Née pour souffrir

CHAPITRE 9

Moi : ok

Je suis juste devant chez moi. Je ne l'ai pas vu ce matin et je vous avoue que je n'ai pas envies de le voir du tout. J'entre et comme hier il n'y avait aucuns bruits. Mais cette fois je décide de le prévenir que je suis rentré. Je me dirige vers sa chambre.

Bah dis donc tu es courageuse aujourd'hui Elo !!! Je pense en tocant à sa porte.

Moi : je suis rentré

J'attends de voir s'il va réagir et après quelques longues minutes de silences je me retourne pour m'en aller. Mais pour mon plus grand malheur la porte finit par s'ouvrir me donnant une vue de mon père sans haut. Cela me fait penser à l'évènement de la veille et j'ai un haut le cœur.

Mon père : je vois que ton courage légendaire est revenu. Je croyais que tu m'aurait laissé venir te saluer comme hier

Moi : je voulais savoir une chose depuis hier....

Mon père : mais alors pourquoi ne m'a tu pas pose cette question depuis le matin. J'étais juste dans la cuisine et je t'ai vu sortir de la maison comme une voleuse.

Il a un sourire sadique dessiné sur le visage. Ca me dégoute au plus haut point.

Moi : je....

Je ne parle pas. Les mots ne sortent pas de ma bouche. Pourquoi est-ce que je me suis embarque dans ca bordel !!!!

Mon père : OK. Laisse-moi deviner ! Hum... ah oui tu aimerais savoir si je t'ai pris ta petite virginité.... En fin si tu l'étais encore.

Moi : je le suis encore... en fin je ne sais plus.

Mon père : très bien alors ma très chère et tendre fille je ne t'ai rien fait. Pff je t'ai juste doigté et tu es tombé dans les pommes alors imagine que je te viole tu mourrais c'est sure.

Je n'arrive pas à croire qu'il vient vraiment de dire ça. Je suis choqué et je n'ai pas pu retenir ma colère.

Moi (cris) : COMMENT TU PEUX OSER DIRE DES CHOSES PAREIL ???? JE TE DÉTESTE !!! JE TE DÉTESTE TELLEMENT. SI MAMAN ÉTAIT LA -

Je viens de recevoir une gifle monumentale ! Je suis plus que choqué. Je crois même que ça a laissé des traces. Il m'attrape le coup et me soulevé contre le mur.

Mon père : ne parle plus jamais de ta mère comme ça devant moi ou je te jure que je te ferai souffrir à tel point que tu auras une envies de suicide

Moi : parce que tu crois que l'envie n'est pas déjà présente

Je sais ce que vous pensez « c'est une suicidaire au quoi ; qu'elle l'a ferme » mais je suis remonté et je ne compte pas me taire maintenant. Et je crois que lui aussi la compris puisqu'il resserre plus fort sa main autour de mon cou. Je n'arrive plus à respirer. Alors je tente l'impossible.

Moi : tu sais.... Me tuer ne te rendra pas la conscience plus tranquille ; tu seras un meurtrier et un monstre. Et d'ailleurs tu l'est déjà et quand le monde entier saura ce que tu fais subir à ta propre fille ils en seront choqués !!!

Ça semble marcher puisqu'il desserre sa prise autour de mon coup. Mais au lieu de me lâcher il me projette contre la table basse en verre et je me fais plusieurs coupures.

La vache !!!! Pourquoi cette table est la putin, ça fait mal !!

J'ouvre légèrement les yeux, toujours sous le choc pour voir ce qu'il fait et je le vois s'avancer vers moi. Alors je commence à reculer sur le tapi toujours en sang. C'est douloureux étant donné qu'il est recouverts de cristales de vers ; et comme dans la logique des choses je finis par toucher le mur.