Chapitre 11b

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Hey :) Ouiii je suis à la bourre grave ! Mais le fichier dans ma boîte mail voulait pas marcher :((

Du coup il a fallu attendre que je rentre :((

Mais je suis là ! Avec la partie b de ce chapitre ! Enjoy :)

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«Je peux transmettre un message, me proposa Cassandre d'une voix douce.»

Les femmes avaient un don pour ressentir ce genre de choses. Il n'y avait plus aucune trace d'excitation ni de frivolité dans ses paroles. Énormément de douceur et de tendresse.

«Non, assurai-je après un instant, je te remercie.

-Eliott, mon Dieu, je suis tellement désolée. Je sais que c'est une terrible épreuve mais il y a eu plus de peur que de mal. Elle ne te tient absolument pas pour responsable, mon Dieu, non. Je suis sûre qu'elle sait que c'est de la faute à pas de chance, comme on dit. Que c'est tomber sur elle comme ça aurait pu tomber sur n'importe laquelle d'entre nous. Et c'est entièrement de ma faute, évidemment. Comment j'ai pu laisser ça passer. À ma prochaine fête il y aura des gardes de sécurité et des kits anti-drogue sur tous les verres. T'imagines quelqu'un de la fac faire ça? Franchement?

-Honnêtement, non. Mais tu sais, on ne voit des gens que ce qu'il veulent bien nous montrer. Il y a peut être un psychopathe qui rode près de nous sans qu'on le sache.

-Eliott, arrête je t'en pris ! Ça ne me fait pas du tout rire ! Imagine que ce soit un de mes amis proches, mon Dieu !»

Comme pour tout le reste du monde, Cassandre exigeait l'attention permanente de son Dieu. Elle ne lui laissait pas le temps d'écouter les prière d'un autre avant qu'elle ne l'appelle de nouveau.

Je souris au gars qui me mimait dans la glace. Il me faisait moins de peine maintenant. Cassandre se coupa elle même au milieu d'une phrase car elle eut un double appel. Elle voulu m'expédier rapidement et sembla mal à l'aise en me disant au revoir: sûrement un plan cul pas très réglo. Je fumai une deuxième cigarette en m'observant dans le miroir.

Emman était partie. Sans explication et sans se retourner. Pour courir chez un autre mec. Pourquoi ? Pourquoi devait-elle toujours se cacher dans ses jupons ? Pourquoi ne pouvait-elle simplement pas me parler. Discuter. Je sais pas. N'importe quoi !

Il allait bientôt être deux heures et j'étais trop énervé pour ne serait-ce que songer à me recoucher. J'attrapais le premier baume à lèvre qui me passait sous la main et tartinait ma bouche, en dépassant généreusement. C'était le truc le plus désagréable de l'univers et je ne pourrais sauter la case gommage demain matin. Je démêlais ma tignasse et la nouai en queue avec un élastique.

Il me fut cependant impossible de mettre la main sur un ordinateur portable. Je rencontrai les UF qui rôdaient tels des félins dans la maison, j'aperçu l'ombre du majordome assis au bureau devant la porte. La cuisine n'était toujours pas vide et le corps d'une des cuisinières coupa le rayon de lumière qui perçait dans le salon. Ne dormaient-elles jamais?

La lampe dans le bureau de mon père brillait encore mais c'est la silhouette de Christian qui se découpait dans la vitre en verre fumé. Mon père n'était visiblement pas rentré. Le bureau de ma mère était occupé par ma sœur et son amant. Enfin... J'espérais que c'était Constance et pas mes parents. Je retins la bille qui grimpait lentement dans ma gorge et regrettait d'avoir mis le pied ici et de mettre mis à penser ça. Je déguerpis en un éclair, faisant chanceler un vase Ming sur le chiffonnier près de la porte du bureau. Mon père n'était pas rentré. Ça devait être Constance. C'était Constance. Ma mère était couchée dans son lit, la porte légèrement ouverte. C'était Constance.

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