Chapitre 1

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Je suis emprisonné dans cette cave. Je ne peux que penser au moment où je pourrai m'échapper. Cette ordure dont je ne reconnais pas l'apparence me tient en captivité dans ma propre maison que je reconnais maintenant. J'attend ce moment depuis des années, j'ai tout préparé. Ma peur , mon angoisse se remplacera sous peu d'une joie immense. La joie d'être sortie de cet enfer. Je n'ai pas vu la lumière depuis longtemps et je crains ma réaction à cette dernière lorsque je serai sorti de ce trou. Mon kidnappeur se tient au- dessus de ma tête à regarder la télévision. Puis, j'entend l'homme marcher pour aller eteindre la télé et sortir de ma maison en barrant cette dernière, comme s'il pensait que quelqu'un allait venir me secourir et voulait l'empêcher.
La vérité, c'est que personne ne savait que j'avais besoin d'aide, étrangement.
Quand il fut parti, aussi simplement, je me défi de mes chaînes et entrepris ma sortie vers l'extérieur, alors que mon pouls s'accelérait et sentait la réussite du bout de mes doigts.
Un mince filet de sueur recouvra ma nuque alors que j'ouvrais la porte principale.
Je fus soulagée de savoir la nuit tombée.
La joie ou l'émerveillement n'arriva jamais et je ne puis commencé à paniquer et à en chercher la cause.
J'étais alors en train de marcher devant ma maison dans la direction contraire vis-à-vis la fenêtre du salon.
Mon kidnappeur fut soudainement réapparu dans ce dernier.
Il remuait ses lèvres et semblait chercher quelque chose avant de fixer son regard sur moi. Son regard scrutateur s'est rapidement changé en animal prédateur.
Il courrait déjà en ma direction quand mon cerveau ne faisait que commencer à s'adapter à la situation et tandis qu'un retour à la situation de départ s'annonçait très clairement. Je pris mes jambes à mon coup.
Alors la panique m'a prise et je me rendis compte que le fait d'être la nuit n'était pas réellement soulageant. Personne n'etait la pour me venir au secours et des sanglots me secouaient durant cette course interminable qui fit brûler mes poumons.

Je me réveillai avec une expression ahurie affichée sur mon visage. Ce rêve était si réaliste. Depuis très très longtemps, je ressentais quelque chose. Un petit battement de coeur de mon âme endormi. Je ne faisais que revenir sur terre quand j'ai compris que j'allais devoir me lever pour aller à l'ecole. Toc, toc, toc.
- Dana? C'est le temps de se réveiller, aller, tu vas rater ton autobus, chérie.
J'étais du genre irritable très facilement le matin, surtout lorsqu'on se réveille à l'aide d'un cauchemar. Étant donné que je n'aimais pas entendre la voix criarde de ma mère en ce matin, je décidai de manquer mon autobus expressément. Avec un peu de chance , je ne serais pas aller à l'école, mais je savais pertinemment que ma mère allait bientôt revenir et allait bientot m'obliger à y aller.
Alors que j'étais bien calée dans mon lit à analyser les derniers relents de mon rêve, j'entendus l'autobus faire embarquer le reste des gens de mon arrêt. J'attendis l'arrivée de ma mère pour me ramener à l'ordre. Une partie de moi-même ne faisait que vouloir de l'attention.
- DANA! Pourquoi est-tu encore là? Je t'ai réveillée pourtant!
- je ne t'ai pas entendu...
Elle me jeta un regard suspicieux.
- Je t'attends dans la voiture. Tu as dix minutes.
En soupirant, j'acquiesçais.
Dix minutes plus tard, j'avais brossé mes dents et m'étais habillé du mieux que je pouvais, en noir bien sûr, et m'étais maquillée soigneusement. C'était une chose que j'adorais, le maquillage. On peut changer le visage de quelqu'un avec si peu de chose et cela fait du changement. Ce dont j'avais besoin présentement, et pour toujours je le crus. J'avais mon propre style, crée de toute pièce, non pas par de simplets magazines comme les autres filles acceptaient pour se procurer la popularité. Ma garde-robe était composé à 95% de vêtements masculins et foncés, trop grands, lesquels je nouais a ma fine taille ou en portais par dessus des morceaux mettant en valeur ma silouhette de sablier. J'essayais de montrer au monde entier que je me fichais de leur opinion.
Tout ces éléments s'agençaient bien avec mes longs cheveux noirs, mes gros yeux en forme d'amandes qu'avec ma personnalité. J'avais, comme toujours pris trop de temps à me préparer et la possibilité d'arriver en retard à l'ecole etait maintenant une réalité.
En arrivant dans l'auto, ma mère y était à fouiller une chose qui n'existait probablement pas dans son sac à main. Pourtant, elle ne fit pas marque de ma préparation ayant dépassé la vingtaine de minutes.  Je l'excusai par sa personnalité primaire: courir comme une poule sans tête partout et sans arrêt. Nous arrivâmes à l'école.

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