Chapitre 31:

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Pdv Laya:


Fin du rêve, retour brutal à la réalité. Nous voilà à courir comme des idiots dans les rues de la capitale, hélant un taxi par moment et nos visages graves se figeant à chaque véhicule qui ne prend la peine de s'arrêter.



Notre retour s'est fait plus tôt que prévu, en urgence, et pour cause l'état de Léo s'est dégradé d'une façon qui ne laisse d'après le Docteur Dumas aucune place aux doutes: Léo va mourir s'il ne reçoit rapidement sa greffe.



Je n'ai donc pas eu une seule seconde d'hésitation puisque nous avons directement pris la décision de retourner sur la capitale écourtant ainsi notre voyage. La joie de cette nouvelle année et rapidement devenue un lointain souvenir et mon anniversaire c'est avéré devenir insoutenable.



Depuis cet appel, mon moral est au plus bas et ken me soutient du mieux possible dans cette épreuve bien que nous soyons légèrement en froid. En effet, après que celui-ci m'ai avoué son amour, je n'ai sue quoi lui répondre. J'ai alors tentée de lui expliquer que je ne me sentais pas prête à lui dire ces quelques mots mais le brun c'est rapidement rembrunit. Depuis il etait froid et légèrement distant mais je n'y prêtais guère attention puisque trop absorbée par l'état de santé plus qu'alarmant de mon frère.




11h45


Mon visage est marqué par de profondes cernes témoignage de ma fatigue et ma mine est grave. Mes lèvres sont sèches tout comme ma gorge et mon estomac crie famine. Malgré cela, mes pensées vacillent uniquement vers le jeune homme livide si familier étendu en face de moi.



Apres de pénible heures de vol et une marche endiablée, je suis vidée de tout énergie au même titre que Ken qui c'est effondré dans le fauteuil près de la fenêtre que je fixe depuis presque une heure.



Les seules pensées que je m'autorise sont toutes plus sordides les unes que les autres et pessimistes à souhait et le fait de me sentir terriblement seule ne m'aide guère à me sentir mieux.




Le bip incessant de l'électrocardiogramme résonne contre les parois blanchâtres et étouffantes de la pièce me donnant presque la nausée. Je fixe désespérément Léo dans l'espoir d'apercevoir un quelconque signe m'indiquant son réveil mais hélas mon espoir reste vain.


Je suis tirée de ma réflexion par le craquement du bois du vieux fauteuil peu confortable où se trouve installé Ken et je relève le regard pour les plonger dans ses yeux fatigués et quasiment clos à cause de son réveil précoce. Je décide de prendre la parole afin de briser cette ambiance glaciale qui stagne entre nous.



Moi: " Ken ? " dis-je sur un ton calme et timide


Ken: " Mmh ? " dit-il en continuant de scruter mon regard


Moi: " Je peux venir avec toi ? Je me sens seule et j'ai besoin de toi... " murmurais-je


Un léger sourire orne à présent son visage et il se contente d'ouvrir ses bras comme pour me donner une étreinte dont lui seul à le secret. Je me lève alors péniblement de mon siège en bois, mes muscles sont endolories et mes articulations me font souffrir mais rien ne peut concurrencer la douleur exacte qui comprime mon thorax a ce moment précis. Je me cale alors confortablement dans ses bras chaud et plonge ma tête dans son cou afin d'y déposer de tendre baiser sachant parfaitement qu'il adore quand je lui fais cela car cela l'apaise.Et en effet quelques secondes plus tard à peine, un grognement franchi la barrière de ses lèvres et celles-ci viennent s'écraser avec une douceur déconcertante sur mon front.



Vogue dans tes yeux [k.s] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant