OS n°3 : Infinite

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-Merci madame, au revoir, dit-il avec un grand sourire.

Nous sortâmes du magasin de chaussures après que Sungjong ai trouvé son bonheur.
Nous marchions côte à côte tout en regard aux alentours.
Je sentis une goute. 
Puis une autre.
Encore une autre.
Et tout plein.
J'attrapa la main de mon dongsaeng avant de courir le plus rapidement possible.
J'aperçus un bar dans lequel je m'engouffra après Sungjong.
Je me dirigea vers le fond du café pour trouver une table à l'écart des autres.
Sungjong déboutonna sa chemise, dévoilant ses légers abdominaux et son torse pâle.
Je plongea ma main dans mon sac pour en sortir nos vestes. Je mis la mienne après avoir retiré mon tee-shirt.
Sungjong commanda deux chocolats chauds.
Nous buvions, chacun dans notre coin et pourtant si proche...

Je releva ma tête vers mon dongsaeng afin d'entamer une conversation pour combler ça vide. Mais, à cet instant, Sungjong retira sa veste.
- Tu vas tomber malade, lui dis je, inquiet.
- Ne t'inquiète pas Hoya...
Et sur ces mots, il se leva de table pour se rendre aux toilettes.
J'attrapa la veste de mon ami posée sur la table, et, inquiet de sa santé déjà fragile, me précipita aux toilettes pour le rejoindre et le couvrir.

Sungjong était assit sur le rebord du lavabo, le regard aguicheur.
À cette vue plus que sexy, je souffla un bon coup pour reprendre les esprits.
Je m'approcha de Sungjong pour lui déposer sa veste sur les épaules. Au moment où je m'apprêtais à remonter les escaliers...

Ne voulant pas le laisser partir comme ça, j'attrapa le poignet d'Hoya. Par un mouvement sec, je tira sur son bras afin de le rapprocher de moi.
- Tu n'aimes pas la vue ?, lui susurais-je à l'oreille, en faisant glisser ma main droite dans son dos.
- Lai-laisse moi pa-partir Sungjong !
Je detendis mes bras, lui laissant la possibilité de remonter ; mais, il ne bougea presque pas.
Mes bras prirent place de par et d'autre de mon corps, ne touchant plus mon adversaire.
Hoya fit un pas en arrière. Je pu lire dans son regard comme une peur, une incompréhension.
Je baissa la tête, inquiet, me rendant compte de mon comportement :
- Je suis désolé Hoya...
Alors que je contemplais mes pieds, je sentis de longs et fins doigts se poser sur la peau de mes hanches et des lèvres se poser dans mon cou.
Par instinct, mes mains se posèrent sur les abdos d'Hoya, essayant de le repousser.
Ses lèvres suçant mon cou me procuraient tellement de bonheur qu'un gémissements peu viril passa la barrière de mes lèvres.
Pris d'excitation, je plaqua Hoya contre le mur derrière lui, jouant de mes fins doigts avec ses tétons. Je souris à l'entente des petits gémissements qu'il laissait échapper d'entre ses lèvres.
Ses lèvres qui appelaient les miennes à les capturer, légèrement ouvertes, voulant accueillir ma langue à l'intérieur de sa cavité buccale.
Son bassin ondulant contre le mien faisait naître des érections douloureuses dans nos sous-vêtements.
Hoya posa ses mains sur mes épaules, respirant bruyamment, essayant de me repousser.
- Sungjong, souffla-t-il, att-attend...
Je recula ma tête de son cou, caressant ses hanches. Je plongea mon regard dans celui d'Hoya, tous deux à bout de souffle.
- Hoya c'est sûrement pas le moment pour se déclarer mais bon, je tiens plus ! Je t'aime Hoya !! Depuis le temps que je t'observe de loin. Je connais tes courbes par coeur. À chaque instant je rêve de poser mes lèvres sur les tiennes. De poser mes mains sur tes hanches et te tenir près de mon corps.
Mais je n'ai jamais réussi à te le dire... Je t'aime Hoya. Je comprends si tu remontes prendre tes affaires. Merci pour la veste, dis-je en la prenant de ses mains et la passant sur mes épaules.

Mais Hoya resta là. Il attrapa soudainement ma nuque et colla mon oreille à son coeur.
Jamais je n'ai entendu un battée aussi vite...

Les mots de Sungjong m'avaient perturbé. Je ne pu réagir pendant un instant mais en réalisant, ne pouvant parler, il devait quand même entendre ce qu'on mon coeur avait à lui dire.
Plaquant son oreille contre mon torse, mon coeur s'emballa encore d'avantage.
Ma main, initialement dans le cou de mon dongsaeng glissa sur son épaule. Ce dernier se releva avant de plonger un regard brûlant d'amour et de désire dans les miens.
Seul nos cœurs et nos yeux parlaient.
Seul l'autre comptait à ce moment précis pour l'autre.
Seuls, Sungjong, et moi.

Je glissa mes mains sur ses hanches, et, m'adossant au mur, je le rapprocha de moi. Ses mains jouant avec mes cheveux pendant que nos lèvres se rencontraient lentement, amoureusement. Le baiser s'emplifia lorsque sa langue rencontra la mienne et entamèrent une danse brûlante, une valse sensuelle, un ballet désireux.
Alors que mes mains glissaient sur son torse nu...

~~~~~~

Je me réveilla en sueur.
Encore ce rêve...
"Hoya... Quand cesseras-tu de me revenir...", me soufflais-je à moi même.
Une larme coula sur ma joue.
Puis une autre.
Encore une autre.
Puis toute une série.
Comme ce jour, où tout avait commencé et que la pluie commença à tomber...
J'entendis mon coeur tambouriner dans ma poitrine, comme celui d'Hoya au bar.

Si j'avais été là Hoya, tu ne serais pas là-haut aujourd'hui. Perché sur ton nuage, à regarder ce que nous devenons et observer mes larmes.
Si j'avais été là, tu serais à ce moment près de moi, tes bras autour de mon corps collé au tien, encore endormi malgré le soleil.
Si j'avais été là...
Mais je n'avais pas voulu laisser ma promesse à Dongwoo ce jour là, et maintenant, par ma faute, tu es là-haut, loin de moi et loin des autres.

J'espère qu'un jour tu me pardonneras...

Sungjong, j'aimerais tellement que tu m'entends...
J'aimerais être là pour sécher tes larmes mon ange, mais comme tu le dis si bien, perché sur mon nuage je ne peux plus rien faire...
Mon amour, rien est de ta faute. Te n'es responsable de rien.
Tu étais, tu es et tu resteras toujours mon seul amour.

Vis Sungjong !
Vis pour ne pas sombrer !
Vis pour nous !
Vis pour moi...

Je t'aime...

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