Chapitre dix-sept.

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Chapitre corrigé le 15/07/2018, concentré uniquement sur du Lemon.

Cela fait plusieurs minutes qu'on s'embrasse passionnément. La langue inquisitrice de Kaën rencontre la mienne à plusieurs reprises. Nos salives ne font plus qu'une. Son corps contre le mien embrase tout mon être et me fait gémir. Mes cuisses sont au dessus des siennes et je comprends parfaitement que ce type de baiser finit par aller beaucoup plus loin.

Je ne suis plus cependant en mesure de penser à autre chose qu'à lui.

Je veux sentir Kaën contre moi, humer son odeur forte et le toucher. Je veux qu’il me rende ce que je désire. Je veux être désiré par lui et la manière dont il me prend dans ses bras ne fait que me rassurer. Son étreinte est puissante, je ne souhaite pas qu’il me prenne pour une femme fragile. Je suis bien dans ses bras, sa chaleur m'enveloppe et me protège. J'ai toujours désiré ses bras et ses câlins mais je n’avais jamais su l'admettre. Aujourd’hui je suis plus confiant et mon esprit semble à nouveau en paix. Je peux me laisser aller dans des bras, car le meilleur reste à venir.

Ses mains caressent tendrement mon corps. Il touche ma peau du bout de ses doigts, m’envoyant de milliers de frissons. Sa main gauche maintient puissamment ma main droite et quand il sent ma panique, il serre ses doigts pour m'encourager et me montrer que c'est lui et pas un autre. Même si je dis non par moment, la lueur dans ses yeux l’empêche de s’arrêter. Kaën est passionné et le fait de l'avoir fait attendre y est pour beaucoup. Mais je sais qu’il ne me fera pas de mal et quand bien même, je ne lui en voudrais même pas.

— Écarte tes jambes, Kel.

Sa voix m'envoute si facilement que mon corps s'adonne à sa volonté. Mes jambes s'ouvrent timidement mais sûrement, lui laissant probablement une vue parfaitement dégagée sur mon intimité. Un sourire vient tendre ses lèvres et en un rien de temps, Kaën sort un petit pot dans ses tiroirs. Je comprends rapidement qu’il va lubrifier mon corps en se servant du liquide à l'intérieur.

— Kaën...

Mes yeux le regardent non sans gênes. Il plonge sa main dans le liquide à la texture crémeuse et à la bonne senteur.

Je rougis en sentant l’un de ses doigts passer entre mes fesses, caresser cette partie. Ça chatouille en plus d’être embarrassant.

Mon amant bouge son doigt à l'intérieur de mes chairs avant d'en rajouter un nouveau en moi.

Des larmes se saisissent de mes yeux alors Kaën m'offre de nouveau ses lèvres pour me réconforter. Dans sa bouche, je peux crier, je sais que ma voix sera étouffée. Il comprend mon sentiment de honte alors il y va en douceur, laissant petit à petit mon corps s'ouvrir à lui.

— Respire.
—Ah…ah.
—Oui, comme ça. C'est très bien, Kel.

J'essaie de prendre sur moi mais c'est tellement difficile. Mais quand il m’encourage, j’ai envie d'y croire. J’ai envie de prolonger ce moment avec lui. D'aller plus loin et découvrir cette béatitude que prodigue le sexe. Je pensais que c’était plus franco entre hommes mais Kaën y met les formes.

—Cambre toi, Kel.
—Gnh…ah..et c-comment je fais ça ?

Il pose ses mains sur moi, le temps de guider mon corps dans la position qu’il souhaite.

-C’est quand tu rejettes ton corps en arrière en creusant les reins. Tu supporteras mieux mes doigts et le reste.

Il en profite pour écarter un peu plus mes jambes par la même occasion. Un cri que je ne pourrais jamais identifier traverse mes lèvres. Kaën me regarde un instant en reprenant les mouvements de ses doigts en moi. Dans cette position, je les sens beaucoup mieux.

—Ç-Ça suffit avec tes doigts !
—Kel ?
—Tu vas me doigter encore longtemps ? Je vais en mourir si tu continues, je p-pense que tu en as assez profité et que je suis prêt à te recevoir, Kaën...

Je ne vais pas subir ses doigts deux jours encore j’espère ! C'est suffisamment embarrassant pour qu’il continue.

Après un tendre sourire de sa part, Kaën s'empare avec sagesse de mes mains en me fixant de ses yeux de braise.

— Eh bien toi aussi, touche moi.
— Euh ?
Ici.

Il guide mes mains sur son torse, encore couvert par sa chemise avant de les descendre sur son ventre. Il quitte ses mains des miennes, mais pour autant, mes mains restent contre lui. Après avoir secoué ma tête, elles remontent sur son torse, passant sous sa chemise largement ouverte. Mon cœur éprouvé rate plus d’un battement en sentant la texture de sa peau contre la mienne.

Il m’aide à retirer son vêtement avant de le jeter quelque part dans la pièce. Voir son torse est reversant. Ses épaules sont carrées, développées. Ses bras sont musclés et ses mains sont grandes. Des pectoraux forment sa poitrine et ses abdominaux rejoignent son V sans difficulté.

Délicieusement, il me guide jusqu’à sa taille, devant les liens de son pantalon. Je rougis en comprenant ce que cela signifie. Mais je laissais main tremblante défaire ces attaches, dévoilant son sous vêtement noir, et son énorme érection.

Doucement, je prends en main cet énorme sexe, puis je le masturbe maladroitement en gardant les yeux sur Kaën, perdu dans l'inconnu et le plaisir en même temps.

— Quand tu seras plus expérimenté, on pourra faire un tas de choses plus sympathiques.
— J-Je suis un garçon !
— Et moi un homme qui sait ce qu'il veut. Toi.

Un cri de panique me prend quand je sens son sexe se frotter contre mon intimité. Il demande le passage mais attend mon signal pour s'aventurer dans à l'intérieur de mon corps. 

— Ka...ën !?

Ma voix se bloque quand d’une traite, il se glisse en moi. Le sexe de Kaën reste figé en moi, le temps que je comprenne la situation. La sensation de l’avoir en moi, hormis la douleur est particulière.

Son regard est plein de passion et les petites rougeurs sur ses joues m’indiquent qu'il aime ce qui se passe entre nous. Même si le plus dur reste à venir, Kaën semble apprécier les premiers contacts entre nos deux corps.

—Kel, je peux bouger ?

Je rougis en le fixant. J’aimerais dire non. Mais je lui dois bien ça alors je lui offris un sourire crispé pour lui envoyer le coup d'envoi.

Ses mains prennent avec force et douceur à la fois mes hanches avant de commencer ses mouvements. Très rapidement, la douleur se mélange à une sensation de plaisir. Mon corps découvre un échange intime pour la première fois et quelque chose me dit que Kaën se retient, si j’en juge la pression qu’il y met sur mon bassin.

Même si nous l'avons fait avant, c'est comme si c’était une nouvelle découverte.

Je remarque à chaque poussée mes cris. Ma voix n'est pas la même que d'habitude, elle semble étranglée dans ma gorge et suffisamment aiguë pour que j’en ai mal à la tête tout seul, mais mon époux semble satisfait.

Kaën n’hésite pas à embrasser mon cou en tirant sur ma peau sensible. Mon amant sait parfaitement comment me pénétrer me faire gémir comme une femme. Une vague de plaisir s'empare de moi. Mon partenaire unit nos mains avant de les passer au dessus de ma tête, me faisant lâcher l'oreiller. En voyant certainement mon bien être sur mon visage, il accélère la cadence, m'arrachant un autre cri. Il laisse un rire s’échapper de ses lèvres en continuant de se retirer, pour mieux me rentrer et me faire crier. Mon roi ne se retient plus et me baise comme une brute en alternant les rythmes de ses vas et viens qui me font tourner la tête.

— Gnah !

Mon époux resserre ses mains autour des miennes comme pour m'encourager. Mon corps lui appartient complètement. Son regard semble plus que satisfait à mon plus grand bonheur. J'en viens à oublier mon érection douloureuse, elle prie pour la libération. Je désire jouir mais en même temps, je veux que Kaën prolonge notre étreinte.

Parce que je l’aime.

ROUGE ARDENT-L'HISTOIRE DE KEL (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant