue de faire la maligne, tu vas voir.
- Oh, pourquoi ? Je te gène tant que ça ? Pauvre chou !"Et c'est là que tout ce qu'elle redoutait commença. L'homme la frappa une fois, puis une autre fois, et encore une autre fois, et ainsi de suite. Un autre homme la ruait de coups de pied, tandis que le troisième lui donnait des coups de poings. Faustine voyait son propre sang couler au sol. Mais jamais elle ne s'arrêtait de parler.
"Vous croyez que c'est comme ça que vous aller m'arrêter ? Aha ! Mais vous n'avez rien compris à la vie, vous ! Déjà on est trois contre un et en plus je suis attachée ! Vous vous attaquez au plus faibles ! Mais quel courage ! Je suis tellement impressionnée vous n'imaginez pas à quel point ! Il est mignon, hein, mon sang par terre ?! La flaque s'agrandit à vue d'œil, vous ne trouvez pas ?
Oh ! Vous n'osez même pas la regarder, comme c'est chou ! C'est hilarant de voir à quel point vous..."
Quelque chose la stoppa net dans son élan. On venait de lui frapper le crâne avec une barre en métal. La dernière sensation qu'elle eut fut le goût du sang dans la bouche. Les hommes étaient allés trop loin et ils ne s'en rendirent que quand ils la virent tomber en avant, toujours attachée à la chaise, les oreilles et la bouche sanglantes.Nathan se réveilla et s'aperçut assez rapidement de l'absence de Faustine. Il attendit patiemment son retour. L'heure du repas arriva et elle n'était toujours pas là. Pendant le repas, il put donc découvrir de nouveaux visages. Il ne mangea pas, et offrit son assiette à sa voisine de droite qui lui fit un clin d'œil des plus explicites. Il n'y prêta pas attention et discuta avec sa voisine de gauche qui se nommait Sasha. La même avec laquelle Faustine était quelques heures auparavant. Mais ça, il ne le savait pas.
Il rentra d'un pas mou à sa chambre. Toujours pas de Faustine. Il prit donc sa douche. Cette activité était ce qui le rattachait le plus à la normalité, il avait l'impression d'avoir une certaine routine même s'il détestait ça. Il vola ensuite un biscuit dans le sac de sa coéquipière et y découvrit une peluche. Il sourit malgré lui. Il grignota dans le biscuit dans son lit et s'endormit, la peluche dans ses bras.
Quand il se réveilla, il laissa la peluche dans son lit et, alla comme à son habitude prendre sa douche. Lorsqu'il eut finit de s'habiller, quelqu'un était dans sa chambre. Mais avec lui il n'y avait malheureusement pas Faustine. Il souffla de déception. C'était seulement pour lui proposer une activité qu'il accepta à contre-coeur. C'était une activité jeux de cartes qui n'intéressaient guerre Nathan. Il fallait dire qu'il avait la tête ailleurs. Il avait l'impression d'avoir encore été laissé seul, abandonné. Comme avant.
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Hello !
J'espère que vous avait aimé ce chapitre, que je n'ai pas fait trop de fautes ^^
N'hésitez pas à commenter, votre avis m'importe beaucoup !
Bisous !
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L'hymne de la terreur
TienerfictieLa jeune fille marchait dans la rue vide, vide de personnes, d'enfants. Tout le monde en parlait depuis quelques semaines, que ce soit les journaux, la télévision, les commerçants : il y a des enlèvements, des dizaines, voire des centaines. La jeune...