Mon Vampire à moi

15.

Lorsque Sasuke ouvrit les yeux il se retrouva confronté au regard inquiet de sa mère. Le brun sembla perdu pendant quelques instants, étant encore un peu plonger dans son ancien sommeil puis la mère des deux frères Uchiha prit alors la parole en essayant de poser sa main sur le front de son fils, même si ce dernier exerça un mouvement de recul pour s'en éloigner.

- Sasuke... murmura la jeune femme légèrement blessé par le geste inexpliqué de son fils.

- Je suis désolé maman mais... s'il te plaît... Ne me touche pas. Je...

Le brun serra douloureusement ses poings et les dents face à la douleur qui se présentait en son cœur.

- Sasuke... J'ai besoin de savoir. Que t'arrive-t-il ?

- Rien.

- Tu sais que je peux tout encaisser mon grand alors tu peux me le dire. Tu sais si tu...

- Non !

Mikoto sursauta à la soudaine hausse de ton venant de la part de son fils et ce dernier se rendit compte de son erreur. Le brun poussa alors un soupir avant de s'excuser à nouveau et de tourner la tête vers la fenêtre de sa chambre. Mikoto comprit alors que son fils ne s'attardera pas plus longtemps sur la discutions et rôle se leva du lit de son fils cadet pour quitter la chambre le cœur lourd.

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La nuit venait tout juste de tomber et Sasuke n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il était beaucoup trop inquiet pour cela. Pourquoi est-ce que le vampire avait-il disparu de manière aussi précipité sans rien lui dire ? Ou était-il parti ? Allait-il bien ? Pourquoi avait-il ressentit une telle douleur au niveau de son corps alors qu'il ne lui était rien arrivé à proprement parler ? Toutes ses pensées n'étaient tournées que vers une seule et même personne auquel ne tarda pas à faire son apparition dans un état des plus déplorables. Ne s'attendant pas du tout appartement voir le blond apparaître devant lui de cette manière, Sasuke sursauta vivement avant de regarder avec une plus grande attention le corps du vampire. Pour une raison qui lui était inconnue, Naruto ne possédait que pour seul vêtement un pantalon. Aucun vêtement ne couvrait le haut de son corps et ce qu'il y vit le surprit et en même temps l'horrifia. Le torse du vampire étaient parsemé de blessures toutes plus ou moins profondes les unes des autres. Elles semblaient avoir été faites récemment de parce qu'arrivait à voir le brun. Sasuke se leva alors de son lit, alors que le vampire n'avait prononcé jusque-là aucun mot, se contentant de l'observer, et il laissa ses mains parcoururent d'eux-mêmes les cicatrices plus ou moins profondes tremblant par moment alors qu'il essayait d'imaginer ce qu'avait pu ressentir le blond. Le sang venait à se loger sur sa main mais il n'en faisait guère attention. La seule chose qui comptait dans l'instant présent était la créature se trouvant face à lui.

- Comment est-ce arrivé ? Demanda-t-il en un murmure. Je pensais que...

- Que j'étais invincible ?

Au son de la voix de Naruto, qu'il avait l'impression de ne pas avoir entendu depuis des lustres, Sasuke se sentit soudainement fébrile. Le blond semblait différent. Non à cause de ces blessures mais, il semblait régner chez le vampire une certaine tension. Le brun ne savait pas comment se l'expliquer. La seule chose qu'il pouvait dire c'est que son corps semblait brûlant.

- N-non... pas spécialement mais...

- Certains mythes sur les créatures de mon espèce ne sont que des mythes Chaton.

Les doigts du blond vinrent caresser le visage en porcelaine de son calice avant que ce dernier, en un geste consenti ou non, ne vienne à poser la pulpe de ses lèvres sur la cicatrice se trouvant au niveau du pectoral droit de Naruto. Cette scène avait quelque chose d'assez intime et amoureux. C'était la première fois qu'une telle chose se déroulait entre les deux jeunes hommes et lorsqu'il s'en rendit compte Naruto sentit son corps s'embraser de façon violente. Cette soudaine chaleur qui semblait avoir toujours été là, lui monta à la tête et ses yeux prirent une teinte rougeâtre. Le vampire força sa proie à poser son dos sur son lit et il monta à quatre pattes au-dessus du corps du plus jeunes, plaça sa tête au niveau de son cou et y murmura d'une voix féline, rempli de sensualité :