Chapitre 28:

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Pdv Ken:



Mon coeur bat à tout rompre à la vue de son visage familier. Salomé se tient devant moi, plus superficielle que jamais probablement dans l'attente d'explication et l'espoir que tout redevienne comme avant. Mon myocarde est tiraillé par l'anxiété: Laya doit déjà se faire des idées.

Sa bouche pulpeuse est peinte d'un rouge criard et celle-ci bouge dans un mouvement incroyablement long. Celle-ci me pose des questions auquel je ne porte aucun intérêt et je me contente d'y répondre lassé et totalement désintéressé.


Au bout d'un temps, je me décide à la couper dans son long monologue pour lui demander de me laisser continuer tranquillement ma ballade nocturne en compagnie de ma belle brune.


A l'entente de mes mots Salomé change d'expression et son visage se fige comme choqué par les paroles crues qui émanent de ma bouche.


Moi: " Salomé j'ai aps de temps à t'accorder ok ? Toi et moi c'était juste du cul rien d'autres. J'ai une copine " dis-je tiltant à la suite de ma dernière phrase


Ou est Laya ?


Mon regard se fait scrutateur et mon corps se fige dans un élan de panique quand je me rends compte que Laya n'est plus à mes côtés et ce depuis de longues minutes probablement. Je n'arrive à comprendre comment je n'ai pas pu constater son départ.



La brune à mes côtés grogne et marmonne des paroles incompréhensibles auquel je ne prête guère attention. Je me retourne alors vers elle brusquement



Moi: " Putain tu sais où est partie la petite brune à mes côtés ? " criais-je hors de moi


Salomé: " Oh.... Elle est partie il y a un moment maintenant. Mais si tu veux mon avis tu devrais la laisser tomber, elle est bien trop prude et elle doit être un très mauvais coup " dit-elle avec un sourire narquois sur un ton acerbe



Le sang ne tarde point à irriguer mon cerveau et je la saisis donc au milieu de la rue par le col. Mes mains tremblent et je suis à deux doigts de lui cracher au visage mais je me retiens.




Moi: " Cette fille comme tu dis c'est ma petite amie et contrairement à toi elle n'écarte pas les cuisses à chaque homme qu'elle croise " crachais-je hargneusement


Celle-ci ne se retient aucunement pour me rire vulgairement au visage après s'être détachée de ma poigne.


Salomé: " Tu aimais bien ca à l'épique et puis comme on dit chassez le naturel et il revient au galop. Je sais que tu reviendras vers moi " dit-elle en lâchant un sourire hypocrite et s'éclipsant dans la continuité de la ruelle sombre.





Mon esprit cogite et je ne serais pas étonné de savoir que mon visage est totalement rouge d'appréhension. Je m'oblige à réfléchir posément sans me laisser altérer par mes émotions. Soudain comme pour me prouver que ma concentration n'est pas vaine, une idée germe dans mon esprit; Laya doit être partie dans une salle de boxe pour extérioriser sa colère.



Je me précipite alors vers la salle de boxe la plus proche sous les indications de passants japonais qui me fixent d'un oeil interrogateur sûrement curieux face à mon empressement




Après plusieurs minutes de courses intenses, mon souffle encore saccade par l'effort que je viens de fournir et les joues rouges dues à l'effort, j'aperçois enfin le panneau lumineux clignotant à cause d'un vieux néon mettant en scène deux hommes sur un ring.



Plusieurs cris franchissent les barrières de ma gorge, je crie désespérément son nom dans l'espoir que celle-ci m'entende.



Un homme aux traits tirés se dirige vers moi d'un pas vif, alertés par mes hurlements, celui-ci sort justement de la petite salle. Il me demande dans un anglais douteux ce qu'il me prends de crier a une heure pareille et je lui fais alors un rapide récapitulatif de la situation en n'oubliant pas de décrire la personne étant la cause de mes hurlements. Celui-ci me demande de patienter et re rentre à l'intérieur de la petite échoppe pour en ressortir quelques minutes après pour m'indiquer de le suivre à l'intérieur.



Dès mon entrée, l'odeur de la transpiration m'embaume le nez et mon t-shirt ce fait collant à la sensation de l'humidité de cette salle fortement élevé. A quelques mères de là, je la vois enfin. Elle est de dos et ses poings s'abattent furieusement sur le sac dans une synchronisation parfaite, ses épaules se déchirent dans des fracas incessants étirant ainsi ses omoplates.



Et puis, elle se retourne d'abord lentement dans ma direction et nos regards se rencontrent. Je fais face alors a un visage bouffi par les larmes et à des yeux encore brillants. De la sueur perle le long de son cou et stagne sur son front mais je ne peux m'empêcher de la trouver diablement sexy avec cette allure de guerrière.


Son expression de visage semble être froide et inexpressive me permettant d'affirmer qu'elle est en colère contre moi et que j'ai intérêt à être le plus sincère possible sans omettre une parcelle de vérité. Je prends alors mon courage à deux mains et me lance dans un monologue en espérant être assez convaincant pour la récupérer



J'espère que cela va suffire à calmer le volcan qui me fait face.




Bonsouér à tous ! J'espère que ça va ! Tout d'abord désolé du retard mais j'ai mis énormément de temps pour trouver la tournure de ce chapitre et j'ai pris la décision de passer à seulement un post par semaine qui aura lieu le vendredi soir puisque je manque de temps le reste de la semaine et préfère vos fournir un travail de qualité ! J'espère que vous comprendrez ! En tout cas quels sont vos avis sur ce chapitre ? Comment ken va se dépatouiller de cette galère ? Qu'imaginez vous pour la suite ?



On a fêté les 6 ans de 1995 il y a quelques jours et pour moi qui les suit depuis 5 longues années maintenant, je suis juste ravie de voir leur progression.



J'espère que ce chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à commenter et me laisser un petit vote ca fais toujours plaisir !


La bise !

Songe 🔥🌞

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