Au Quotidien

Chapitre Trente

Nathan : Je t'avais dit de m'appeler si ça n'allait pas !

Ils sont interrompus par des coups sur la porte, Nathan laisse Alice quelques instants pour aller ouvrir la porte et tombe nez à nez avec Hugo. Le JRI n'a pas le temps de réagir qu'en moins de deux, il se retrouve plaqué contre le mur maintenu à la gorge par le journaliste.

Hugo : JE LE SAVAIS ! PUTAIN JE VAIS TE..

Alice : Hugo ? 

En apercevant Alice, il en oublie toute sa colère, relâche Nathan et la rejoint sans perdre de temps.

Hugo : Alice ! (Il la prend dans ses bras) Tu m'as tellement manqué ! 

Alice : Toi aussi ! 

Hugo : Tu es toute blanche, ça ne va pas ?! 

La journaliste n'a pas le temps de lui répondre, elle se précipite dans la salle de bain sous les yeux d'un Hugo totalement perdu. 

Nathan : Alice est malade depuis quelques semaines c'est pour ça que nous ne sommes toujours pas rentrés en France. Elle ne t'a rien dit pour ne pas que tu t'inquiètes.

Hugo : QUOI ?!

Nathan : Laisse-moi finir, il ne se passe absolument rien entre elle et moi. Je l'aime, ça je ne te dirais pas le contraire, mais je l'aime comme une petite sœur rien de plus. Je suis en instance de divorce après plus de dix ans de couple et un enfant. Crois-moi que tout ce que j'espère c'est réussir à sauver mon mariage. Je suis content que tu sois venue, elle t'écoutera sûrement toi. Ta copine est vraiment têtue, je te souhaite bien du courage ! (Lui tends une enveloppe) Tiens c'est les billets que je viens d'acheter pour que l'on rentre en France cette nuit. Rentre avec elle c'est de toi qu'elle a besoin. Je vous laisse, prends soin d'elle !

Nathan ne laisse pas le temps de répondre à Hugo, il quitte directement la chambre pour laisser le couple se retrouvé. Le blond va directement rejoindre Alice dans la salle de bain. Elle est recroquevillée sur elle même, en pleures. Il la prend dans ses bras et sèche ses larmes. 

Hugo : Ça va aller trésor, je suis là maintenant. 

Malgré qu'Hugo soit très angoissé de savoir Alice malade, il essaie du mieux qu'il peu de ne pas laisser paraître ses inquiétudes. Il se contente de la bersé tendrement tout en lui embrassant le haut du crâne. 

De l'autre côté de l'Atlantique Martin vient de terminer de tourner un reportage avec Boris et Arnaud. Ils se baladent actuellement dans central parc, sans but précis, voulant seulement profiter du beau temps et du calme devenus très rare ces derniers temps. 

Boris : Martin tu es en retard pour aller boire ton café !

Arnaud : Oh mais dis donc Boris, on est juste à côté ? 

Boris : J'ai bien envie d'un café, pas toi ?

Arnaud : Oh mais carrément ! Pas la peine de te demander si tu es partant Weill ?

Martin : C'est une perte de temps, j'aime juste bosser là-bas c'est calme.

Boris : Et bien parfait j'ai envie d'être au calme.

Martin : Vous ne préférez pas que l'on se pose tranquillement  sur un banc ?

Arnaud : Je mets ma main à couper que tu as des vues sur une serveuse !