Compliquée ... Émotionnellement.

Chapitre 8

Point de vue Flavia

Cette fille là, notre capitaine, Skylar. C'est une vraie mal élevée. Elle crie sur notre coach. Non mais franchement, elle a cru elle était qui?
En attendant je vais voir Pauline.

" Salut Pauline. Tu as vu comment Skylar a parlé à notre coach? C'est vraiment n'importe quoi. Dis-je en prenant une tête choquée.
- Bah oui j'ai vu. Mais pourquoi tu viens me parler en faite? Je te connais pas et je t'aime pas. Me répond Pauline.
- Mais pourquoi? Je demande déçue.
- Je trouverai un motif plus tard. Et ne cherches pas. Si j'aime pas ta tête. Ça passera jamais. Me répond Pauline en commençant à partir. Je la retiens.
- J'ai une question. C'est qui l'enfant à côté de Skylar. Ça a l'air d'être un vrai craneur. Je sais pas qui sont ses parents mais en tout cas, donner un téléphone aussi chère à un enfant de cet âge, c'est n'importe quoi. Dis-je en la regardant. Skylar arrive vers moi à toute vitesse.
- Et toi la moche. Dit elle en me pointant du doigt alors que Pauline rigole. Si tu as un problème avec moi tu viens me le dire en face, tu fais pas ta pute à parler dans le dos des gens. Dit elle en se rapprochant encore plus. Et avises toi encore de critiquer mon fils et je te tue. C'est claire? Demande-t-elle en me regardant dans les yeux.
- Arrêtez de discuter, on commence. Crie le coach. "

Non mais sérieusement cette fille c'est une pute. Elle doit avoir environ vingt ans et elle a un enfant qui doit avoir environ six ans. C'est n'importe quoi. De toute façon le club va être mis en vente. Je vais l'acheter et je la virerai pour prendre la place de capitaine.

Point de vue Skylar

On commence à courir et au bout de deux tours de terrain, je commence à saigner du nez et à respirer difficilement. Je me mets à genou et je tousse. Je fais signe au coach qui me dit de sortir. J'ai oublié les vingt minutes obligatoires et merde. J.A. m'amène un mouchoir et j'essuie mon nez. Flavia arrive.

" Je crois que je vais faire une pause. Dis-je au coach.
- D'accord. Tu reprend dans dix minutes. Dit le coach
- Moi aussi. Dit Flavia.
- Non toi tu vas sur le terrain. Dit J.A fermement.
- Mais je suis fatiguée. Dit elle. Pauline arrive à ce moment.
- Bon tu arrête de faire ta princesse. Le seul trône sur lequel tu t'assois c'est tes chiottes. Dit celle ci alors que j'éclate de rire. Elle est fatiguante la madame.
- Assez de discution. Retournez courir. Dit J.A. Les filles repartent. Et toi tu vas me dire pourquoi tu m'as menti. Dit il encore sur le ton de la reproche.
- Là par contre, je comprends pas. J'ai fait quoi? Je demande confuse.
-La dernière fois je t'ai demandé ce que ça te ferai si tu jouais avant les vingt minutes autorisées. Tu m'as dit rien. Dit il déçu.
- Je voulais pas que tu t'inquiète. Je risque rien de grave. Juste un malaise et des saignements de nez. Dis-je en baissant la tête vu que je connais déjà sa prochaine question.
- Donc je vais te reposer une question. Que risques tu si tu ne les prends pas du tout mais que tu joues quand même? Demande J.A avec les sourcils froncés."

Je ne lui réponds pas et pars en courant sur le terrain. Il me court après et au milieu du terrain, il me rattrape par le bras.

" Réponds moi. Dit il sérieusement
- Ne m'obliges pas à te répondre. Dis-je en le suppliant du regard.
- Maintenant. Dit il sans changer d'avis.
- Je risque de mourir. Voilà tu es content. Maintenant on finit l'entraînement. Dis-je en le bousculant avec mon épaule. "

Il ne rajoute rien et on continue l'entraînement mais J.A semble réfléchir. Au milieu de l'entraînement, Flavia fait que de se plaindre. Pauline passe à côté d'elle et lui dit.

"Fermes ta gueule."

Mais ce qui est drôle c'est qu'elle est en rythme avec la musique Oblah de Gradur. Je la suis dans son délire et on se met à chanter plusieur chanson.
J.A. nous réunit dans les tribunes.

" Bon écoutez. Le club est à vendre. Je suis désolé. Dans quelques jours il se peut que le nouveau proprio me remplace. Vous allez peut être devoir passer des sélections. Alors je vous dis à dimanche du sur. Mais peut être que dimanche sera notre dernier jour. Dit il tristement
- Il est vendu combien? Je demande directement.
- 400 000$. Dit il en me regardant avec un air soupçonneux.
- J'appelle Cameron pour qu'il me ramène mon chéquier et je te fais un chèque. Dis-je en appelant Cameron."

Dix minutes plus tard, Cameron arrive. Flavia est littéralement en train de baver.

" Laisses tomber chérie, il y en a un seul comme lui et il est à moi. Dis-je dans son oreille avant de courir dans les bras de Cameron et de l'embrasser."

Elle rage encore plus et je prends un crayon pour faire le chèque. Je tends celui ci à J.A qui est plus que heureux. Il me prend dans ses bras et me fait tourner.

" Merci. Mais ne me mens plus. Dit il en faisant référence à tout à l'heure.
- Promis. Dis-je en partant."