|intermédiaire|

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Les heures passent. Les jours, eux aussi, doivent passer. Si seulement Faustine avait encore la notion du temps. Elle ne se déplace plus. Assise sur la chaise, telle reste sa position. Elle fixe cette feuille blanche sur le bureau. Elle semble l'appeler. Faustine n'a jamais écrit. Peut-être faudrait-il commencer ? Mais elle n'ose pas. Elle essaye de se convaincre, de se pousser à le faire entre les crises qu'elle fait, dues à la douleur qu'elle ressent dans son genoux gauche.

Puis, d'un coup, elle relève les yeux, prend le stylo le plus proche de sa main gauche, et l'approche de sa feuille. Sa main tremble mais elle ne semble pas s'en rendre compte. Elle est prête.

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~ Chapitre intermédiaire.

L'hymne de la terreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant