CHAPITRE 17 : ÉLUCIDATION

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Durant le trajet, jai appuyé ma tête sur la vitre qui frappait ma tête endolorie. Passé le pas de la porte, jai lourdement fait tomber mon sac au sol et me suis immédiatement dirigée vers mon lit. Si les professeurs savaient que je suis retournée chez moi pour dormir, ils mauraient donné des devoirs supplémentaires. Malgré tout, je me suis laissé border par Morphée.

Quand je me suis réveillée quelques heures plus tard, jai demandé à Sabrina de menvoyer ses notes de cours afin de rattraper mon retard et de faire mes devoirs. Jai passé le reste de la journée à faire mes travaux et à recopier les notes de mon amie. Lorsque ma mère est rentrée, plus tard dans la soirée, elle ma demandé ce que je faisais là. Je lui ai dit que je ne me sentais pas très bien et elle na pas posé plus de questions.

Le lendemain matin, je me suis levée bien avant laube. Il était presque 3 heures du matin, mais javais beaucoup dormi durant la journée précédente alors je ne me sentais pas fatiguée. Motivée, je me suis levée et ai commencé ma routine matinale, me sentant dattaque à affronter une autre journée décole. Constatant que javais amplement de temps avant que lautobus ne viennent nous chercher, jai écouté The Amazing Spider-Man, mon super-héros préféré. Je devais bien avouer que lacteur principal est plutôt mignon, mais ce nest pas pour ça que jaime le film, jaime bien lhistoire .

Au moment où Loncle Ben se faisait tuer, jai entendu des bruits de pas provenant de lescalier. Cétait Olivier. Entendre quelquun en train dagoniser est une manière particulière de commencer la journée.

Lorsque lautobus est passé, une heure plus tard, jai réalisé que cétait la première fois que je nétais pas en retard. Je me suis dirigée vers larrière où était assise Sabrina. Je lui ai demandé si les professeurs avaient donné certaines dates importantes durant mon absence dhier et elle ma donné son agenda afin que je puisse les noter. Elle a ensuite détourné sa tête pour faire face à la fenêtre. Jai retranscrit les dates en moins de deux et quand je lui ai redonné, jai remarqué quune larme glissait sur sa joue.

-Ça va, Sabrina?

-Oui, pourquoi?

-Sab, on sétait dit quon devait tout se dire.

-Cest fini entre Antoine et moi.

-Quoi!? Pourquoi? Depuis quand?

-Après ce quil avait dit dans la cafétéria de lhôpital, je crois que

-De quoi tu parles?

-Tu sais de quoi je parle, tu étais avec moi.

-Cétait une blague!

-Cest ce que Frédérick ta dit?

-Oui.

-Alors il ta menti, lui aussi.

Je me suis tut. Croyait-elle vraiment que tout ce que les garçons avaient dit était vrai? Si cest le cas, elle devait être profondément être blessée.

Lorsque la cloche de midi a sonné, je me suis dirigée vers la cafétéria, plus précisément vers la table dAntoine, qui riait avec ses amis qui ont la même intelligence que du Jell-o fondu.

-Cest quoi ton problème?

-De quoi tu parles?

-Tu as rompu avec Sabrina parce que tu étais trop lâche pour lui dire que ce que Frédérick et toi avez dit à la cafétéria de lhôpital était un mensonge.

-Premièrement, je nai pas cassé avec Sabrina, cest elle qui a mis fin à la relation, et deuxièmement, dit-lui que je ne veux plus être avec elle, genre, plus jamais.

Jai jeté un coup dil ver notre table, à Sabrina et moi et a remarqué que mon amie avait cet air piteux quaffichent toutes les filles dans les films de romance américains clichés lorsquil se séparent de leur tendre moitié.

Ma double vie [ENVOI EN ÉDITION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant