Chapitre 11

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J'avais beau chercher dans ma mémoire les conditions des apparitions de Taran, je ne trouvais pas  comment. Pour attendre, je fis une simple recherche sur mon ordinateur: vampire psychique.
Étonnant était le fait qu'il n'y avait que piètre information. Je n'avais pas trouvé grand chose que je ne savais pas déjà. Si ce n'est le fait que les vampire psychiques peuvent drainer l'énergie sous toutes ses formes. Un site mentionne le fait que presque la moitié des vampires psychiques drainent inconsciemment l'énergie. Les vampires psychiques n'ont pas besoin de boire du sang comme les dit vampires. Ce qui m'a le plus choqué, c'était le volet se défendre contre les vampires psychiques. Ils nous traitaient comme de viles personnes. Comme les gens qui sont prêt à juger sans savoir l'histoire des autres.
Après une heure, j'avais fait le tour des sites, mais je ne voyais pas une seule source expérimentée, ayant déjà rencontré ou étant un vampire psychique. La plupart des personnes se pensant vampire psychique étaient des adolescentes ou personnes vraiment bizarres qui ne l'etaient pas en realité.
J'errais dans ma chambre, la radio allumée, et je me rendis compte avec amusement que je n'avais même pas reportée la robe magnifique de Taran depuis que nous nous étions vu, en l'apercevant.
Je me voyais avec celle-ci dans le miroir pour la premiere fois. on aurait pas cru voire la même personne. De mon intérieur à mon extérieur, mon regard semblait plus féroce, tout en moi me semblait plus puissant et sexy. Je me rappelai comment on aurait dit une sorte de tissu si volatile qu'elle se serait rompue au simple toucher. Elle léchait ma peau et était aussi noire que mes cheveux. C'était un tissu inconnue, et cela dit coupée d'une façon presque mystique. C'était quand je me suis mise à penser à Taran qu'il m'apparut, couché sur mon lit, à savourer la vue que je lui offrais.
- T'ai-je déjà dit que tu étais belle à croquer dans cette robe? ...Laisse-moi deviner. ,avait-il dit lorsque j'avais essayé de le couper. Tu as faim?
Je trouvais ca ridicule qu'il dise « avoir faim » , mais c'était vraiment cette impression. Je sentais qu'avec un peu plus d'énergie, une chose aussi lointaine que mon âme en serait rassasiée. Avec mon air soulagé et entendu, il continua:
- suis-moi.
Sur ce, il prit ma main et je m'envolai dans une toute autre pièce. Je me trouvais dans la chambre de Tom. Je regardai Taran d'un air interrogateur. J'allais me nourrir de Tom était-ce cela? Je repensai aux conneries que Tom avait dit à toute l'école à propos de moi. Cela démontre que Tom ne m'aimait pas vraiment. S'il m'avait vraiment aimé, il ne m'aurait jamais fait ca. Il dormait d'un sommeil profond et je souris à l'idée de me venger. Tout en détaillant son visage sculpté par un dieu, j'essayai de faire comprendre à Taran que je ne savais pas comment m'y prendre. Il hocha la tête , sourit et s'approcha de mon oreille gauche.
- Va le séduire. Imagine-toi ses veines grouillantes d'énergie , puis visualise le ruban bleu. Embrasse-le et accueille cette énergie au niveau de ton coeur et de ton plexus solaire.
- Mais il va se réveiller forcément.
- oui, mais il aura perdu tant de force qu'il croira à un rêve.
J'étais prête à l'impressioner. Je me faufilai et m'assis sur son lit. Je lui chuchotai à l'oreille avec ma voix la plus séduisante:
- Tom, c'est ton jour de chance, réveille-toi.
Je ne croyais pas vraiment à ce que je disais, j'étais incertaine s'il m'aimait ou pas.
Lentement, ses yeux s'ouvrirent et son expression étonnée grandissait. Ses yeux écaquillés étaient le signe qu'il était complètement réveillé.
- Dana?!
Je vis de la peur, il se sentait coupable. J'étais déjà embarquée dans le processus de visualisation, mais un mal de tête grandissait.
- chuuut. C'est ta chance, Tom. Tu veux bien m'embrasser.
Il me dévisagea comme si c'était évident tout en hochant la tête hâtivement. Alors, je m'approchai tranquillement et l'embrassa avec fougue. Je pouvais sentir les yeux de Taran posé sur moi et la jalousie qui en émanait. Tom, lui, était au début très excité, mais plus son énergie vitale était extraite, plus il se calmait. Doucement, il se rendormit, le sourire aux lèvres, alors qu'il n'allait pas se réveiller avant au moins 18 heures. Tandis que , moi, je débordais de vie. Je me sentais tellement heureuse et puissante. J'aurais pu contrôler toutes les tempêtes du monde en même temps, mais je fis tout autre. Je pris la main de Taran, qui fut surpris et changeai d'endroit par le pouvoir de ma pensée, sans vraiment réfléchir où mon inconscient nous mènerait. Nous étions maintenant à Paris. Tout en haut de la tour Eiffel. Là, où personne ne pouvait se rendre. Mais avec mon équilibre affiné acquis par Tom, je pouvais y rester et y admirer le paysage magnifique et romantique. Je ne me suis même pas demandée comment j'avais fait cela, je n'avais de yeux que pour Taran. J'étais encore occupée à admirer où ma force de pensée nous avait amené quand Taran traça délicatement les contours de mes pommettes, de mon nez et de ma mâchoire, et enfin de mes lèvres. Alors, je me retournai vers lui pour y voir le bonheur pure partout en lui. Une sorte de bleu nuit velouté et éclatant émanait de lui, et j'en déduis que c'était son aura. J'allai rencontrer ses lèvres avec fougue, presque avec agressivité, pour ce qui était comiquement le deuxième garçon cette nuit. Mais pour des fins totalement différents. Il me retournait sa propre ardeur et nos deux énergies s'entre changeaient à tel point que je pus partager ses souvenirs. Alors, je vis plusieurs femmes, chacune d'elle partageait quelque chose que je ne pouvais identifier. Elles étaient toute d'époques différentes. C'était moi. Je vis ma moitié sous différentes apparences et époques aux côtés de mes anciens corps. Puis comme par miracle, je me rappelai de mon amour envers lui. Ce fut comme l'explosion de mon coeur. C'en aurait été trop pour une humaine, mais je n'en étais pas une, c'est ce que je compris cette nuit-là. Le pouvoir de Taran me recouvrait d'un filet de douceur chaude, comme l'eau à la même température que son corps, étant difficile de discerner son corps à l'eau. Je portais ma main à sa nuque , savourant la texture de ses cheveux blonds courts. Je pense que ni Taran ni moi ne savions alors que nous étions en train de drainer un peu d'énergie de chaque personne dans cette métropole. Nous faisions que grandir en puissance, et je compris le sens des paroles de Taran: ma princesse des ténèbres... Rien n'égalait ce sentiment de puissance, de liberté et cet amour infini. Notre baiser n'avait pas de faim et pendant les courts moments où nous reprenions notre souffle , je vis la vitalité couvrir les cieux de Paris et nous submerger. Alors Taran prit ma main droite et nous ouvrîmes grand les bras, prêt à recevoir cette essence.
Elle s'accumulèrent en un point concentrique et foncèrent droit devant nous. Une telle force me percuta que je perdis connaissance.

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