CHAPITRE 14 : CERVEAU EN COMPOTE

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Je me suis réveillée sur un lit dhôpital, cloitrée entre quatre murs dun blanc immaculé. Dun côté de mon lit se tenait ma mère et mon frère de lautre, Sabrina, Antoine et Frédérick.

-Ça va, ma chérie?

-Oui, je crois que jai juste eu un choc vagal, rien de trop grave.

-Est-ce que tu sais pourquoi?

Comment dire? Je suis devenu une superhéroïne en début dannée sinon, rien na changé. Jai regardé Frédérick. Lui aussi devait cacher le même secret que moi.

-Non.

Frédérick ma regardé dun air anxieux.

-Je peux parler seul à seul avec Alexandra?

-Pas obligé, tu nas quà le dire maintenant.

-Sil te plaît Alexandra.

Ma mère nous a regardée, Frédérick et moi, à tour de rôle. Je suis sûre que ma mère va lui dire non. Ça fait 16 ans quelle prend mon côté

-Daccord. Venez les autres.

La salle sest rapidement vidée. Non, je ne veux pas! Je me suis levée de mon lit dun bond. Jai commencé à avoir un peu chaud et de me sentir étourdi.

-Alexandra, viens tasseoir ici sil te plaît Jai besoin de te parler.

-Non, je ne veux pas.

-Alexandra, ne sois pas stupide. Je sais que quelque chose cloche.

-Ouais, le fait que tu sois Loup Gris.

-Quoi? Mais quest-ce que tu racontes?

-Tu me las dit indirectement.

-Je ne crois pas, non. Et pourquoi tu saurais qui est Loup Gris?

-Non, laisse faire. Ce nest pas important.

-Cest toi Lady Fox?

Jai senti la chaleur envahir mes joues. Je me suis retournée pour ouvrir la fenêtre pour me trouver une excuse pour quil ne puisse pas voir mes joues rouges.

-Alexandra, je sais quand tu mens. Ne tinquiète pas, je garderai le secret.

-Ce nest pas quelque chose de difficile, car tu dois garder le même que moi

-Non.

Merde! Je me suis encore trompée. Mais qui est Loup Gris à la fin?

-Viens tasseoir. Je dois te demander quelque chose.

Je me suis prudemment avancée. Je me suis assise sur le lit à côté de Frédérick. Nous étions près lun de lautre. Mon cur battait la chamade.

-Tu te souviens de la fois où tu mavais demandé de taider avec tes maths?

-Oui?

-Je ne mattendais pas à ce que tu sois comme ça.

-Quest-ce que tu veux dire?

-Je pensais que tu étais une de ces filles superficielles.

-Moi? Superficielle?

Jai souri. Peut-être bizarrement, parce que Frédérick a haussé les sourcils comme si quelque chose nallait pas.

-Je croyais que ton apparence comptait plus pour toi que tes notes. Jai compris plus tard que tu étais une fille plutôt timide, qui naimait pas trop poser des questions, même aux professeurs.

-Démasquée. Jai une question pour toi qui me trotte dans la tête depuis longtemps. As-tu vraiment besoin daide en français ou tu trouvais une raison pour me voir?

Ma double vie [ENVOI EN ÉDITION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant