Quand une note, un accord, un mot ou encore une voix s'entremêlent, ils forment quelque chose de puissant. Cette puissance découle parfois en inspiration, recréant une toute nouvelle histoire pour une seule et même chanson. Des milliers de portes s'...
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Premier jour de notre arrivée en Inde. Premier désastre. Premier cauchemar.
Ce voyage était fait pour que Mathieu et moi puissions nous rapprocher. J'y ai toujours cru, oh oui, cette étincelle n'était pas encore morte. Mais désormais, le destin a basculé.
Notre avion est arrivé vers treize heures en Inde. Nous avions donc l'après-midi pour faire une activité, celle-ci s'est très bien déroulée d'ailleurs, et notre soirée était consacrée à une petite marche.
Le malaise entre Mathieu et moi commençait même à s'effacer peu à peu. Il faut dire que c'était évident qu'il y en aurait un, après tout comment l'éviter à la suite d'une rupture ? Rupture était sans aucun doute un grand mot puisque cela s'avéra plutôt comme une pause. Nous avions mutuellement besoin de l'autre, ce qui nous a donné l'idée d'aller se ressourcer ailleurs. Cela m'avait fait extrêmement mal quand Mathieu m'avait dit que c'était fini. Je ne pouvais pas être plus contente alors de le retrouver ici.
Jusqu'au drame.
La nuit commença à tomber quand nous avions décidé de prendre une petite ruelle peu éclairée. Elle semblait mystérieuse, et pour cela, elle l'était. Il ne fallut que peu de temps avant qu'un groupe de grands hommes nous attrapent et nous amènent dans un lieu atroce. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils nous ont séparé.
J'ai passé une bonne partie de la nuit à pleurer. Jusqu'au moment où j'ai finalement trouver une manière de m'enfuir. J'ai couru pendant des heures, mais je me retrouvai toujours au même endroit. Une forêt, sans civilisation.
Je me suis alors lancé comme défi de te retrouver au plus vite. Cependant, au beau milieu de tout ces feuilles imposantes, ça s'annonçait un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je continuai de courir, le vent chaud me caressant le cou, et ma respiration commençait à devenir saccadée. Je n'ai jamais eu un cardio très élevé, et cela ne faisait qu'augmenter mon inquiétude par rapport aux malfaiteurs. Allaient-ils me retrouver ? Je ne savais surtout pas pourquoi ils nous avaient enlevés, pauvre couple innocent. J'essayais de me concentrer sur la chose la plus importante à faire. J'étais consciente que ça valait la peine, tu étais le seul dont j'avais besoin.
Après avoir manqué de trébucher maintes et maintes fois sur les branches par terre, je me retrouvai devant un immense champ. Je me sentais comme dans le désert. J'étais heureuse justement de ne pas avoir atterrie là-dedans, un champ me suffisait amplement. Le gazon était sèche et tout semblait mort. Sauf ces quelques étincelles qui décorait le ciel sombre de cette terrifiante nuit. Je les comptai, histoire de me calmer. Les regarde tu aussi? J'essayais de me convaincre que tu étais toi aussi dehors, libre, et je n'en pouvais plus de te retrouver.
Mes pieds souffraient atrocement, et le massif arbre me criait de s'assoir devant son tronc. Mes pensées filaient à cent miles à l'heure, et je commençais à examiner un peu plus notre relation. Tous les problèmes, tous les au revoir... Ils étaient tous pour toi. Mais je n'ai jamais cessé d'y croire, et même cette nuit-là, j'avais la certitude que l'espoir que j'avais emmagasinée pendant tant de temps allait se révéler concluante.
De plus, durant toutes les premières heures de ce magnifique voyage, j'avais passé mon temps à te photographier. J'avais un peu peur, d'une certaine manière, que ce soit la dernière fois. Que j'ai poussé un peu trop loin et que tu ne veuilles plus y croire. J'ai bien vu que tu le souhaitais aussi ; le feu allait reprendre, Mathieu. Cependant, présentement, j'aimerais savoir si tu penses à moi.
Je continuai à marcher de longues heures. La nature était devenu un néant perdu, m'absorbant dans un lieu inconnu. La terreur s'hérissait sur mes bras, les larmes de désespoirs coulaient sur mes joues. J'étais à bout. J'avais beau avoir la foi de te retrouver, de faire mon chemin jusqu'à toi, mais c'était difficile.
Jusqu'au moment où j'entendis un bruit. Un bruit particulier, strident mais agréable. Un bruit de civilisation. J'avais retrouvé la ville. Du moins une ville. Mathieu, Ne perds pas espoir. Je vais trouver le chemin qui me mènera à toi.
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CHANSON : Find Me ARTISTE : Cimorelli
Nouveau one-shot ! 😊 Comme c'est finalement les vacances d'été, auriez-vous des chansons à me proposer ? D'ailleurs je m'excuse si vous m'aviez déjà donné une suggestion et que je ne l'ai pas faite... Ces os demandent beaucoup de temps et de réflexion et je suis moins imaginative qu'au début du recueil faut croire😂 Mais bon, rien ne vous empêche de me redonner une certaine chanson!
Sinon, merci cumulo_nimbus qui a réalisé le joli picpams du début 😇
