Partie 7

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# Avant de commencer la partie 7 de l'histoire de Sophie et de Vincent, je voulais vous soumettre une proposition: que diriez-vous si je sortais un nouveau chapitre toutes les semaines à date fixe? Donc je pensais au mercredi ou vous préférez un autre jour? En tout cas, merci à ceux qui me lisent. Vos commentaires sur Wattpad et Facebook , vos likes me procurent un bonheur de dingue. Je suis contente de m'être lancé . J'espère que le nombre de lecteurs augmentera et que vous serez fidèles. Bisous.#

Sophie

Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit, je n'arrêtais pas de monter voir Vincent et après je recommençais mes recherches sur l'alcoolisme. A l'aube, j'avais envoyé un message à ma mère et à Antoine pour une réunion de crise. Après avoir réveillé mon beau au bois dormant et m'être assuré de son sérieux pour sa désintox sauvage à Plesne, je suis allée retrouver Antoine et ma mère. Antoine, très fermé, m'a laissé expliquer à ma mère la dépendance du jeune homme. Sans leur laisser le temps d'émettre la moindre observation, je les ai averti que Vincent resterait chez moi, que l'alcool serait banni des déjeuners, dîners et autres apéritifs et surtout, qu'il fallait toujours garder un œil sur lui. Ma mère n'y voit aucun inconvénient mais pour Antoine, c'est une autre histoire. Après le départ de ma mère, il m'a fait part de ses doutes :

- Tu te rends compte que tu mets en péril tout ton business pour lui ? Si la DDJS passe, on pourrait avoir d'énormes ennuis et surtout si la nouvelle venait à se savoir, on serait grillé. Plus personne n'enverrait des enfants ici !

Le visage d'Antoine est dur, figé. Je l'ai rarement vu comme ça, il est en colère, très en colère. La situation me semble absurde car pour une fois c'est Antoine qui ressent de la colère contre Vincent et moi qui prend sa défense. En quelques heures, la tendance s'est complètement inversée.

- Je sais tout cela Antoine mais il a besoin d'aide. De notre aide. Je veux croire qu'il peut s'en sortir et s'il montre le moindre signe de défaillance, il part mais laisse-lui une chance.

- C'est drôle que ces paroles viennent de toi, remarque-t-il.

- Effectivement mais on a besoin de lui ou plus globalement j'ai besoin de lui et je vois bien que ça ne te plaît pas Antoine mais si notre amitié compte un peu pour toi, s'il te plaît, laisse-lui le temps de faire ses preuves.

Même si Antoine peut sembler austère avec son crâne chauve et sa haute stature, c'est un nounours au fond. Il se rapproche de moi et me prend dans ses bras.

- Pour toi, Sophie, seulement pour toi mais si j'ai raison...

Je le coupe :

- Alors tu auras raison.

Je ferme la conversation en posant une bise sur sa joue. J'ai dû me mettre sur la pointe des pieds pour l'atteindre mais ce geste, très rare entre nous, l'empêche de riposter.

- Tu sais qu'il te faudra en parler à Lola, me glisse-t-il en souriant.

Je hausse les épaules en soupirant.

- Je sais, je sais, le plus gros reste à faire,. Déclarai-je en souriant.

Je m'éclipse pour donner mon premier cours de la journée sans pouvoir m'empêcher d'essayer de regarder ce qu'il se passe dans la carrière poney. Je vois ma mère y descendre plusieurs fois dans la matinée, elle en profite même pour venir me voir entre deux cours.

- Alors ? lui demandai-je pressée de savoir comment s'en sortait Vincent.

- Rien d'inhabituel pour l'instant mais j'en profite car on n'a pas vraiment eu le temps ces derniers temps de faire un point mais je dois t'en parler. On a reçu beaucoup de demandes d'inscription pour les prochaines semaines.

Le pied à l'étrierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant