Savoir que j'étais une « vampire psychique » depuis ma naissance sans le savoir était comme un coup de poing dans le visage. Il était alors probablement 1 heure du matin. J'étais retournée à la maison, Taran me quittant en me laissant un baiser sur la main. Était-il mal-à-l'aise de m'embrasser sur la bouche avec fougue comme je l'aurais tant voulu, seulement parce que je ne le reconnais pas?
Exactement. Je le croyais sur paroles. On dirait qu'au fond de moi, j'avais toujours su que j'étais différente. Mais à être destinée à un garçon immortel, ça alors. J'admirais encore ma magnifique robe. Je ne savais pas encore à quelle occasion j'allais la porter, mais j'avais le sentiment que ça n'allait pas tarder. Elle allait pour toujours me rappeler du soir où j'avais appris la vérité au sujet de Taran et de moi-même. L'alliance initiative d'un couple invincible. Un couple invincible, c'est ce que j'allais devenir en me joignant à Taran. Je me trouvais si stupide d'avoir pensé lqu'il était mauvais.
J'avais très hâte d'apprendre à me nourrir. C'était drôle de dire ca comme ca.
Je commençais à penser que je n'allais pas avoir besoin d'ami. Léia allait être remplacé par Taran et tout va aller pour le mieux. J'allais peut-être même sortir de mon horrible deuil.
Je m'endormis, paisible comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps, en serrant ma chère robe. Et un rêve si réaliste à s'en méprendre submergea mon esprit.
Léia écrivait dans un nouveau journal. Je compris qu'elle avait remplacé celui qu'elle avait laissé dans la Barraque.
Assise sur son lit, en dessous des couvertures, toute prête pour le coucher. Elle finit d'écrire son journal et éteignit sa lampe de chevet. C'est alors que Taran... ou était-ce quelqu'un d'autre? Il avait le même visage, mais ses cheveux étaient de couleur noir, entra dans la chambre de Léia. Elle subissait un sommeil agité, et d'une seconde à une autre, elle sembla s'être calmé, presque figé. Taran ou je-ne-sais-qui prit Léia sur ses épaules.
Soudainement, je n'étais plus dans sa chambre, mais dans une église abandonnée, me semblait-il. Il y avait une sorte de table en pierre et le mec aux cheveux de jais y plaça Léia.
Léia se réveilla brusquement, et je ne me sentis plus totalement spectatrice étant donné qu'elle me regardait avec des yeux affolés. Elle me demandait de l'aide, mais je n'entendais pas les sons qui étaient censés sortir de sa bouche.
L'homme qui, j'avais la certitude, n'était pas Taran, attacha avec perfectionnisme les poignets et chevilles de Léia à l'autel. Elle se débattait , sans jamais me lâcher du regard, mais je ne pouvais pas bouger. J'étais paralysée sur place. En spectatrice.
Puis, tranquillement, l'homme entonna des chants. Pour invoquer, j'avais l'impression. Allez savoir quoi.
C'est alors qu'une masse sombre, qui m'emplit d'effroi , se manifesta au-dessus de la tête de Léia. Puis, doucement, le corps de Léia s'illumina de bleu brillant. Elle même semblait se demander ce qui lui arrvait. Puis la masse sombre embrassa Léia. Le bleu s'agglutinant jusqu'à l'antre de cet être non-existant, en faisant perdre peu à peu l'éclat des yeux de Léia. Quand ce monstre arrêta de l'embrasser, elle n'était plus qu'une poupée de chiffon. Sans âme. Je criai si fort que l'homme aux traits de Taran et le monstre maintenant à l'apparence moins floue se retournèrent et fouillèrent du regard dans ma direction.
***
Un autre cauchemar. Ce n'était pas un rêve, c'était un cauchemar! Tellement frustrant de s'endormir si paisiblement pour se réveillant autant à cran. J'étais toute en sueur, et paniquée plus principalement! Si Taran pensait que je faisais effectivement des rêves prémonitoires , se pouvait-il que Léia soit réellement en danger? J'essayais de me convaincre que je n'avais pas besoin d'elle dans ma vie, mais c'était avant d'envisager sa mort. Alors, je devais la sauver, si telle en était la demande. Mais comment?
Je me préparai pour l'école , décidée à le découvrir. De bonne humeur, j'étais étonnée de voir mon calme, mon attention envers les petits détails, et toutes les autres choses que je me cachais à moi-même quand je broyais du noir. J'arrivai à l'école 10 minutes avant la cloche, une première. Mais j'étais très fatiguée étant donné ma petite rencontre avec Taran. Je ne l'avais même pas encore embrassé, et je savais qu'il était fait pour moi.
J'attendai Léia a son casier.
Elle se pointa au bout de 5 minutes lorsque je pensais à partir. Quand elle me vit cependant, elle changeait déja de direction. Je courus pour la rattraper.
-Léia , attends! C'est très important!
Elle ralentit, visiblement sous l'envie réciproque de me parler.
- salut, Dana...
- Tu as raison, Léia. Je suis une amie ignoble, mais je ne supporterais pas ta mort., sans avoir très réfléchi j'avais tout balancé très maladroitement.
Comment lui dire qu'elle était en danger de mort. Je me rattrapai:
- Ne pas t'avoir comme amie, c'est comme si tu étais morte. J'ai réalisé que tu étais le seul point positif dans ma vie, et je ferai tout pour ne pas te perdre.
Ma foi, elle avait l'air de dire : pourquoi tu me l'as pas dit avant! Puis, elle sourit et hocha la tête tout en s'approchant pour que je lui donne un câlin de réconciliation.
- c'était la pire semaine de ma vie!
- Ha! Ha! Moi aussi! Allez viens on sèche. Ca commence à me fatiguer les cours. Surtout que je me suis couchée très tard , hier soir., ai-je dit comme premier sujet de conversation à notre nouvelle amitié.
- dit-moi tout!
Nous nous dirigeâmes alors jusqu'à la porte de sortie, alors que les couloirs s'étaient remplis d'élèves. Soudain, le regard détourné, je fonçai dans quelqu'un. Je me préparai à m'excuser et à rejoindre Léia, mais il en fut tout autre.
- Taran?
Puis, je vis ses cheveux noirs.
À cette simple vision, mon corps en entier me disait de courir, alors qu'un violent courant oélectrique me parcoura de bord en bord. Il ne fit que m'observer, l'air interloqué, alors que Léia me prit la main et me tira dans la direction opposé. C'était le jeune homme qui avait contribué à la mort de Léia, allait contribué , si je ne l'empêchais pas.
Maintenant, je ne fuyais plus seulement l'école comme Léia, je fuyais ce sozie encore plus fondant que l'autenthique Taran.
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Sorciere des rêves
Mystery / ThrillerJe m'appelle Dana. Je suis du genre fataliste. Ne faisant rien à moitié et à me foutre de tout. À m'habiller en noir et à écouter de la musique Rock. En deuil. Tout ça était ma vie avant d'avoir rêvé à la mort. À travers ces rêves, un jeune garçon m...