Enfances : les Élus du Cercle [EN PAUSE]

Partie 1 - Chapitre 20

PDV Théo :

Rien de mieux pour se relaxer que de passer la mâtinée en de très bonne compagnie. Et quand je parle de bonne compagnie, c'est entouré de jolies jeunes filles bien sûr ! J'ai passé toute ma mâtinée au nouveau city skate à draguer des meufs qui me faisaient de l'œil. Bien sûr les copains ou prétendants de ces charmantes demoiselles ont commencé à se friter. Mais avec moi, les bagarres ça ne durent pas longtemps. Faut pas oublier que je suis le Lion, le Premier de la nouvelle génération. En gros, ici, je les surpasse tous. Mon devoir plus tard sera de protéger mon peuple alors ils peuvent quand même me laisser souffler un coup ! J'ai besoin de détente moi !

Comme à mon habitude je suis reparti avec une dizaine de numéro de fille dont j'ai déjà oublié la moitié des prénoms et que je ne rappellerai sans doute jamais. Sauf pour prendre du bon temps en leur compagnie lorsque je m'ennuierai.

Je rentre donc chez moi, dans mon palace où les autres m'attendent. Mag -oui je l'appelle par son diminutif et alors ?- nous a dis hier qu'on allait recevoir un nouveau colloc'. Le neuvième a été élu et devait venir aujourd'hui dans la journée. Le Tigre. J'espère juste qu'il s'agira plutôt d'une Tigresse.

Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me dit que cette rencontre va faire des étincelles.

Il y a trop de mec à la maison de toute façon, pas assez de féminité. Bon ok il y en a trois mais bon voilà quoi : Sephy est hyper froide avec les hommes, presque associable, de toute façon elle n'est pas du tout mon type. Valentine n'est qu'une gamine plus jeune de quatre ans, elle pourrai être ma sœur ! Et je sors avec des filles plus jeunes que moi uniquement s'il n'y a pas de grande différences d'âge, genre deux ans maximum. Je veux pas me faire passer pour un pédophile non plus ! Déjà que les autres me surnomme le pervers... Ensuite il y a Lucie. Elle est vraiment mignonne ma Lucette j'ai déjà essayée de m'approcher d'elle mais il y a juste un hic. Son chien de garde. Ce chacal binoclard ne me laisse jamais l'approcher à plus de dix mètres de distance, cinq au pire des cas. Et le plus ironique c'est qu'elle ne remarque rien de tout ça. C'est tellement drôle de les voir comme ça. C'est à croire que cette petite est complètement aveugle des actions du chien-chien envers elle. Mais bon, c'est leur problème, pas le mien. Après si il n'y a vraiment rien entre ces deux là, je suis toujours preneur pour tenter ma chance.

Je passe le grand portail et marche tranquillement jusqu'à la porte d'entrée que j'ouvre sans même toquer. Tout le monde est déjà dans le hall, sauf Lucette, dont Mag et Anita. Tien ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Depuis le transfert de Lucette ici en fait. Ça doit presque faire un an à tout casser. Je m'approche d'eux en lançant un «salut» à la cantonade. Anita se tourne vers moi et me sourit. Nous commençons à parler des nouvelles depuis la dernière fois, tout ça.

Cette femme est vraiment trop belle. Des cheveux légèrement ondulé et châtains, presque noirs. Des yeux vert hypnotisants. Une silhouette en X de rêve. Quoi ? Je suis un mec j'ai le droit d'admirer un corps féminin tel que celui de l'agent Da Cruz ! Et puis je n'ai que quatorze ans -presque quinze en fait vu que mon anniversaire est dans neuf jours à peine- alors je ne vais pas me la taper ! C'est bon ! Calmez-vous il n'y a aucun risque !

Nous sommes en pleine discussion sur le transfert du neuvième membre du Cercle, qui vient tout juste d'arriver il y a à peine une heure, quand je vois trois autres personnes descendre l'escalier qui nous fait face. Je reconnais sans mal l'agent Powell et la petite Lucette qui finissent de descendre l'escalier. Puis je dirige mon regard vers la troisième personne encore sur le palier de l'escalier. Je croise son regard et c'est comme une illumination. Son corps fin terriblement bien mis en valeur par son uniforme de collégienne malgré les quelques bandages lui couvrant les jambes et les mains, ses longs cheveux châtains foncés ondulants jusqu'au niveau de ses mollets, une mèche d'un blanc pure contrastant le tout et encadrant le coté gauche de son visage fin, où là encore on peut voir un dernier pansement sur sa joue droite. Et ses yeux chocolat dans lesquelles on se perd, juste à croquer. Son regard est froid et méfiant mais me provoque une bouffée de chaleur dans tout le corps. À croquer. Juste à croquer. Toute entière. Je sens un sourire s'étirer sur mes lèvres. Elle n'a pas beaucoup de formes mais je suis certain que quand ça va arriver ça va me plaire. Beaucoup me plaire. Je me mords discrètement la lèvre inférieure en imaginant son corps dans quelques années. J'en salive d'avance.