Un tonnerre d'applaudissement annonça la fin du combat. Nathan et Faustine mirent quelques secondes à se décoller, visiblement déçus que cette étreinte se termine. Mais ces applaudissements les terrifiaient, et ils levèrent la tête pour y voir un corps par terre, au milieu du ring : celui du garçon.Au moment où des hommes allaient le chercher pour le traîner (sans aucun respect) et l'amener on ne sait où, Nathan cacha les yeux de Faustine avec sa main. Elle ne protesta pas. Elle avait eu beaucoup trop d'émotions pour la journée. Elle n'avait pas la notion du temps. Elle était crevée, et ne se sentait pas d'attendre jusqu'à... Elle ne savait pas quand pour dormir. Elle finit donc par s'endormir sur l'épaule de Nathan. Il lui caressait doucement les cheveux, alors qu'autour de lui tout le monde gesticulaient et criaient. Il était assis à une table immense.
Petit à petit, chacun s'assit en se mélangeant, mais en gardant la règle fixée : fille/garçon/fille/garçon... etc. Les plats ne tardèrent pas à être distribués, mais on refusa d'en donner à Faustine parce qu'elle dormait. Nathan avait commencé à hausser la voix, et donc à s'énerver, ce qui réveilla Faustine et elle pu finalement avoir son plat. Nathan s'était excusé mille fois mais Faustine tentait de le rassurer en lui disant que ce n'était pas grave, qu'il fallait bien qu'elle se réveille un jour ou l'autre, avec un air de malice dans les yeux. Ils mangèrent dans le plus grand des calmes, comme c'était la règle.
Faustine en avait marre de ces "obligations débiles" et décida de ne plus les suivre dès le lendemain. Là, elle se sentait beaucoup trop fatiguée.
Puis, ils rentraient dans leurs chambres et entendirent le cliquetis de clefs mécaniques dans les serrures de la lourde porte. Ils étaient de nouveau enfermés.
Faustine voulut se changer mais elle se rappela qu'elle n'avait pas son sac quand elle le vit dépasser de dessous son lit. Elle plongea à terre pour le ramasser et poussa un cri de joie quand elle vit que tout ce qui était à l'intérieur était intact. Nathan la regardait, amusé.
Faustine alla dans la salle de bain pour se mettre en ce qu'elle appelait un pyjama (et qui était en réalité des sous-vêtements, un short et un débardeur) et Nathan se contenta de se mettre en caleçon. Faustine se glissa ensuite dans son lit et Nathan l'accompagna comme si de rien n'était. Il passa ses bras autour d'elle et ils s'endormirent.
Faustine fut réveillée par un bruit strident accompagné par l'éclairage des lumières de la chambre. Très vite, elle sentit la couette qui se relevait sur ses yeux et des mains se pausèrent sur ses oreilles. Elle en fut d'abord surprise puis se rappela la présence de Nathan dans son lit. Elle rougit fortement et subitement mais il ne pouvait pas la voir. Il rougissait lui aussi. Il se leva doucement, quand l'alarme fut arrêtée, pris quelques habits et partit dans la salle de bain. Le bruit de l'eau se fit entendre. Faustine resta quelques secondes sous la couette, honteuse d'être autant gênée pour n'avoir fait que dormir, avant de tirer son sac de dessous son lit et s'habilla. Elle remercia intérieurement son frère de lui avoir fait prendre à manger dans ce sac. Elle grignotait quelques gâteaux en attendant que Nathan sorte de la salle de bain, quand elle se demanda ce qu'il lui avait pris de prendre son frère dans ses bras cette nuit-là.
Elle se rendit compte qu'elle avait toujours fait cela : elle avait un élan de tendresse puis d'un coup elle redevenait renfermée et solitaire.
"La vie est un éternel recommencement, pensa-t-elle tout haut.
- Faux ! Lui répondit Nathan, qui venait tout juste de sortir de la salle de bain, les cheveux encore mouillés.
- Si tu le dis, déclara-t-elle, l'air blasée.
- Arrête de dire des conneries, souri-t-il, et si, on se racontait comment on était arrivé ici ?, reprit-il, l'air plus sérieux."
Faustine eu un moment de recul, mais finalement décida qu'après tout, elle n'avait rien à perdre. Elle pris une grande inspiration et raconta la fameuse soirée. Il n'eut que deux questions :
"Comment ça se fait que t'ai pu rentrer chez toi sans aucunes difficultés ? Et comment ton frère a-t-il pu repérer tes ravisseurs, alors que toi tu ne les avais pas vu ?"
Faustine fut sciée par ces questions, mais voulant défendre son frère, finit par y répondre.
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Hello !
Comment ça va ?
J'espère que ce chapitre vous a plu, que je n'ai pas trop fait de fautes... ^^
Si vous avez un truc à dire, une remarque à faire ou même absolument rien, n'hésitez quand même pas à commenter !
Bisous !
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L'hymne de la terreur
Novela JuvenilLa jeune fille marchait dans la rue vide, vide de personnes, d'enfants. Tout le monde en parlait depuis quelques semaines, que ce soit les journaux, la télévision, les commerçants : il y a des enlèvements, des dizaines, voire des centaines. La jeune...