Chapitre Vingt et un

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Hugo : ALIIIIIIIIIIIIIIIIIICE !

Surprise la jeune femme se retourne et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire Hugo est arrivé à sa hauteur et a capturé ses lèvres sans perdre de temps, comme si sa vie en dépendait. Se rendant compte de ce qu'il venait de faire, Hugo se retire à contre cœur des lèvres de sa belle qui ne semble finalement pas d'avis à le laisser partir. Alice s'empare à son tour des lèvres du beau blond en prenant soins de positionner ses mains autours de son coup. Hugo en profite donc pour la serrer contre lui.

Tellement dans leur petit monde ils en ont oublié la présence de leurs amis à quelques mètres à peine.

Pierre : Il ne perd pas de temps le petit Hugo !

Martin : Tu rigole, ça fait huit ans que ça aurait du se produire.

Pierre : Je sais bien, c'était de l'humour Martin, suis un peu (rire)

Valentine : Un peu d'amour dans ce monde de brute, cette expression prend tout son sens ce soir.

Après avoir laissé un bon moment Hugo et Alice mélanger leur salive, Valentine, Martin et Pierre les rejoignent pour un câlin collectif.

Martin : Bon par contre Alice si même en weekend tu te mets dans des situations comme ça je vais t'enfermer dans ton appart ! et Val si tu pouvais évité de prendre exemple sur elle ça nous arrangerais ! vous pouvez pas faire des soirées pyjamas plutôt ?

Alice : On a une bonne étoile je pense.

Etant tous fatigués, ils sont montés se coucher dans la chambre des filles en se dispersant sur les canapés et le lit. Le gérant de l'hôtel très compréhensif leurs à délivré un nouveau pass et ne c'est pas opposé à ce que tous le monde reste dormir.

N'arrivant pas à trouver le sommeil à cause des images de l'attaque qui tournent en boucle dans sa tête Alice est partie s'asseoir dehors sur le sable. Vivre ça à travers un reportage est totalement différent que de le vivre en vrai. Elle est vite rejoint par Martin.

Martin : Je vois que je ne suis pas le seul à ne pas trouver le sommeil.

Alice : Je revois sans cesse les hurlements et les corps sans vie, c'est atroce Martin, dans quel monde vie t'on ? Ils étaient juste venus pour passer du bon temps ! Ça ne va que renforcer la haine des gens envers les musulmans hors, ils n'y sont pour rien.

Martin : C'est tellement plus simple de mettre tous le monde dans le même panier.

Alice : Ça me met hors de moi ce genre de comportement. Moi aussi je vais devenir raciste, mais raciste des cons !

Martin : C'est légitime (rire)

Alice : C'est Yann qui vous a envoyé ici ?

Martin : Hugo a eu l'idée avant lui, il est devenu fou quand il n'arrivait pas à vous joindre, Yann m'a simplement demandé de l'accompagner avec Pierre pour couvrir l'attentat. Il était d'ailleurs soulagé de vous savoir saines et sauves quand je l'ai appelé tout à l'heure et Hugo a envoyé un SMS à ton frère et Vincent.

Alice : Je sais pas ce que je ferrais sans vous les gars !

Martin : Du coup vous en êtes où avec Hugo ?

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