Chapitre 17:

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Pdv Laya:

Deux jours, deux longues journées pendant lesquelles j'ai émis une importante réflexion sur ma personne et sur ma situation. J'ai tentée d'apprendre à faire confiance de nouveau et à dompter mes démons mais j'ai une nouvelle fois fais face à un échec.

La simple idée que Ken soit comme les autres me froisse, lui qui me donnait l'impression d'être le seul à pouvoir m'apercevoir même bien cachée derrière mon épais masque de roque. Une douleur poignardante fait écho dans mon poitrail et je prends alors réellement conscience de l'importance que j'accordais à notre semblant de relation aussi brève fut elle et le simple fait de penser qu'il me soit possible de me retrouver de nouveaux seules face à mes innombrables démons, me donne l'envie de régurgiter mon maigre déjeuner.

Je me raccroche donc à ma dernière source d'espoir depuis toujours: sauver mon frère et tout mettre en œuvre pour qu'au moins l'un d'entre nous soit heureux ! Un sourire étire mes commissures, le premier depuis deux grand jours, mais celui-ci se résorbe vite quand je me souviens alors de la situation financière plus que délicate dans laquelle je me trouve.

En effet, l'avenir de ma petite librairie est plus qu'incertain à cause d'un seul et unique facteur que je n'ai aucunement pris en compte lors de l'achat et de la réhabilitation de ma petite échoppe: les gens. Les achats de livres sont en constante baisse ce qui a pour conséquence de me mettre moi, la passionnée de littérature et de livres anciens, dans une position d'inconfort financier extrême.

Ma plus grande source d'inquiétude est la suivante; ne plus être dans la capacité de régler les différents frais hospitaliers nécessaire à mon frère.

11h37

Mes pensées vaquent à de multiples tâches. J'ai passée une matinée bien chargée quand soudain mon téléphone émet une longue vibration que j'identifie comme étant une réception de SMS.   

Ken: Je connais les risques de l'amour mais j'ai l'amour du risque !

Laya: Disquette... Nekfeu, tu crois vraiment que je ne sais pas que cela provient d'un de tes nombreux sons ?

Mon téléphone vibre dans la seconde qui suit

Ken: J'ai vraiment envie de te voir...

Laya: Qui te dis que je ne vaque pas à d'autres occupations ?

Ken: Pardon ? Je suis dans 5 minutes à la librairie !


Je pose mon téléphone sur le comptoir acajou ne jugeant pas utile de donner suite à son message, ayant reçue la réaction attendue.

11h43

Le tintement de la porte d'entrée m'extirpe de ma bulle. Je relève le regard vers le nouvel arrivant et instantanément mon regard croise celui de mon beau grec et je reste médusée face aux importantes cernes qui nichent sous ses perles marrons. Cet instant est brisé par le jeune client qui m'interpelle. Il doit avoir une trentaine d'années, peut-être un peu moins, ces yeux bleus s'accordent à merveille avec son look de jeune surfeur sorti tout droit d'un alerte à Malibu. Bien qu'il ne soit pas mon style d'hommes je ne peux que lui trouver un certain charme !

Client: "Bonjour serait-il possible d'avoir un avis sur ce livre ? " me demande t'il avec un sourire charmeur tout en me tendant un livre du célèbre Guillaume Musso.

Moi: "C'est un excellent livre et il est particulièrement apprécié de la gente féminine ! " dis-je souriante

Client: " Je suis Louis " dit-il en gardant toujours son beau sourire

Vogue dans tes yeux [k.s] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant