Vogue dans tes yeux [k.s]

Chapitre 22:

Pdv Ken:

Une aura particulière flotte dans la petite pièce encore noircie par la froideur de la nuit. Nous sommes aujourd'hui le 22 décembre et ma brune s'impatiente un peu plus chaque jour.

Nos jambes nus sont entremêlés, sa tête est délicatement posée sur mon thorax. D'où je suis, je respire goulûment son incroyable odeur de monoï qui émane de sa crinière bouclée.

J'arrête alors ma contemplation par peur de me faire surprendre et analyse méticuleusement sa chambre, son antre. Un sourire élargit mes commissures quand mon regard se pose sur la collection de figurines a l'effigie des personnages de notre dessin animé favori: Dragon Ball Z. C'est un sourire enfantin qui prend place sur mon visage et très vite je suis alerté par les légers mouvements qu'effectue ma brune dans son sommeil.

Moi: " Salut toi " dis-je tendrement

Cette fille me rend complètement niais c'est effroyable d'être accro à ce point pensais-je

Laya: " Bon matin amour " elle place un tendre baiser sur mes lèvres et je ne peux m'empêcher de l'approfondir

Laya: " J'aime beaucoup ce genre de réveil monsieur Samaras " déclare t'elle après notre baiser, son rire emplit la petite pièce et fais gonfler un peu plus mon coeur.

Moi: " Tu fais quoi aujourd'hui bébé ? " lui demandais-je en enlaçant délicatement sa taille de guêpe

Laya: " Hmm, je fais comme d'habitude ... Librairie. Et toi ? " demande t'elle en me caressant la joue

Moi: " Stud avec les gars " me contentais-je de répondre, trop absorbé par l'observation minutieuse de ses traits fins

Nous restons encore quelques minutes à se contempler silencieusement puis, nous filons sous la douche ensemble.

8h27

Déambulant dans les allées parisiennes, les doigts liés, le nez rougi par la fraîcheur matinale, nous nous dirigeons vers la petite librairie de ma brune en discutant joyeusement comme à notre habitude.

Laya: " Tu sais je me suis souvent dit que l'immortalité m'importait peu mais en fin de compte si... "

Moi: " Comment ça ? " demandais-je intrigué par ses phrases aux allures philosophiques

Laya: " Je veux simplement que le souvenir de ma personne soit immortelle tu vois ? "

Moi: " C'est un beau rêve... Mais les souvenirs ne sont pas éternels. D'ici quelques décennies, personne ne se souviendra de qui on était parce que les gens n'en auront rien à faire "

Laya: " L'homme est tellement égoïste... Comment veux-tu apprécier la vie et les petites choses dont elle est constituée si l'humanité ne vaut pas la peine pour la grande majorité, sa place sur ce globe. Tu sais ken, je me laisse vivre sans penser aux différentes possibilités que la vie m'expose "

Je me contente de sourire à la fin de sa réplique. Après quelques minutes de marche, je la dépose devant sa librairie et continu mon épopée en direction du studio, les paroles de la brune résonnant inlassablement dans mon esprit comme un écho dans une montagne.

10h16

Après un énième essai d'écriture, les gars et moi décidons de faire une courte pause. Je saisis mon bigo dans l'espoir d'y voir affiché un message de ma brune mais rien, l'écran est vide à mon plus grand étonnement. Je ne cherche pas plus à comprendre, jugeant qu'elle doit être simplement débordée à la librairie. Je repose alors mon cellulaire et me replonge dans nos discussions typiquement masculine.