Chapitre Quarante-deux

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Hugo : Trésor, j'aimerais te demander quelque chose.

Alice : Je t'écoute !

Hugo : Alors voilà, si jamais on a un petit garçon, j'aimerais beaucoup qu'on lui donne le prénom que portait le frère de Martin. Tu dois me prendre pour un fou, mais l'idée ne vient pas de moi. C'est sa mère qui m'avait dit que ce serait le plus beau cadeau que je pourrais lui faire. Même des années après, cette idée de rendre hommage au frère de mon meilleur pote ne me quitte pas. Et je trouve le prénom très mignon.

Alice : C'est une merveilleuse idée ! Et bien avant de connaitre Martin, ce prénom était celui que je voulais donner à mon fils. Il est en top un sur ma liste depuis de nombreuses années.

Hugo : Moi qui pensais que tu ne voudrais pas ! On part sur celui-là alors ?

Alice : Absolument ! On plus qu'à trouver un prénom si c'est une petite fille !

Hugo : Il nous faut un prénom doux et délicat !

Alice : Ah oui ?

Hugo : Oui, digne d'une princesse ! 

Alice :  Je me demandais, tu as une préférence sur le sexe du bébé ?

Hugo : Absolument pas, du moment qu'on est un bébé en bonne santé, que ce soit une petite fille ou un petit garçon, je serrais le plus heureux des hommes. Et toi ? Une préférence ?

Alice :  Je suis du même avis que toi. 

Les futurs parents ont passé de nombreuses minutes à s'émerveiller de chaque petit coups donné par le bébé. Ils ont également commencé à parler de la future décoration de la chambre. Les choses sérieuses commencent.  Ils ont ensuite fini par rejoindre leur chambre. Hugo n'a pas tardé à s'endormir contrairement à Alice qui n'y parvient, pas. Bébé a décidé de s'entraîner à devenir boxeur professionnel cette nuit, pour le plus grand bonheur de sa maman qui est très heureuse de le sentir bougé. 

Dans la chambre à coter, Elyssa est au petit soin envers Martin, elle a insisté pour lui changer son pansement . Il était inconcevable pour la photographe de le laisser s'en charger seul. Elle a eu un pincement au cœur en voyant la taille de la balafre. Le néonazi ne l'a pas loupé. C'est à cet instant qu'elle a compris qu'être en couple avec un Globe-trotteur n'allait pas être de tous repos. 

Elyssa : Tu m'as fait une peur bleue, tu sais !

Martin : J'en suis désolé, mais tu sais, ce n'est ni la première ni la dernière fois ... Je comprendrais si tu préfères qu'on arrête là, j'ai l'habitude, c'est toujours comme ça. Je ne t'en voudrais pas si tu choisis de partir ...

Elyssa : (se calant dans ses bras) Et bien cette fois ce serra différent. Je n'irai nulle part, mis à part dans tes bras. 

Martin : Mais où été tu pendant toutes ses années ?

Elyssa : Je t'attendais.

Le journaliste n'a pas perdu de temps pour serrer la jolie brune contre lui. Cet instant de douceur n'est pas aller plus loin que de nombreux baisers et quelques caresses. Il sait qu'Elyssa n'est pas encore prête à aller plus loin et il ne souhaite pas la brusquer. Après tout, ils ont toute la vie pour se découvrir. 

Martin a insisté pour prendre une photo, voulant absolument immortaliser ce petit moment rempli d'amour avec sa petite-amie. La photographe ne s'est pas fait prier, elle a installé son appareil photo en mode retardateur et la magie de l'instant a fait le reste. Après avoir longuement hésité, elle s'est enfin décidée au petit matin, à partager sa photo préférée.

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